chatelot16 a écrit :
huile vegetale a la place de gazole ? pas une solution generalisable de remplacement du petrole ... mais pour l'agriculteur producteur de colza ou tournesol , quand le cours de vente de ses graine est trop bas , au lieu de se laisser rouler par l'offre et la demande en vendant a vil prix , il l'utilise comme carburant ! ou est le problème ?
Le problème n'est évidemment pas que ton petit agriculteur... etc... Bien évidemment.
Le problème est quand :
a) des "écolos", sans réflexion approfondie (sur le système, sur l'impact global, sur la possibilité d'étendre à large échelle...) pensent avoir trouvé LA solution (relire ce qui a été écrit sur les HVB !), que dis-je LA SOLUTION MIRACLE !!!
b) des technocrates "yaka" engagent des systèmes de subvention qui conduisent des entreprises dans des impasses, financent des programmes de recherche lourds et couteux qui débouchent sur rien...
c) des hommes politiques votent des lois inapplicables, ou qui génèrent des gouffres financiers publics...
d) que finalement, cette "technique" avorte, que celui qui y a cru se retrouve le bec dans l'eau (regarde ceux qui ont investi dans une C3 GNV !)
Donc je n'ai rien contre ton petit agriculteur qui met son HVB dans son tracteur !
Je conseille de réfléchir, avant de s'emballer, pour s'avoir si on peut étendre ou "généraliser" à large échelle...
Par rapport à l'injection sans autorisation :
a) bien entendu, il y a de la marge !
b) néanmoins, imaginons un lotissement de "bord de ville", avec quelques centaines de maisons, pas d'usines, magasins... vide le jour.
c) imaginons dans 10 ans, le prix d'életcricité ayant doublé ; celui des panneaux encore divisée par 3 : les gens ne vont plus se contenter de quelques centaines de Wc ; ils vont essayer de couvrir "une part substantielle" de leur consommation ; ils vont donc aussi "injecter" des puissances perdues plus importantes entre 11 h et 15 h, dans ce lotissement vide !
d) alors va se poser un autre "grand classique" des réglementations mal appliquées : lui a eu "droit" / moi je ne l'ai plus : pourquoi ? [en effet, les 1ers auront un approvisionnement moins cher qu'on va refuser aux autres ?] Va se poser la question des "droits acquis" [quand il y a une personne qui pose un mobil-home près de telle plage - où est le problème ? quand cela devient un lotissement illégal, tu connais les difficultés pour remettre de l'ordre, lutter contre le mitage du paysage, etc...]
Voilà quelle est ma réflexion. Pas interdire. Faire des choses raisonnables, et d'une manière réfléchie, organisée, équitable. Et cela suppose de se poser la question que je pose.