Pour conclure sur le sujet , si l’on observe sans préjugés, on voit que le désir de l’homme est au centre de tout problème sur la planète.
Considérer que vivre comme un Amish est inacceptable, est un problème culturel propre à l’homme.
Que nous vivions comme un Amish ne dérange ni les animaux, ni les plantes, ni la rivière, ni les Amishs authentiques, ni les peuples premiers . Ca ne dérange que celui qui a connu un mode de vie bien plus confortable.
C’est la perte qui dérange Mr plus en soi, et l’homme souffre de cette perte actuelle ou à venir.
L’énergie, les ressources, le climat ne sont que des paramètres entre les mains du désir humain
(Mr plus et Mr moins

plus de satisfaction, et moins de souffrance ).
Le désir nait spontanément dans le cerveau humain. Il est la réponse de la culture propre à chacun.
L’un désirera voir un spectacle de corrida, l’autre désirera manger vegan. Chacun prenant plaisir dans son activité favorite.
Avec le mode de vie occidental, nous avons connu ce que l’on peut considérer comme le plus haut niveau de confort de vie jamais atteint.
Redescendre nous pose problème, cela génère de la souffrance, redescendre est inéluctable et peut être dramatique.
Le système que nous avons mis en place, notre mode de vie occidental capitaliste dans son ensemble, ne tient que par une croissance perpétuelle d’activité et de consommation de ressources.
Il serait naïf de croire que cela puisse durer longtemps.
Nous savons intuitivement que la fête aura une fin.
L’équipe Meadows l’a montré dans les années 70.
Le mode de vie occidental, couplé a une démographie croissante (maintenant élevée) fait qu’a un moment le système implose. La démographie chute très brutalement par raréfaction des ressources , dégradation de l’environnement et pollution.
Actuellement nous serions peu sur la planète, le mode de vie occidental serait parfaitement soutenable longtemps et il n’y aurait pas de réchauffement climatique.
Lorsque l’on souhaite préserver la vie, ce qui englobe la population mondiale actuelle et son environnement actuel, il convient de se poser la question du mode de vie humain.
Sommes nous contraint de retourner a un mode de vie Amish pour durer ou bien nos acquis scientifiques et techniques actuels, permettent -ils un mode de vie avec un meilleur niveau de confort celui des Amish et soutenable sur la durée ?
La science et les techniques d’aujourd’hui sont ce qu’elles sont.
Je proposais une convention de scientifiques et de spécialistes de tous domaines, afin qu’ils élaborent un code de la route économique avec des règles de bonne conduite à suivre et les mauvaises a éviter.
Une code de ce qu’il est possible de faire au mieux en fonction des contraintes que sont les ressources, l’environnement , la démographie et la pérennisation de tout ça.
Soit un code la route économique en fonction de la
réalité physique du monde.
L’aspect financier n’étant pas un paramètre a considérer vu son caractère totalement artificiel. Il suffit de voir la facilité avec laquelle on a crée des Milliards récemment.
Se serait un code économique à l’image du code de la route qui certes contraint mais n’empêche pas l’aller où l’on veut, et sauve des vies.
Puisque nous n’arrivons pas a sortir du capitalisme, je pointais également l’idée d’une taxation forte afin de rediriger l’argent du sommet de la pyramide*vers la mise en place de ce monde vertueux qui ne se fera pas sans argent et sans énergie carbonée.
Pour l’énergie nous avons encore des droits à polluer mais ils sont comptés.
* ce rognage systématique aura aussi pour conséquence de calmer les ardeurs naturelles du capitalisme.
Il n’y a que le désir humain et rien d’autre.
Soit nous désirons ne rien changer à l’actuel et vivre confortablement jusqu’a une fin proche, soit nous désirons que l’humanité et son biotope vivent du mieux possible, le plus longtemps possible.
Tout n’est que désir humain non maîtrisé, le reste n’est que paramètre.
Le désir, soit on le suit sans conscience et on a le capitalisme** actuel qui nous mène assurément dans le mur, soit on le tempère par la conscience des conséquences de nos actes.
Le désir est autonome et le fruit de la culture propre à chacun donc il se cultive, il s’éduque.
Plus de conscience menant à toujours plus de conscience.
** en fait nous suivons le désir de ceux qui ont initié le capitalisme il y a quelques siecles.
Afin que chacun tempère ses propres désirs, il conviendrait que chacun partage un niveau d’information le plus réaliste possible, ce qui permettrait à chacun d’avoir conscience des conséquences de la mise en application de ses propres désirs.
Le problème est le désir humain non maîtrisé et donc l’éducation, pas l’énergie, ni le sucre ni l'avoine etc..
Le problème est interne a l'homme et pas externe et nous en sommes responsable, tous , individuellement.
Les ressources sont un problème tant que le désir n'est pas raisonnable et est suivi sans conscience.