Le séisme industriel de PSA en France
- chatelot16
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il n'y a pas de raison technique incontournable pour que la grande taille soit indispensable pour etre rentable
bien sur pour faire de la fonte avec un haut fourneau , un petit haut fourneau a charbon de bois comme il y en avait pres de chez moi en 1700 n'a aucune chance
mais pour un tas d'activité , les progrès de machine et des automatisme permette de faire rentable même en petite quantité : donc techniquement il devrait y avoir plus de possibilité de multiplier les petit fabricant pour faire ce que les client demande
helas il y a un probleme de commerce qui favorise volontairement les gros et bloque le systeme
les pratique commerciale favorisant les gros et interdisant aux petit d'exister pouvait se comprendre quand ça favorisait les grosse société francaise ... mais continuer quand ça profite aux gosse société etrangère c'est stupide
bien sur pour faire de la fonte avec un haut fourneau , un petit haut fourneau a charbon de bois comme il y en avait pres de chez moi en 1700 n'a aucune chance
mais pour un tas d'activité , les progrès de machine et des automatisme permette de faire rentable même en petite quantité : donc techniquement il devrait y avoir plus de possibilité de multiplier les petit fabricant pour faire ce que les client demande
helas il y a un probleme de commerce qui favorise volontairement les gros et bloque le systeme
les pratique commerciale favorisant les gros et interdisant aux petit d'exister pouvait se comprendre quand ça favorisait les grosse société francaise ... mais continuer quand ça profite aux gosse société etrangère c'est stupide
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- chatelot16
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Chatelot16, tu écris:
Sauf que le concept de rentabilité ne concerne en rien la technique, c'est avant tout une question de rapport de force; si tu développe une petite production sur un marché de niche qui ne dérange pas des entreprises en place, tu peux espérer vivoter et peut-être mieux, mais s'il y a "du potentiel", comme on dit, ton cas est vite réglé...
J'ai vu certains qui ne comprenaient pas ces questions élémentaires de marketing mettre en place des projets intéressants, la concurrence à observé et au bout d'un moment à rafler la mise (i.e. le marché péniblement mis en place).
Il n'y a pas de raison technique incontournable pour que la grande taille soit indispensable pour être rentable.
Sauf que le concept de rentabilité ne concerne en rien la technique, c'est avant tout une question de rapport de force; si tu développe une petite production sur un marché de niche qui ne dérange pas des entreprises en place, tu peux espérer vivoter et peut-être mieux, mais s'il y a "du potentiel", comme on dit, ton cas est vite réglé...
J'ai vu certains qui ne comprenaient pas ces questions élémentaires de marketing mettre en place des projets intéressants, la concurrence à observé et au bout d'un moment à rafler la mise (i.e. le marché péniblement mis en place).
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quand un système est foireux, il est destiné à se casser la figure à un moment ou à un autre. L'économique s'est mis à dominer sur l'humain au non de la rentabilité. Les crises que nos sociétés modernes montrent qu’elles portaient en elles mêmes les germes de leur destruction. Le mythe de la modernisation et de l'automatisation (destiné à soulager l'homme des taches difficiles, dangereuses ou dégradantes) a fini par le remplacer quasi définitivement et donc lui retirer sa force de travail ; quelle que soit la dimension des entreprises. Nous glissons doucement, mais surement, vers un modèle genre Terminator avec l’intelligence artificielle.
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Il y a bien sûr deux niveaux à un système: celui de l'idéologie qui fournit les justifications et sert de paravent et celui du mécanisme lui-même, qui finit par s'autonomiser s'il est trop complexe, par confusion, et donc inversion, des fins d'avec les moyens.
Tu dis, Janic, que:
Pas de façon aussi lapidaire! Les crises sont d'abord des modalités d'ajustement face à des contradictions ponctuelles; c'est un fonctionnement finalement assez normal du type essais, erreurs, corrections.
Ce qui est particulier dans le cas qui est le nôtre c'est qu'il comporte plusieurs caractéristiques fâcheuses:
- C'est un modèle généralisé, totalisant, qui n'est donc pas régulé par la coexistence avec d'autres systèmes.*
- C'est un modèle fondamentalement instable puisqu'il est fondé sur la croissance.
Enfin, comme tu le fais remarquer, sa contradiction majeure est que, reposant (sic!) sur le travail, il se voit constamment contraint d'en réduire la base (sans la remettre en cause idéologiquement => schizophrénie).
Comme tout système, celui-ci tend à aller jusqu'au bout de sa logique et c'est là où ça se gâte...et où je te rejoins:
"Mors certa, ora incerta"
*L'implosion de l'ex URSS, loin de limiter les tensions, comme on pouvait naïvement l'espérer, n'a fait qu'exacerber les conflits, en éliminant ce qui apparait maintenant comme un élément régulateur.
Tu dis, Janic, que:
Les crises de nos sociétés modernes montrent qu’elles portaient en elles-mêmes les germes de leur destruction.
Pas de façon aussi lapidaire! Les crises sont d'abord des modalités d'ajustement face à des contradictions ponctuelles; c'est un fonctionnement finalement assez normal du type essais, erreurs, corrections.
Ce qui est particulier dans le cas qui est le nôtre c'est qu'il comporte plusieurs caractéristiques fâcheuses:
- C'est un modèle généralisé, totalisant, qui n'est donc pas régulé par la coexistence avec d'autres systèmes.*
- C'est un modèle fondamentalement instable puisqu'il est fondé sur la croissance.
Enfin, comme tu le fais remarquer, sa contradiction majeure est que, reposant (sic!) sur le travail, il se voit constamment contraint d'en réduire la base (sans la remettre en cause idéologiquement => schizophrénie).
Comme tout système, celui-ci tend à aller jusqu'au bout de sa logique et c'est là où ça se gâte...et où je te rejoins:
...il est destiné à se casser la figure à un moment ou à un autre.
"Mors certa, ora incerta"
*L'implosion de l'ex URSS, loin de limiter les tensions, comme on pouvait naïvement l'espérer, n'a fait qu'exacerber les conflits, en éliminant ce qui apparait maintenant comme un élément régulateur.
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Obamot, tu écris:
En l’occurrence, il s'agit plutôt du monde politique, mais qu'importe...
le modèle théorique n'est qu'une façade rhétorique destinée à abuser l'opinion.
Je ne crois pas que l'état (n'importe quel état dit "démocratique") au travers de ses lois, se désintéresse du "bien commun": tout le problème est de savoir ce que l'on entend par "bien commun".
Le rôle que tient l'état est d'assurer un cadre favorable à la création de valeur (de "richesses", comme dirait P. Schutt, mais il y a une nuance importante!), or les intérêts particuliers des entreprises sont antagonistes entre-eux et laissés à leur libre jeu provoqueraient un rapide collapsus de l'ensemble; c'est pourquoi par ex. un état (italien en l'occurrence) impose des contraintes à cette usine de Tarente, car si l'intérêt à court terme de l'usine est de ne pas envisager d'investir pour préserver la santé de ses employés (elle peut en trouver facilement d'autres), on comprend que ce raisonnement ne fonctionne pas s'il est généralisé, c'est pourquoi l'état se doit d'intervenir, pas par bonté d'âme, mais parce qu'il est nécessaire de maintenir un niveau de santé suffisamment bon pour permettre le fonctionnement correct de la machine économique.
C'est pourquoi un compromis sera imposé entre les frais entraînés par les modifications et un niveau "acceptable" de pollution: les normes reflètent directement ce "savant" mélange.
En outre, il doit tenir compte des antagonismes sociaux et par des mesures "d'apaisement", lâcher un peu de lest pour préserver l'essentiel: c''est une considération qui, par nature, ne fait également pas partie de la vision de l'entreprise en question.
Il n'est donc pas exagéré de constater que l'état lutte contre l'intérêt privé immédiat pour mieux le favoriser à terme, et cela, sans qu'il le comprenne la plupart du temps.
C'est aussi pourquoi les subventions et sauvetages d'entreprises et tout ce qui est catalogué sous l'étiquette "sociale", quoique séparés dans leurs destinataires immédiats, concourent en réalité exactement à là même finalité.
«Si au moins...» le monde économique s'en tenait aux fondamentaux du modèle théorique en appliquant réellement les lois qui vont bien... S'agissant de préserver le bien commun face aux intérêts privés... Je crois que c'est ça qui donne du sens à la démocratie non....
En l’occurrence, il s'agit plutôt du monde politique, mais qu'importe...
le modèle théorique n'est qu'une façade rhétorique destinée à abuser l'opinion.
Je ne crois pas que l'état (n'importe quel état dit "démocratique") au travers de ses lois, se désintéresse du "bien commun": tout le problème est de savoir ce que l'on entend par "bien commun".
Le rôle que tient l'état est d'assurer un cadre favorable à la création de valeur (de "richesses", comme dirait P. Schutt, mais il y a une nuance importante!), or les intérêts particuliers des entreprises sont antagonistes entre-eux et laissés à leur libre jeu provoqueraient un rapide collapsus de l'ensemble; c'est pourquoi par ex. un état (italien en l'occurrence) impose des contraintes à cette usine de Tarente, car si l'intérêt à court terme de l'usine est de ne pas envisager d'investir pour préserver la santé de ses employés (elle peut en trouver facilement d'autres), on comprend que ce raisonnement ne fonctionne pas s'il est généralisé, c'est pourquoi l'état se doit d'intervenir, pas par bonté d'âme, mais parce qu'il est nécessaire de maintenir un niveau de santé suffisamment bon pour permettre le fonctionnement correct de la machine économique.
C'est pourquoi un compromis sera imposé entre les frais entraînés par les modifications et un niveau "acceptable" de pollution: les normes reflètent directement ce "savant" mélange.
En outre, il doit tenir compte des antagonismes sociaux et par des mesures "d'apaisement", lâcher un peu de lest pour préserver l'essentiel: c''est une considération qui, par nature, ne fait également pas partie de la vision de l'entreprise en question.
Il n'est donc pas exagéré de constater que l'état lutte contre l'intérêt privé immédiat pour mieux le favoriser à terme, et cela, sans qu'il le comprenne la plupart du temps.
C'est aussi pourquoi les subventions et sauvetages d'entreprises et tout ce qui est catalogué sous l'étiquette "sociale", quoique séparés dans leurs destinataires immédiats, concourent en réalité exactement à là même finalité.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Les affaires ne s'arrangent pas pour nos constructeurs automobiles français:
Source:
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202243988959-le-marche-auto-francais-plonge-de-11-4-en-aout-358087.php
Le marché automobile français, toujours durement touché par la crise, continue de chuter en août. Les constructeurs français ont encore une fois souffert davantage que les groupes étrangers. Renault a perdu 20,6 % et PSA Peugeot Citroën 10,6%.
Source:
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202243988959-le-marche-auto-francais-plonge-de-11-4-en-aout-358087.php
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Ce que tu rapportes, Jlt22 est à nuancer fortement: l’hexagone est un marché saturé et l'essentiel du développement des ventes se fait désormais à l'extérieur de l'Europe (source: le site officiel PSA).
C'est évidemment une vision à court terme, l'automobile ne pouvant se généraliser du fait des consommations directes et induites que ce mode de transport implique.
PSA Peugeot Citroën a choisi d’axer son expansion internationale sur la Chine, l’Amérique latine et la Russie. Sa stratégie de développement porte ses fruits puisque ce sont désormais 42 % des ventes du Groupe qui sont réalisées hors d’Europe, contre 39 % en 2010 et 32 % en 2009.
C'est évidemment une vision à court terme, l'automobile ne pouvant se généraliser du fait des consommations directes et induites que ce mode de transport implique.
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peugeot a bien commencé a fabriquer des moulin a café ... il a bien du changer plusieur fois pour devenir ce qu'il est aujourd'hui
le prix du petrole n'en finira pas de monter ... on finira bien par consommer moins de voiture
il est peu etre temps de fabriquer autre chose pour ne pas dependre uniquement d'une activité en perte de vitesse
et tant qu'a continuer dans les voiture il est urgent de faire des voitures legere et simple qu'un certain nombre de client demandent desesperement
il est difficile de voir un fabricant se plaindre de ne pas vendre assez , et qui continue a ignorer une partie des client potentiel !
le prix du petrole n'en finira pas de monter ... on finira bien par consommer moins de voiture
il est peu etre temps de fabriquer autre chose pour ne pas dependre uniquement d'une activité en perte de vitesse
et tant qu'a continuer dans les voiture il est urgent de faire des voitures legere et simple qu'un certain nombre de client demandent desesperement
il est difficile de voir un fabricant se plaindre de ne pas vendre assez , et qui continue a ignorer une partie des client potentiel !
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