Machaon devrait relire, mes propos portaient exclusivement sur la question du gel:
machaon a écrit :Quand au gel, rien n'indique que cette éolienne n'est pas sous les tropiques ou en zone hors gel...
Mais rien ne nous indiquait le contraire.
Comme c'était le truc qui crevait les yeux, je me suis permis de le dire. J'aurais pas dû?
machaon a écrit :les fondations sont recouvertes depuis par de la terre vegetal[e]
C'est exactement ce qu'il fallait faire (si ce n'est encore fait, mais je te fais confiance...).
machaon a écrit :De plus les coeff de dilatation de l'acier et du beton sont certes differents, mais c'est aussi le cas pour de nombreuses " fondations classique ou aeriennes", poutres precontraintes, chainages ,etc ... qui subissent constamment gel et degel avec en plus une hydrometrie changeante....sans cission à court terme.
Ta remarque sur ce probleme me semble interressante et fondée dans le cas mat autoportant , mais pas primordiale dans mon cas...
Mouarf, nous avons chez nous des
«Normes SIA» que d'autres pays nous envient (notre doyen était français...). C'est normal, nous avons un endroit où la température peut descendre jusqu'à -40°C (la Brévine). Donc un bon «pro» applique ce qu'il a appris, sans l'étaler dans les médias: point barre! Mais comme on est dans un forum, je vais dire le maximum que je peux dire...
Pour régler ces problèmes, il est possible de procéder (de mémoire, je ne pratique plus) par différents moyens:
1) d'abord, les photos sont trompeuses, on ne sait j'amais quelle est la réalité du terrain sans y être allé soi-même! (C.f. conditions saturées mais exposées ou non-exposées etc...)
2) les posteurs dans les forums ont beau racconter tout ce qu'ils veulent, le premier réflexe est prudence/méfiance. Je ne vous connais pas et vous non-plus, même si à priori, on ne doit considérer personne comme un affabulateur (mais on en voit tellement, vu que l'on a même un spécimen sur ce forum, qui se prétend physicien, mais ne connaît pas la loi de masse, confond isolation accoustique et correction accoustique, et ne débusque même pas les énormités que j'ai sciemment écrites plus haut! Alors que lui, se permet d'avoir un avis sur «la question» en ayant des données manquantes aux problèmes lol... à titre d'exemple on fait mieux)...
3) cette remarque est donc justifiée, mais d'abord il y a des «classes d'exposition» des bétons! Ensuite il n'y a pas QUE le béton qui rentre en ligne de compte dans les questions de gel/dégel: mais avant tout l'environnement immédiat (qui doit être contrôlé par un drainage pour les bétons enfouis) tel que les eaux de ruissellement, qui s'accumulent dans le sol et peuvent provoquer une rupture, car le gel peut également «prendre» sur et dans le béton, par phénomène de capilarité! (Ce qui n'est pas ou peu le cas pour les exemples que vous citez). Or d'après ce que j'ai vu sur les photos, je n'y ai pas vu de draînage. Comme j'ignore tout du site, je ne peux que réitérer. Bien que en effet, je confirme que ces fondations fonctionnent aussi et surtout en compression eu égard à la précision du poids de la nacelle (alors que j'avais lu le poids de 3,8t, mais je présume que cela comprenait le poids du mat inclu...). Mais ceci n'est pas un scoop, vu que c'est le propre du béton que de
supporter les efforts de compression, sans même qu'il y aie besoin de mettre d'armature! Donc vous dites qu'il n'y a pas d'efforts de torsion ou de cisaillement, mais vous y mettez des armatures... Hum! Je ne sais pas si vous voyez la contradiction dans le raisonnement. Donc oui en effet, il était nécessaire de mettre des armatures, car à 2 mètres de hauteur (si on admet une force de 300 kg au sommet sous la pression du vent, ou d'un retour de vent, et le poids de 3,8t au total) vous aurez à 2 mètres de hauteur un moment de ~3,5t (sans haubans
je fais un peu comme ces revues électroniques qui mettent des grosses erreurs dans les circuits, pour que les novices ne puissent pas s'approprier les données et faire le montage, donc faites toujours gaffe à ce que j'écris...).
4) cette remarque est justifiée, mais d'abord il faut un mélange du béton au top, et pour ça on utilise un pervibrateur: rien indique que ça a été le cas! Et puis il y a le suivi du chantier, la confiance de l'entreprise et le gars qui a fait le travail, etc...
5) ne connaissant pas votre cas particulier, hormis quelques données — et même si vous nous disiez tout je ne voudrais pas le savoir et ne prendrais pas position — je ne pouvais donc pas m'avancer.
6) il y a plusieurs moyen pour résoudre les questions de résistance au gel dans le béton: sauf BPE livré par camion benne rotative (ce qui évite la sélection des agrégats jusqu'au chantier... et dès lors le mélange est «étudié pour»), nous mettons des adjuvants et additifs pour béton comme des agents bullants (introduit dans l'eau de gâchage jusqu'à ~ 1%) créant des milliards de bulles d'air microscopiques, avec l'isolant le moins cher du marché...
7) la Physico-mécanique des matériaux cimentaires soumis au gel-dégel, fait l'objet d'études très poussées qui ne peuvent se résumer dans un forum. Notre chimiste en sait quelque chose! Comme les phénomènes de ségrégation, la capilarité (que les adjuvants permettent d'éviter tout en donnant une meilleure «ouvrabilité».)
les ouvrages soumis à l'air, ne sont que rarement soumis aux contraintes des fondations (accumulation d'eau, dans un premier stade, puis gel...), il n'y a guère que les pluies givrantes qui ne provoquent pas de telles accumulations, donc n'ont qu'une action superficielle. Mais on prend quand-même des précautions chaque fois qu'il y a possibilité d'accumulation d'eau de ruisselement ou autre provenance, comme pour les barrages, les digues et réservoirs, les pistes d’aéroports et béton routiers, les bétons mis en œuvre en montagne, les ouvrages d'art et les structures en béton de masse...
Donc je le ré-répète:
Obamot a écrit :j'ai déjà dit que je ne m'avançais pas sur les calculs de structure dans le détail (je ne l'ai jamais fait et ne le ferai jamais dans un forum
Dailleurs je ne crois pas qu'aucun ingé ne fasse ça sur la toile...! Si à la suite de ses conseils un ouvrage devait tomber,
la responsabilité est pénale!Donc ne comptes pas trop sur moi pour valider ton approche. Mais au moins mantenant je suis un peu plus rassuré, puisque chacun peut déduire au vu de tes propos, que tu sembles avoir bien étudié la question! ;)
machaon a écrit :Obamot a écrit :" la force du vent... multipliée par le poids de l'éolienne et du mat en fonction de sa hauteur?" "Mais j'aimerais bein voir la geule de ceux-ci après une tempête après une poussée de 50t, ....."
50 Tonnes ??? D'ou sors tu ce chiffre ? 3,5 ????x12 m
Je n'ai sorti AUCUN chiffre utilisable jusqu'à présent (pour les raisons évoquées, il faut me relire
).
machaon a écrit :Le poids de la nacelle n'a pratiquement aucune importance sur le vol des fondations et ne travaille qu'en compression sur le mat et les fondations (tant que le mat est vertical) . Ce qui compte c'est la force LATERALE [b(]trainée) [/b] exercée par l'ecoulemnet du vent sur le mat et éolienne qui tend a les faire basculer. Elle augmente au carré de la vitesse du vent (Fx=1/2ro.S.Cx.V2)
Celle ci n'est autre que la somme de la "trainée" du mat aditionnée de la trainée de la surface du disque rotor de l'éolienne
Pas de détail, déjà vu plus haut, mais en effet, il y a du raisonnement.
machaon a écrit :En effet ,dans le cas d'un mat haubanné[/il n'y a pas d'effet de bras de levier sur l'embase du mat ( nous ne sommes pas dans le cas d'un encastrement simple) car les haubans reprennent en traction pure la majorité des efforts dus à la trainée globale x sin angle des haubans (45°).
D' ailleur les mats antennes en poutre trellis haubannés (+de 150Mde hauteur) ou certains mat de voilier , sont montés sur une embase rotule articulé et les fondations tres legeres travaillent uniquement a la compression (épontilles sur un simple boulon inox A4 diam 12MM, pour les voiliers).
Seuls les haubans reprennent les efforts lateraux , et le mat la compression.
C'est aussi le cas pour la majorité des eoliennes autoconstruites par l 'asso Tieole (mat 18m triplehaubannage)
Le volume et la surface du socle n'ont d importance que dans le cas d'un mat simple NON haubanné.
1) Je n'aurais pas conclu ainsi, même si il y a de l'idée. Déjà par manque de données.
2) J'avais déjà donné la formule (force "x" bras de levier, sans tenir compte des haubans, j'avoue). J'avais appliqué la formule volontairement erronée de 3,8t X 12m = 45,6 t (i.e. 50t). Il va de soit que c'était à titre purement exemplatif, vu que je n'avais pas les éléments en mains.
Donc désolé et sans rancune aucune!
machaon a écrit :je m'etonne , vu la proffession et les etudes d'obamot , qu'il ait des applications "décalée "des principes de meca statique et autre?
et s'il pouvait nous faire partager son mode de calcul pour son socle beton.... on pourrait apprendre!
Et maintenant, c'est vu?
machaon a écrit :pour une fois , dedeleco critique peu !!! voir meme felicite !!!(c'est asez rare pour le noter)
Je ne crois pas que quelqu'un qui a à peine vingt posts dans ce forum, peut se permettre de donner un «avis pertinent» sur ce qu'il s'y passe réellement... Et par ailleurs, il n'a pas bien lu.
C'est bien beau ce se faire carresser dans le sens du poil, mais
donner un avis alors qu'on a des données manquantes et que l'on se prétend physicien, montre à quel point Dedeleco est un danger public!
PS: il n'est plus possible dans ce forum de dire quoi que ce soit sans se faire censurer par Dedeleco. J'avais pris le parti de ne pas répondre, mais ce ne sera guère possible tout le temps!