Le point de Janic est typique de ceux qui sont végétarien/végétaliens depuis longtemps et qui deviennent limite extrémiste parce que le végétar/lisme est avant tout une question de choix morale, mais n'a cependant aucun fondement ni justification scientifique.
C’est intéressant de lire pareille affirmation qui dénote un manque d’information certain.
Donc :
a) le VG comme tout ce qui sort de la norme (aussi peu soit-il!) est obligatoirement extrémiste. Celui qui s’entraine pour les jeux olympiques paraitra extrémiste aux yeux du joggeur du dimanche. Où se trouve (scientifiquement) la frontière ?
Un régime où l'on doit utiliser des supplément pour avoir une vie normale n'est pas un bon régime.
b) autre idée à moitié fausse. Effectivement vivre à coup de supplémentation, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche dans ces choix. Je n’en prends jamais, ni mes proches et je rouspète contre ce mode de faire souvent sans justifications (quoi que chez ceux qui sont VG avec produits industriels, c’est peut-être plus prudent). Donc il y a des formes différentes de VG (comme il y a des tas de carnistes différents). Certains le sont pour des raisons écologiques, d’autres pour des raisons de santé, d’autres par sentimentalisme et souvent un mélange de tout. Sur le plan philosophique et diététique, le recours à des suppléments ne s’avère nécessaire que pour combler les déficits acquis lors du viandisme (je parle ici de ceux qui viennent au VG pour raison de santé), ces supplémentations étant destinées à disparaitre à court ou moyen terme selon le travail de rétablissement normal des fonctions physiologiques (comme un malade qui prendra des médicaments jusqu'à disparition de la pathologie, mais certains resteront sous drogues jusqu'à leur mort selon ce qu'ils ont).
Les protéines végétales sont très difficilement ingérables par l'homme.
c)Ingérables ou assimilables ? Qu’est-ce que les protéines végétales tout d’abord ? Un ensemble d’acides aminés exactement comme dans les produits carnés, mais à des doses différentes selon chaque produit comme il y a des différences entre du porc, du cheval , du bœuf ou du lapin, ou entre des carottes du chou ou des pommes.
d)
Deuxièmement, se nourrir exclusivement de graine ne nourriras pas la planète contrairement a ce qu'ils veulent nous asséner, il s'agit surtout du lobbyisme industriel des producteur céréaliers. Les céréales sont produites a grand renforts de pesticides et engrais mais n'empêche pas l'appauvrissement des sols.
Qui parle de nourrir la planète avec des céréales ? La variété des végétaux disponibles à la consommation humaine est large et non limitée à des graines et surtout pas des céréales industrielles sélectionnées pour leur rendement, leur résistance aux maladies, mais jamais pour leurs qualités nutritives. D’où les intolérances alimentaires dont celles au gluten !
e)
Si l'utilisation d'engrais est nécessaires, c'est justement pour pallier a cet appauvrissement . (oui, depuis peu je suis anti-graines, vu l'état dans lequel elles me mettent).
Tu as, oh combien, raison! La nourriture de mauvaise qualité ne peut donner une bonne santé, donc évite cette…merde, comme disait Coffe !
f)
L'homme n'a pas évoluer pour ne manger que légumes et fruits. Si l'on a besoin de vitamines et minéraux (dits essentiels) c'est parce que nos ancêtre les trouvaient facilement autour d'eux. Je parle la de la période pré-agriculture.
Le point particulier, c’est que ces vitamines et minéraux se trouvent essentiellement dans les végétaux et mieux assimilables que dans des viandes qui ne sont que de la végétation transformée.
Donc encore un lieu commun inexact sur le plan physiologique et paléontologique. La dentition des fossiles humains est identique à la notre actuellement et l’anatomie permet de classer alimentairement les individus selon ces critères dont la mâchoire et les dents et nous sommes encore adapté à la consommation végétale et toujours pas animale (mais si tu as des références scientifiques qui démontrent le contraire je suis preneur !)
g)
Les céréales n'étaient utilisée que pendant les périodes de disettes (hivers), et étaient préparées certainement de la même manière qu'elles le sont encore aujourd'hui en Afrique (trempage, fermentation afin de limiter l'action des anti-nutriments qu'elles contiennent).
Ca reste toujours vrai actuellement, mais les végétaux ne se limitent pas aux céréales encore une fois.
h)
L'homme est omnivore et est connu pour être un chasseur-cueilleur. En gros tout ce qu'il pouvait chasser, et trouver a porter de la main, il le mangeait, cru principalement et ce pendant la plus grande partie de notre évolution (ceci inclus les insectes qui sont encore trop souvent laissés de coté).
De nombreuses études le montre (attention, il faut souvent relire les études en entier pour voir si la conclusion est effectivement correcte et pas orientée comme c'est souvent le cas).
Là aussi, il y a confusion entre anatomie et adaptation au milieu. L’humain n’est pas physiologiquement omnivore, il consomme ce qui peut assurer sa survie (comme les Inuits de Cuicui) que ce soit végétal ou animal. Or dans le cycle dit de l’évolution, avant de devenir chasseur (ce qui signifie l’acquisition d’outils, de méthodes de chasse, etc…) il a fallut survivre jusque là sans ces moyens technique : comment faisait-il ? Courrait-il plus vite que ses proies comme les vrais carnivores ? Mordait-il sauvagement les cuisses des brontozaures et autres « bestioles » ? La encore on confond adaptation au milieu (certains humains ont mangé d’autres humains sans pour autant qu’on en établisse que les humains sont anthropophages) et constitution biologique.
J'ai la chance d'avoir un jardin demeter a 200m de chez moi, j'y achète la plupart de mes légumes, c'est certes cher, mais ca le vaut.
Cela implique la même chose pour les protéines animales. J'ai trouvé il y'a peu des producteurs qui n'élèvent leurs bovins qu'en prairie, à l'herbe (fourrage en hivers), leur volailles cours librement dehors, et ne sont pas bourrées d'antibiotiques, les porcs se prélassent librement autour de leur point d'eau. Certes c'est un peu plus cher (encore que, certaines parties de l'animal sont au même prix que ceux d'élevage en batterie)
Il ne faut pas confondre agriculture bio et alimentation biologiquement conforme. La marijuana bio n’en serait pas bonne pour la santé pour autant, ni biologiquement assimilable. L’AB s’est donné pour mission d’éliminer les produits chimiques et de veiller à une meilleure santé de ses produits. Ensuite que ceux-ci soient, intrinsèquement, favorables à la santé humaine (mais c’est déjà mieux) c’est un autre aspect ; il ne faut pas tout mélanger !
J'ai essayé de réduire mes protéines animales en les remplaçant par des protéines végétales, tout ce que ca a accomplis et une prise de graisse, et ce en dépits de mes efforts pour perdre du poids. Je me sentais aussi ballonné, et en mauvaise forme.
La diététique (adaptée à la santé) ne consiste pas en un bricolage approximatif où l’on ajoute et retranche au petit bonheur la chance et la prise de poids, en graisse, souligne un métabolisme déficitaire, nécessitant peut être un travail de fond, pour « remettre les pendules à l’heure »
Tout comme les végétar/liens, j'ai pris un engagement moral:
Mon engagement moral est de manger des aliments qui sont plus proche de ce que la nature est a même de produire, et ce en étant juste guidée par la main de l'homme, et non pas forcée comme c'est le cas avec la production industrielle agroalimentaire (je ne touche pas aux OGM, tout ce qui est produit transformés est banni, le sucre est quasi-inexistant).
C’est déjà çà et c’est beaucoup, reste à savoir si tu t’en contentes ou souhaites aller plus loin.