Bonjour,
Le journal le Monde cite un nouvel ouvrage de Jared Diamond
A faire lire à ceux qui ne croient pas que l'homme peut se tuer en massacrant son environnement comme actuellement.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... L-32280308
Bonne lecture....
L'homme, cet animal suicidaire
-
- J'ai posté 500 messages!
- Messages : 660
- Inscription : 01/12/09, 00:20
- Localisation : R.alpes
- x 425
L'homme, cet animal suicidaire
0 x
Les habitudes du passé doivent changer,
car l'avenir ne doit pas mourir.
car l'avenir ne doit pas mourir.
- sen-no-sen
- Econologue expert
- Messages : 6875
- Inscription : 11/06/09, 13:08
- Localisation : Haut Beaujolais.
- x 790
Très intéressant,merci!
Néanmoins,il est assez facile de faire un constat des dégradations, c'est d'ailleurs très à la mode (voir les films "Home" ou "Le syndrome du Titanic").
Le problème se pose quand il s'agit de parler des solutions.
Bien souvent on nous montre des éoliennes, des panneaux solaires,très jolie tout cela,mais c'est une vision très réductrice des problèmes sociétaux et environnementaux.
Néanmoins,il est assez facile de faire un constat des dégradations, c'est d'ailleurs très à la mode (voir les films "Home" ou "Le syndrome du Titanic").
Le problème se pose quand il s'agit de parler des solutions.
Bien souvent on nous montre des éoliennes, des panneaux solaires,très jolie tout cela,mais c'est une vision très réductrice des problèmes sociétaux et environnementaux.
0 x
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
-
- Econologue expert
- Messages : 12684
- Inscription : 25/02/08, 18:54
- Localisation : Bourgogne
- x 3373
Très juste!
Il ne faut pas tomber dans le panneau (sic), l'énergie "verte", c'est d'abord un doublon qui s'ajoute aux méthodes habituelles, dans le but de faire tourner un peu plus la machine économique.
Contrairement à ce qui est affirmé dans Le Monde, d'autres (très peu nombreux, il est vrai) que D. Jared ont écrit que le passage du paléolithique au néolithique ne constituait pas le progrès célébré par l'orthodoxie; ainsi M. Salhins , dans son ouvrage: "Age de pierre, âge d'abondance".
Il ne faut pas tomber dans le panneau (sic), l'énergie "verte", c'est d'abord un doublon qui s'ajoute aux méthodes habituelles, dans le but de faire tourner un peu plus la machine économique.
Contrairement à ce qui est affirmé dans Le Monde, d'autres (très peu nombreux, il est vrai) que D. Jared ont écrit que le passage du paléolithique au néolithique ne constituait pas le progrès célébré par l'orthodoxie; ainsi M. Salhins , dans son ouvrage: "Age de pierre, âge d'abondance".
0 x
"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
-
- Econologue expert
- Messages : 20065
- Inscription : 29/10/10, 13:27
- Localisation : bourgogne
- x 3845
dans les années 60 deux auteurs décrivaient cet état économico-écologico-social futur. Nous sommes en plein dedans et leurs ouvages n'ont pas pris une ride:" La danse avec le diable" de Gunther Schwab et "le Jugement Dernier" de Gordon Rattray Taylor. Et le diable semble avoir une bonne longueur d'avance!
0 x
-
- Econologue expert
- Messages : 12684
- Inscription : 25/02/08, 18:54
- Localisation : Bourgogne
- x 3373
Il a été reproché à D. Jared beaucoup de choses, notamment une vision trop causale de la géographie (et des ressources qui lui sont liées).
Je trouve qu'il semble effectivement sous-estimer le facteur culturel. C'est flagrant si l'on prend l'exemple de la Chine ancienne: les connaissances techniques étaient relativement développées (par rapport aux autres régions du monde à la même époque) et pourtant elle n'a pas évolué du tout selon notre modèle (d'accord, elle s'est rattrapée ensuite, mais par imitation et après des mutations culturelles importantes).
Ainsi, l'exploitation du charbon qui aurait pu être plus intensive, ne s'est faite que superficiellement à cause d'un tabou.
Autre exemple, la poudre n'a été utilisée qu'à des fins ludiques alors que l'usage militaire est assez évident mais contraire au code d'honneur...
Je trouve qu'il semble effectivement sous-estimer le facteur culturel. C'est flagrant si l'on prend l'exemple de la Chine ancienne: les connaissances techniques étaient relativement développées (par rapport aux autres régions du monde à la même époque) et pourtant elle n'a pas évolué du tout selon notre modèle (d'accord, elle s'est rattrapée ensuite, mais par imitation et après des mutations culturelles importantes).
Ainsi, l'exploitation du charbon qui aurait pu être plus intensive, ne s'est faite que superficiellement à cause d'un tabou.
Autre exemple, la poudre n'a été utilisée qu'à des fins ludiques alors que l'usage militaire est assez évident mais contraire au code d'honneur...
0 x
"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
-
- Econologue expert
- Messages : 30016
- Inscription : 22/08/09, 22:38
- Localisation : regio genevesis
- x 5969
Puisqu'on parle de l'apocalypse et de la bible... Il n'y a pas que celle-ci quand même...
L'homme pourrait éventuellement s'en sortir, si il était capable de se prendre en charge vraiment tout seul (et non pas parce qu'il y serait contraint... comme c'est généralement le cas aujourd'hui.)
Pourquoi cette question? Parce que si l'humanité va vers la décroissance, je crains fort qu'il n'y ait pas du travail pour tous, et dans ce cas, il vaudrait mieux qu'il parvienne à s'occuper positivement, plutôt que de se détruire. Sinon ça pourrait faire un carnage amah...
Si toutefois il n'y arriverait pas, alors non, il ne serait pas en mesure d'assurer la perénité des immenses richesses encore présente sur la planète, ni de facto celle de notre espèce...
Hors il y a bien des chances qu'il y parvienne. Il pourrait y arriver en revoyant les programmes d'enseignement dans les écoles. Ce serait une première étape après une période de prise de conscience!
Sans être pessimiste, l'un dans l'autre, il faudrait plusieurs petits miracles quand même.
La question est: que faudrait-il – excepté de se faire guider par un dogme – pour qu'il en arrive à faire les «états généraux de la planète» et prendre les mesures qui s'imposent. Puis qu'ils se mette au travail dans cette direction? Alors qu'il n'est actuellement pas même capable de résoudre globalement tous les problèmes de base! Et là, je n'en ai aucune idée à cet instant!
L'homme pourrait éventuellement s'en sortir, si il était capable de se prendre en charge vraiment tout seul (et non pas parce qu'il y serait contraint... comme c'est généralement le cas aujourd'hui.)
Pourquoi cette question? Parce que si l'humanité va vers la décroissance, je crains fort qu'il n'y ait pas du travail pour tous, et dans ce cas, il vaudrait mieux qu'il parvienne à s'occuper positivement, plutôt que de se détruire. Sinon ça pourrait faire un carnage amah...
Si toutefois il n'y arriverait pas, alors non, il ne serait pas en mesure d'assurer la perénité des immenses richesses encore présente sur la planète, ni de facto celle de notre espèce...
Hors il y a bien des chances qu'il y parvienne. Il pourrait y arriver en revoyant les programmes d'enseignement dans les écoles. Ce serait une première étape après une période de prise de conscience!
Sans être pessimiste, l'un dans l'autre, il faudrait plusieurs petits miracles quand même.
La question est: que faudrait-il – excepté de se faire guider par un dogme – pour qu'il en arrive à faire les «états généraux de la planète» et prendre les mesures qui s'imposent. Puis qu'ils se mette au travail dans cette direction? Alors qu'il n'est actuellement pas même capable de résoudre globalement tous les problèmes de base! Et là, je n'en ai aucune idée à cet instant!
0 x
-
- Econologue expert
- Messages : 4075
- Inscription : 12/01/07, 08:18
- x 4
Bonjour,
Ce titre de discussion m'interpelle.
Et je ne suis pas trop d'accord:
Encore ce matin, je lisais une infos qui parlait de lobbys et de l'union européenne (les mandataires de l'union européenne reçoivent beaucoup de mail des industriels, avec leur conséquences)
Pour moi, ce ne sont pas les petites gens qui dirigent le monde, mais bien ceux qui ont l'argent, et donc le pouvoir.
Ce sont eux les responsables de notre "suicide" écologique planétaire.
Ce titre de discussion m'interpelle.
Et je ne suis pas trop d'accord:
Encore ce matin, je lisais une infos qui parlait de lobbys et de l'union européenne (les mandataires de l'union européenne reçoivent beaucoup de mail des industriels, avec leur conséquences)
Pour moi, ce ne sont pas les petites gens qui dirigent le monde, mais bien ceux qui ont l'argent, et donc le pouvoir.
Ce sont eux les responsables de notre "suicide" écologique planétaire.
0 x
L'homme est par nature un animal politique (Aristote)
-
- Econologue expert
- Messages : 30016
- Inscription : 22/08/09, 22:38
- Localisation : regio genevesis
- x 5969
Idem: Le_Juste_Milieu, aussi de ton avis... Ça m'a fait d'ailleurs pas mal fait cogiter
... donc je poursuis sur le — que faudrait-il faire, pour que le pouvoir change de camp — avec, notamment l'exemple de la Chine donné par Ahmed et dans la perspective de ce que tu viens de dire (il va sans dire que cela devrait être sur la base d'un tout autre modèle fondé sur une philosophie compatible, bien suivie et pérenne eu égard au changement requis), ainsi – comme il en a été de tout temps – seule les populations avec une « culture forte », (j'entends par là bien ancrée dans la vie de tous les jours) auraient des chances de parvenir à trouver l'équilibre nécessaire, qui permettrait une réforme de la société acuelle du «on va droit dans le mur, tout droit... mais laisser- nous faire: tout est sous contrôle»
Car contre toute attente dans le monde occidental, les chinois y sont bien parvenus, au prix de plusieurs révolutions successives et à force d'abnégation, alors qu'on disait le communisme voué aux gémonies... Le fait est qu'ils ont su s'adapter, alors qu'on les disaient archaiques, etc... Il n'y a donc pas que du pessimisme!
Chaque société en mutation est forcée de passer plusieurs caps. Et si tant est que nos sociétés sortent du modèle théorique actuel (imposé par une culture à l'origine militaire, comme pour beaucoup), nous avons déjà presque tout «réalisé» (le bien comme le pire)... ainsi les conditions idoines pour réuissir une transition favorable, nous les connaissons déjà, il suffirait de les appliquer... appliquer ce qui reste de "bien" de nos acquis passés ayant survécu jusqu'à aujourd'hui. J'en donne quelques unes, avec au centre 1) l'analyse des causes 2) l'étude des moyens pour parvenir aux objectifs éconologiques:
— l'éducation, de manière générale et primordiale;
— et forcément l'étude du background, soit des civilisations et de l'histoire, pour éviter le négationisme; (lol)
— la vraie justice au travers du législatif, à fortiriori la démocratie, et forcément un programme à développer dans le monde professionnel;
— la possibilité de donner à chacun la possibilité d'accéder à un «vrai job» – mais sur d'autres bases qu'actuellement;
— créé une organisation sociale et des institutions indépendant des contraintes économiques (c'est déjà le cas dans une large mesure, mais cela est caché par hypocrisie).
— développer la notion de budget, mais pas selon le paradigme actuel à court terme (sinon on se dirige vers une société utopiste dans les deux tendance du terme: et au plan du gaspi ad vitam eternam... ou sur le plan d'une déconnexion d'avec la réalité comptable ... à moins de réinventer toute la finance, il faut voir l'économie «autrement», mais sans pour autant rejeter la notion d'optimisation des «moyens»...!)
— que nonobstant le fameux «job», il soit permis à chacun d'exercer une activité utile à la société (je rappelle le grand paradoxe, celui dans lequel les gens qui n'ont pas de job actuellement, sont exclu de la société, sont poussés à la délinquance, finissent par se retrouver en prison, dans laquelle ils peuvent enfin accéder à un ...job! C'est un comble non?);
— ainsi que soit inscrit dans la Constitution de chaque état, l'accès au travail de façon digne, est je pense une règle qui devrait être fondamentale!
— l'accès aux soins de santé pour tous, passant par une «Culture de prévention», avec la refonte des lois dans cette direction (et à fortiriori la refonte du Codex alimentarius vers cet objectif);
— une redéfinition des enjeux stratégique de l'industrie, devrait alors suivre de facto, pour répondre à des besoins différents, ce ne serait donc pas la fin de «l'activité économique», loin s'en faut;
— l'accès à la culture, à la philosophie, au développement et à la prise en compte des coutumes, avec en parallèle une approche laique des mouvements religieux [si, si... vous avez bien lu, un cadre légal et impartial laic offert à tous les mouvements, pour que les croyances puissent s'exercer librement, sans persécution mais évidemment dans lequel aucune contrainte exercée sur les membres respectifs ne seraient tolérées, pas plus que les dérives sectaires... ou les mouvements motivés par le lucre... Il faudrait dans ce cadre, revoir et adapter certaines pratiques au sein même des mouvements dominants actuels... Avec de beaux débats théologiques en perspective ] soit dit en passant, de la culture vivante fondée sur l'étude des civilisations et leur convergeances, alors que les dogmes acutels poussent aux divergeances! Mais c'est perso.
— l'accès à la science, serait également revu. Un cadre idéal serait établit pour la recherche fondamentale, puisqu'elle ne serait plus valorisée presque qu'exclusivement sur l'aulne du dogme de ses applications dans un but exclusif de «rentabilité» (bien que ce point ne saurait disparraître totalement);
... et ainsi de suite.
En bref, et en quelque sorte, if faudrait recoller les morceaux de «l'émiettement actuel» ce qui serait éventuellement possible, puisque fondé sur d'autres valeurs...
Ainsi, l'humain ne serait plus amené à travailler directement pour de l'argent, piusque son travail, il ne pourrait plus le «perdre». Certes il pourrait en laisser un bon, pour un moins bon (ou un bon pour un autre plus valorisant...)... Mais il serait toujours actif «socialement» pour les autres. Ainsi, en fin de compte, la motivation des gens pourrait se faire sur d'autres bases! Par exemple, moins le salaire serait élevé, plus la personne serait estimée, mais plus elle aurait également accès à ce qui lui est nécessaire par un troc autre que simplement pécunier (par une unité de valeur non capitalisable et non transmissible à trouver... Quelque chose avec lequel les étudiants pourraient payer leus études, les femmes enceintes subvenir à leurs besoins, ou les handicapés trouver les moyens d'obtenir leurs prothèses, etc... Cela pourrait être fondé sur le «don» cher à Bernardd. Mais ce serait un «don» quantifiable dans une échelle encore à imaginer... ^^ ).
L'humain serait en effet amené à «donner de la valeur» à autre chose que ce que propose le modèle théorique actuel... Le «nerf de la guerre», pourrait être «la compétence» (une sorte de mix entre connaissance et expérience). Le «besoin de reconnaissance» défini comme tel par Maslow, pourrait laisser place au «besoin social d'appartenance» qui pourrait prendre la place au haut de sa pyramide des besoins, puisque sa place dans la société ne serait plus conditionnée par un «besoin (perpétuel) de développement», puisque la position individualiste serait reléguée au second rang, afin de céder le pas à une position plus enviable dans le «groupe social» avec forcément une motivation plus élevée que celle qu'offre l'argent. La perspective et sa finalité dans le monde serait donc complètement différente!
L'activité politique pourrait alors changer radicalement de cap — et elle le ferait naturellement — la corruption disparraîtrait éventuellement d'elle-même: parce que tout simplement l'apât du «gain» aurait changé de camp et deviendrait purement secondaire...
Voilà, je voulais donner une note plus heureuse a un fil nous dirigeant vers un avenir bien sombre... Une note d'espoir...! Une note pour nous dire que: oui, tous les futurs sont possible, il suffit de choisir (comme l'a si bien rappelé ailleurs Sen_No_Sen je crois...)
Il va falloir assumer notre maturité (pour faire court)
... donc je poursuis sur le — que faudrait-il faire, pour que le pouvoir change de camp — avec, notamment l'exemple de la Chine donné par Ahmed et dans la perspective de ce que tu viens de dire (il va sans dire que cela devrait être sur la base d'un tout autre modèle fondé sur une philosophie compatible, bien suivie et pérenne eu égard au changement requis), ainsi – comme il en a été de tout temps – seule les populations avec une « culture forte », (j'entends par là bien ancrée dans la vie de tous les jours) auraient des chances de parvenir à trouver l'équilibre nécessaire, qui permettrait une réforme de la société acuelle du «on va droit dans le mur, tout droit... mais laisser- nous faire: tout est sous contrôle»
Car contre toute attente dans le monde occidental, les chinois y sont bien parvenus, au prix de plusieurs révolutions successives et à force d'abnégation, alors qu'on disait le communisme voué aux gémonies... Le fait est qu'ils ont su s'adapter, alors qu'on les disaient archaiques, etc... Il n'y a donc pas que du pessimisme!
Chaque société en mutation est forcée de passer plusieurs caps. Et si tant est que nos sociétés sortent du modèle théorique actuel (imposé par une culture à l'origine militaire, comme pour beaucoup), nous avons déjà presque tout «réalisé» (le bien comme le pire)... ainsi les conditions idoines pour réuissir une transition favorable, nous les connaissons déjà, il suffirait de les appliquer... appliquer ce qui reste de "bien" de nos acquis passés ayant survécu jusqu'à aujourd'hui. J'en donne quelques unes, avec au centre 1) l'analyse des causes 2) l'étude des moyens pour parvenir aux objectifs éconologiques:
— l'éducation, de manière générale et primordiale;
— et forcément l'étude du background, soit des civilisations et de l'histoire, pour éviter le négationisme; (lol)
— la vraie justice au travers du législatif, à fortiriori la démocratie, et forcément un programme à développer dans le monde professionnel;
— la possibilité de donner à chacun la possibilité d'accéder à un «vrai job» – mais sur d'autres bases qu'actuellement;
— créé une organisation sociale et des institutions indépendant des contraintes économiques (c'est déjà le cas dans une large mesure, mais cela est caché par hypocrisie).
— développer la notion de budget, mais pas selon le paradigme actuel à court terme (sinon on se dirige vers une société utopiste dans les deux tendance du terme: et au plan du gaspi ad vitam eternam... ou sur le plan d'une déconnexion d'avec la réalité comptable ... à moins de réinventer toute la finance, il faut voir l'économie «autrement», mais sans pour autant rejeter la notion d'optimisation des «moyens»...!)
— que nonobstant le fameux «job», il soit permis à chacun d'exercer une activité utile à la société (je rappelle le grand paradoxe, celui dans lequel les gens qui n'ont pas de job actuellement, sont exclu de la société, sont poussés à la délinquance, finissent par se retrouver en prison, dans laquelle ils peuvent enfin accéder à un ...job! C'est un comble non?);
— ainsi que soit inscrit dans la Constitution de chaque état, l'accès au travail de façon digne, est je pense une règle qui devrait être fondamentale!
— l'accès aux soins de santé pour tous, passant par une «Culture de prévention», avec la refonte des lois dans cette direction (et à fortiriori la refonte du Codex alimentarius vers cet objectif);
— une redéfinition des enjeux stratégique de l'industrie, devrait alors suivre de facto, pour répondre à des besoins différents, ce ne serait donc pas la fin de «l'activité économique», loin s'en faut;
— l'accès à la culture, à la philosophie, au développement et à la prise en compte des coutumes, avec en parallèle une approche laique des mouvements religieux [si, si... vous avez bien lu, un cadre légal et impartial laic offert à tous les mouvements, pour que les croyances puissent s'exercer librement, sans persécution mais évidemment dans lequel aucune contrainte exercée sur les membres respectifs ne seraient tolérées, pas plus que les dérives sectaires... ou les mouvements motivés par le lucre... Il faudrait dans ce cadre, revoir et adapter certaines pratiques au sein même des mouvements dominants actuels... Avec de beaux débats théologiques en perspective ] soit dit en passant, de la culture vivante fondée sur l'étude des civilisations et leur convergeances, alors que les dogmes acutels poussent aux divergeances! Mais c'est perso.
— l'accès à la science, serait également revu. Un cadre idéal serait établit pour la recherche fondamentale, puisqu'elle ne serait plus valorisée presque qu'exclusivement sur l'aulne du dogme de ses applications dans un but exclusif de «rentabilité» (bien que ce point ne saurait disparraître totalement);
... et ainsi de suite.
En bref, et en quelque sorte, if faudrait recoller les morceaux de «l'émiettement actuel» ce qui serait éventuellement possible, puisque fondé sur d'autres valeurs...
Ainsi, l'humain ne serait plus amené à travailler directement pour de l'argent, piusque son travail, il ne pourrait plus le «perdre». Certes il pourrait en laisser un bon, pour un moins bon (ou un bon pour un autre plus valorisant...)... Mais il serait toujours actif «socialement» pour les autres. Ainsi, en fin de compte, la motivation des gens pourrait se faire sur d'autres bases! Par exemple, moins le salaire serait élevé, plus la personne serait estimée, mais plus elle aurait également accès à ce qui lui est nécessaire par un troc autre que simplement pécunier (par une unité de valeur non capitalisable et non transmissible à trouver... Quelque chose avec lequel les étudiants pourraient payer leus études, les femmes enceintes subvenir à leurs besoins, ou les handicapés trouver les moyens d'obtenir leurs prothèses, etc... Cela pourrait être fondé sur le «don» cher à Bernardd. Mais ce serait un «don» quantifiable dans une échelle encore à imaginer... ^^ ).
L'humain serait en effet amené à «donner de la valeur» à autre chose que ce que propose le modèle théorique actuel... Le «nerf de la guerre», pourrait être «la compétence» (une sorte de mix entre connaissance et expérience). Le «besoin de reconnaissance» défini comme tel par Maslow, pourrait laisser place au «besoin social d'appartenance» qui pourrait prendre la place au haut de sa pyramide des besoins, puisque sa place dans la société ne serait plus conditionnée par un «besoin (perpétuel) de développement», puisque la position individualiste serait reléguée au second rang, afin de céder le pas à une position plus enviable dans le «groupe social» avec forcément une motivation plus élevée que celle qu'offre l'argent. La perspective et sa finalité dans le monde serait donc complètement différente!
L'activité politique pourrait alors changer radicalement de cap — et elle le ferait naturellement — la corruption disparraîtrait éventuellement d'elle-même: parce que tout simplement l'apât du «gain» aurait changé de camp et deviendrait purement secondaire...
Voilà, je voulais donner une note plus heureuse a un fil nous dirigeant vers un avenir bien sombre... Une note d'espoir...! Une note pour nous dire que: oui, tous les futurs sont possible, il suffit de choisir (comme l'a si bien rappelé ailleurs Sen_No_Sen je crois...)
Il va falloir assumer notre maturité (pour faire court)
0 x
Revenir vers « Société et philosophie »
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 107 invités