Ahmed bonjour
Les camps de la mort ne servaient pas qu'à l'extermination physique des personnes, ils étaient le cadre de sévices et d'humiliations visant à nier (tuer) la dignité humaine des détenus, ce qui me semble une circonstance particulièrement aggravante de cette industrialisation du meurtre.
C’est exact ! l’être humain réuni en lui-même le meilleur et le pire et lorsque le pire s’exprime cela devient innommable. Mais, ainsi que tu l’exprimes, c’est une circonstance
aggravante, ce qui en terme judiciaire consiste à ajouter à un délit reconnu, un plus comme la préméditation par exemple, mais avec ou sans circonstances aggravantes, c’est et ça reste un délit.
Même chose pour le meurtre animal, le désir de la mort et de la souffrance à un coté jouissif que l’on retrouve accentué dans la chasse (plaisir) ou la tauromachie par exemple (ou anciennement les jeux du cirque) ce qui souligne que ce n'est pas le sujet ou l'objet qui importe, mais l'esprit qui anime celui qui est assoiffé de voir couler le sang (celui des autres en général, c'est moins douloureux!), ce désir morbide qui relève de la psychanalyse.
De même, les conditions d'élevage concentrationnaires des animaux s'ajoute à l'horreur de leur mise à mort; non seulement leur vie est anormalement courte, mais l'expression de leur animalité est interdite du fait de leur conditions de vie épouvantables.
Toujours d’accord
cela ajoute, or on ne peut ajouter qu’à ce qui a déjà existence : donc
l’horreur qui existe déja!
cuicui bonjour
Cuicui a écrit:
janic a écrit:
rien ne justifie ces massacres à petite ou à grande échelle!
Autrement dit : il faut cesser d'élever des animaux.
C’est une question récurrente chez les VGL et plus encore chez les végans.
En réalité c’est un faux problème. L’animal d’élevage peut avoir autant sa place que les animaux sauvages, mais pas dans les proportions actuelles dont la seule destination est une mort précoce, une vache vit normalement 20 ans, cependant une vache laitière a une espérance de vie moyenne de 8 à 10 ans (si elle n’est pas malade et abattue avant)
Les animaux d’élevage entretiennent les étendues végétales auxquelles l’humain est habitué et qui sinon retourneraient à l’état sauvage. Ensuite ces animaux étaient des aides pour le paysan par leur puissance musculaire, ce qui a disparu avec la traction mécanique et ils ne servent plus qu’aux loisirs ou la boucherie (à, la boucherie dans tous les cas d’ailleurs).
Alors que les taureaux sont destinés principalement à la boucherie et rarement à la reproduction, les vaches sont le plus souvent destinées à assurer le renouvellement du troupeau ou la production de lait. La vache est élevée soit pour son lait (races de vaches laitières), soit pour la production de viande (races à viande ou « allaitantes »), soit pour les deux (races mixtes).
Comme tous les mammifères, une vache ne peut donner du lait qu'à partir du moment où elle a mis bas. Avant d'avoir eu son premier veau, la jeune femelle est appelée génisse.
Les vaches laitières en fin de vie sont normalement mises à l'engraissement et envoyées à l'abattoir (vaches de réforme). Elles fournissent en France l'essentiel de ce qui est commercialisé sous la dénomination « viande de bœuf ». La France comptait 18,9 millions de vaches en 2006.
Wikipedia
A noter qu'il s'agit de fin de vie
laitière lorsque la production diminue et que la vache n'est plus rentable car elle pourrait vivre au moins 10 ans de plus;
Par ailleurs, c'est la fin du mode de vie des Inuit, qui ne survivaient qu'en tuant des animaux.
C’est intéressant de voir que les arguments sont toujours les mêmes, mais allons y tout de même.
Les Inuit, contrairement aux ours, aux rennes, aux loups, etc… ne sont pas dans leur milieu naturel de vie puisque contrairement aux autres animaux ils doivent utiliser des artifices pour survivre, d’où leur consommation animale inévitable. Seulement la terre n’est pas couverte d’Inuits, ceux ci ne représentent qu’une infime partie de la population mondiale qui n’est pas concernée par une alimentation antiphysiologique réductrice de la vie.
Et que penser des carnivores qui tuent si cruellement des herbivores.
Re-classique ! La nature ne donne pas dans la sensiblerie et chaque être vivant appartient à une catégorie animale définie par sa physiologie (et partiellement sa psychologie) connue et reconnue depuis les travaux d’anatomistes célèbres ou pas.
Ensuite chaque prédateur est équipé de moyens permettant cette prédation, ce qui n’existe pas chez les humains sans griffes, sans canines de préhension, sans molaires tranchantes, etc… donc l’humain n’est pas naturellement un prédateur, tout au plus un charognard quand les circonstances et le besoin le lui permettent.
Donc où nous argumentons sur la sensiblerie, l’humanisme, dont tant se recommandent mais n’appliquent pas, et dans ce cas la comparaison avec les camps exterminateurs est justifiée car l’esprit qui anime à ces boucheries est le même ; ou bien on laisse les sentiments de coté et dans ce cas seules les grandes règles de la biologie et de la physiologie doivent être prises en compte et l’humain omnivore (que ceux qui affirme ce point ne parviennent pas à démontrer biologiquement-et non culturellement-) n’est qu’une contrevérité dont les sociétés humaines sont coutumières et pas seulement dans ce domaine bien entendu.
Ceci dit, chacun agit selon sa conscience, mais en ce cas il ne faut plus se plaindre les effets délétères de ces mauvais choix.
Lapin bonjour
Vos propos me choquent . Je pense que les comparaisons que vous faites sont deplacees.
Bien sur que c'est fait pour choquer! Quand on veut récolter les prunes, il faut secouer le prunier sinon elles dessèchent et pourrissent sur l'arbre. Pourquoi crois tu que les écologistes mettent en avant les accidents nucléaires plutôt que les bienfaits d'une production électrique sans CO2?
Le vegetarien pleins de scrupules a t il seulement conscience des vies qu il broie sous ses pas lorsqu il va communier avec la nature lors d une promenade un beau dimanche apres midi ?
là aussi ce discours fait partie des classiques opposés au VG et qui dérangent certains VG d’ailleurs. La période hippie est dépassée depuis longtemps et nombre de VG vivent dans les villes comme les carnistes et ne communient pas avec la nature plus que d'autres. Il faut arrêter ces images d'Epinal pour cartes postales!
Donc, en vérité, il ne s’agit pas de scrupules sentimentalistes car il faut effectivement prendre une vie pour entretenir une autre vie que celle-ci soit végétale ou animale, le tout est de savoir quel type de vie est adaptée à l’individu concerné. Nos rigolos de la diététique animale ont mis de la farine animale dans la nourriture des bovins et le résultat a été catastrophique, mais ceci n’a pu se faire que parce que l’humain est intervenu dans un processus naturel auquel ces bovins n’auraient pas adhéré hors stabulation.( C’est la même chose chez les animaux de labos soumis à un régime « étudié scientifiquement » qu’aucun cobaye n’absorberait en conditions sauvages, ce qui en fausse les résultats d'ailleurs)
A choisir entre manger des vers ou du cochon ,je prefere le cochon.
C’est une question d’habitudes culturelles pas de « diététique » ou de gastronomie. Les goûts et les couleurs… !!!
Un dernier mot.Quand je doit sacrifier un de mes cochons je suis triste.
Cela m est penible mais je doit le faire parce que ce cochon nourrira ma famille durant plusieurs mois. Mais tout le temps que je l ai engraisse j ai tout fait pour qu il soit heureux , je fini par m y attacher mais quand vient l instant fatidique .J assume .
Toujours les mêmes arguments d’autojustification que l'on retrouve chez les fans de la tauromachie "
l'animal est heureux, y compris dans l'arêne, etc..." le problême c'est qu'à 99,99% c'est le taureau qui fini en steack, pas le torero.
Le crocodile qui pleure sur la victime qu’il vient de dévorer doit être triste aussi alors! Tu pourrais nourrir ta famille avec une nourriture mieux adaptée qui éviterait cette tristesse et en plus cela éviterait tous les maux physiques qui y sont liés, ce que confirment de plus en plus les travaux sur la diététique et les pathologies dont les humains se plaignent ignorant la relation entre causes et effets parce que la culture et les habitudes culinaires n’en ont jamais tenu compte jusqu’à notre époque moderne.
Mais heureusement la SS, la vache à lait que tout le monde trait avec avidité, n'est-elle pas là pour faire face à nos débordements? Au grand plaisir (là il ne sont pas tristes eux!) des labos grands producteurs de poisons qui permettent de continuer un mode de vie qui maintient chaque consommateur en puissance d'avoir recours à leurs services diligents. Où est l'écologie dans tout ça?
Enfin, il ne s'agit pas de savoir qui, un par ci, un par là, peut manger son cochon engraissé à la ferme, mais de savoir si ce modèle est applicable à l'ensemble de la société nantie comme la notre et à fortiori au reste de la population mondiale et la réponse est non! Soit, avec une population mondiale croissante, on nourri les animaux d'élevage avec forces gaspillages et moins les humains; ou l'on fait l'inverse, mais pas les deux ensembles car on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre en même temps. Donc sauf à faire du nombrilisme, la société humaine devra faire un choix! Et donc pour répondre au sujet du fil: non! produire mieux ne répondra pas aux exigences toujours plus grandes d'une population croissante dont une grande partie (c'est "normal") aspire au modèle américano-européen qui est le modèle, par excellence de la non qualité.