Ahmed a écrit :
Bien sûr, l'affect est important concernant la forêt, et cela me semble justifié, car en quoi cela serait-il préférable de juger uniquement en terme d'utilité?
Va bien falloir avoir un débat le plus factuel possible sur nos choix énergétiques... Les énergies fossiles et le réchauffement climatique ou le gaz de schiste et ses "petits problèmes" possibles ou les éoliennes qui abiment le paysage et "ronronnent" un peu ou le photovoltaïque qui amoche nos belles toitures de tuiles rouge ou l'hydraulique qui inonde des allées ou le nucléaire et son risque Tchernobyl/Fukushima ou la biomasse ligneuse et la déforestation ou la biomasse annuelle et le risque d'affamer les pauvres ou le biométhane et les cultures énergétiques qui affament...
Bref, y'a toujours quelque chose qui cloche !
Enfin, ce sera donc un peu de tout ça... Le moins possible...
Je relance le débat "chauffage aux pellets". Je chauffe ma maison avec environ 4,5 tonnes par an. Cela représenterait un gros arbre par an !!!
Un peu de Wikipédia :
D'après les cinq dernières campagnes annuelles d'inventaire réalisée par l'inventaire forestier national de 2007 à 20111 sur l'ensemble du territoire français, la forêt en France métropolitaine représente 16,3 millions d'hectares, soit un taux de boisement de 29,7 %...
En métropole, le taux de boisement a fortement augmenté depuis le xixe siècle grâce à d'importants efforts de reboisement...
Quelques chiffres-clés :
Alors qu’elle couvrait encore la quasi-totalité du territoire autour de l’an 400 (Jules César parle dans "la Guerre des Gaules" de la « Gaule chevelue »), la forêt française ne compte plus que 8 à 9 millions d'hectares au milieu du xixe siècle : cela correspond à l'expansion maximale des terres agricoles et de la population rurale, avant le début de l'exode rural ;
11 millions d'hectares en 1950 : la forêt a gagné un peu, mais l'absence de mécanisation et le maintien de fortes densités agricoles limite le mouvement de déprise agricole et d'abandon ;
16,3 millions d'hectares en moyenne 2009 : la mécanisation a entraîné une rétractation de l'agriculture sur les portions potentiellement les plus productives ou facilement mécanisables.
En France métropolitaine, en 2011, le volume sur pied est de 2,5 milliards de mètres cubes.
La production biologique annuelle en volume des arbres vifs s’élève pour la France à 86,4 millions de mètres cubes en moyenne sur la période 2006-20101. Elle est de 51,9 Mm³ pour les feuillus et de 34,5 Mm³ pour les conifères.
Bref, s'il n'y avait que le chauffage à pellets avec des chaudières à haut rendement, la production annuelle serait assez voisine de la consommation de 15 à 17 millions de ménages (en gros, mes 4,5 tonnes, c'est 5 ou 6 mètres cubes...) ! Etonnant, non ????
Là, on ne "détruirait" aucune forêt : on collecterait ce qui repousse ! [même si évidement la gestion par parcelles consiste à "raser" telle parcelle tous les 25 à 50 ans... et à replanter]
C'était juste une réflexion que je voulais partager. Pas popur avoir raison. Jusdte pour montrer que la forêt n'est pas prêt de disparaître !