Ahaha t'en a de bonnes ! En 3 mots:
Dette? Quelle dette? (voir plus bas le sous-titre concerné)
Ça va comme réponse?
Bon j'essaye d'y aller de ma petite théorie en essayant de ne rien calquer de ce qui a été dit (et même si je peux me tromper: pas tirer!):
Je note cependant ce qu'a dit Sen_No_Sen (sur la CIA derrière Mai 68.) l'histoire se répète... De Gaule devait sûrement faire partie de "l'axe du mal", être un dangereux erroriste, et forcément un fieffé dictateur!
Ça va être long pour une fois, je pense qu'Ahmed va perdre la chatte et les p'tits (déjà que tellement le sujet est trop simple...)
Cet article est intéressant de part ce qu'il ne dit pas. Mais ce qu'il nous fait comprendre c'est que les USA (comment quasiment le reste de l'économie libérale qui se calque dessus) sont au bout de leur système. Et donc comme se plaisent à le répéter les pros de l'analyse extractiviste: nous sommes en plein dans un système permanent et auto-entretenu d'acharnement thérapeuthique.
Ce que nous dit l'article est intéressent, assez évident et clair: devant il y a un gouffre (car si la moitié du PIB mondial est concerné, nous le sommes tous). Ce qu'il ne dit pas (mais nous le fait comprendre)… C'est que tous les mécanismes des économies sont volontairement (et de par la nature du système) largement hors tout contrôle (le libéralisme, la loi de l'offre VS demande, etc), nous somme dans un train fou que personne n'a jusqu'à présent pu ralentir (excepté le management by crisis, les guerres, les crack boursiers qui en ruinant les petits possédants, pour créer dans le sang un appel d'air et que ça reparte…)
Mais ça s'arrête-là pour moi avec cet article, car on nage en pleine hypocrisie! (Bien qu'il soit très intéressant et que je remercie 'Tophe de l'avoir publié: c'est courageux vu ce qu'il se passe en coulisse...)
Car la solution: dans le crédit, l'accumulation de dette (ou plutôt de l'intérêt éhonté de celle-ci), tout ça, tout ça, n'est qu'une composante, et l'article omet de les mentionner (comme le paiement au juste prix des matières premières, ou les produits sous évalués comme du thé acheté 1$ pour être vendu 1000$ en magasin, pas mieux pour le caoutchouc etc). ET ÇA AUSSI C'EST UNE FORME D'ENDETTEMENT qui ne dit pas son nom... Mais ça apparait où?
Comment le système fonctionne (hors dette ou intrinsèquement incluse)
Et surtout quels sont les instruments qui permettent de savoir comment il se porte (surtout)
Seulement quelques indices, car je ne prétend pas tout connaître, mais.. Ainsi, à ce que je comprends, les systèmes économiques entre-eux disposent d'une
multitudes de variables d'ajustements (qui évoluent sans cesse à la hausse et à la baisse en fonction de la fluctuation des marchés, un peu comme les valeurs boursières: sauf que là c'est à l'échelle macroéconomique de la finance…) et ce sont celles-ci qui donnent les tendances que les spécialistes de haut vol utilisent pour évaluer les risques et faire des profits rapides, avant que vous n'ayez pu dire "ouf".
C'est simple non? Le fardeau de la dette, toussa, toussa, c'est un peu un écran de fumée, un vieux serpent de mer qu'on nous ressort, pour nous impressionner. Pour justifier "que ça va mal" et nous obliger à admettre de notre volonté personnelle (même si à contre cœur) que nous devons nous serrer la ceinture! Autrement les banquiers seraient vraiment des cons, à nous prêter de l'argent qu'on ne pourrait pas rembourser, alors que le calcul des risques, c'est leur métier de base!
Une dette? Quelle dette? Par contre les intérêts de la dette eux...
Preuve en est le crack de 2008, totalement FICTIF par rapport aux travailleurs, à l'emploi et à l'économie, puisqu'au fond c'est une crise IMPORTÉE qui ne concernait guère l'Europe. C'est là où l'on nous a ressorti le chapelet de la dette composée des états. Certes elle existe, mais un état paye toujours ses dettes et les intérêts (qui ont toujours été historiquement très faibles) et ça NE DOIT DONC JOUER THÉORIQUEMENT QUE SUR DES TAUX DE RENDEMENT FLUCTUANTS ET JOUANT SUR DES QUARTS DE POINTS: SOUVENONS-NOUS DES OBLIGATIONS D'ÉTAT DANS LES ANNÉES SOIXANTE, LE RENDEMENT ÉTAIT PEANUT... on n'en est quand même plus au plan Marshall: fictive le montant de la dette et des intérêts je vous le dis... largement voir totalement fictif. Pur montage-traquenard de la finance spéculative.
Volume global quotidien des échanges en bourse: 8 000 milliards de dollars! 1% taxé sur ces échanges pendant un an = 29'200 milliards de dollars.
Envolée la dette américaine (celle garantie par l'État incluse)
Et donc à mon humble avis, la vérité n'est pas là (pas dans le problème de la dette, encore moins importée). Elle est dans
le volume d'échange GLOBAL des marchés, jour après jour, sur les places financières (et qui doit être rapporté au niveau d'endettement pour rester toute proportion gardée) mais chûuuut passez votre chemin: silence radio! Parce que là nous verrions peut-être que le drame ne serait pas aussi grand: si chacun d'entre nous acceptait de payer 2 ou 3% de plus sur les produits, les dettes baisseraient très vite jusqu'à totalement disparaître (en moins d'un an il n'y aurait quasiment plus de dette sur toute la planète, mais ça prendrait peut-être deux ou trois ans, car il faudrait exempter les pays moins favoriser du remboursement). Les dettes sont un leurre, un épouvantail qu'on agite pour que l'on se focalise dessus (bien sûr elles existent et son pénalisantes: c'est d'ailleurs leur rôle essentiel d'asservissement ciblé) mais elles sont immanquablement fictives pour partie (je ne vais pas prétendre à un système ou le paradigme argent-dette serrait effacé et des crédits donnés à qui mieux-mieux, ex nihilo et sans discernement, c'est pas le sujet du fil, mais pas non plus tomber dans le piège de considérer la dette comme un frein, alors qu'elle existe essentiellement parce que ce
serait un moteur: notez bien le conditionnel, je parle dans le système de m... actuel).
Variables d'ajustement 2.0
Les variables d'ajustement bien suivies et bien anticipées, c'est un peu le coup du délit d'initié en permanence… Sans risque de se faire coincer! (Ou en tout cas ça contribue à savoir où le vent souffle...)
A titre purement exemplatif:
— le taux d'endettement pour les pays désirant rester dans la zone euro et qui ne peut excéder théoriquement 3%.
— le clef de la "flexibilité du travail" (cette fois sur le dos des salariés) peut aussi être considérée comme une "variable d'ajustement" (nerf de la guerre entre la gauche et le patronat, z'avez remarqué… puisqu'ils ne veulent pas que l'on aille marcher sur leur plates bandes. Mais ceci se répercute immédiatement sur les valeurs du marché);
— à l'opposé, l'investissement et la spéculation, ont leur propres variables d'ajustement (là ce n'est plus pays par pays, mais secteur par secteur, puis branche par branche…)
— le prix des hydrocarbures et de l'énergie en général;
— la rémunération du capital;
— les taux hypothécaires;
— les valeurs minières;
— etc…
— et même la consommation, des ménages, des jeunes, des seniors ou des bébés (bref chaque classe de "style de vie") à ses propres variables d'ajustement et même les …morts(!);
Finalement quasiment tout, pourrait figurer là-dedans. Mais bien sûr, il y en a des stratégiques dont dépendent les autres... Last but not least, souvenez-vous en bien: au moins cinquante pourcent de l'activité humaine est "parasite" (tertiaire: banque, assurance, finance, bien qu'une partie soit très utile, tout le reste c'est pour pomper de la valeur ajoutée aux VRAIS secteurs productifs: secteur primaire ~2% ou 3% de la population maxi, et le secteur secondaire ~20%, ce qui nous fait si on retire le tertiaire utile dans l'administration: 75% de l'activité économique dans laquelle il faudrait sabrer pour nous en sortir: bien sûr il faudrait bien occuper les gens ensuite: d'où le dilemme (probablement insoluble sans l'introduction du "revenu inconditionnel de base"... voire le dividende universel.)
Crise des variables d'ajustement (et non crack bousier)
Si on veut bien (et ce que ne dit pas l'article) c'est que nous sommes dans une "crise des variables d'ajustement" (parce que c'est de leur observation que l'on voit si il y a une marge de croissance et non l'inverse). Ainsi les gens sont dupés par la définition beaucoup trop simpliste du mot "croissance" pour qu'il veuille dire quelque chose de compréhensible: c'est au fond un terme fantasque pour nous faire avaler la pilule du serrement de ceinture! Alors qu'en fait, il a au moins les définitions
"ésoéconomiques" de ce que représentent les variables d'ajustement (vous noterez au passage que l'on parle bien de COURBES de croissance, ce qui revient à parler des VARIABLES D'AJUSTEMENT qui sont tout autant des courbes fluctuantes…) ("éso" parce que ne devant absolument pas être divulgué à tous… Les combinaisons clefs étant gardées strictement confidentielles: on ne va pas tout déballer aux journalistes: ils pourraient parler)
C'est donc de l'interaction et du contrôle de tout ça que dépend l'économie. Au fond, la dette n'est qu'un indicateur qui signifie qu'un pays vit au-dessus de ses moyens, mais ne dit pas de combien (puisque le calcul varie à la nano-seconde en fonction du jeu de barbichette que se joue les différents acteurs du marchés...)
Les principes cachés de l'ésoéconomie vous disent qu'en fait tout va bien
Bien sûr: comment pourrait-il en être autrement puisqu'il n'y a pas eu de crise. Les entreprises se sont juste réajustées en licenciant, délocalisant, grossissant par des achats d'autres en perdition, ou en faisant faillite et tant d'autres situations FAVORABLES pour redéployer les cartes et traiter le personnel à la dure...
Car voici le scoop, cela fait déjà quelques années que l'économie remarche assez bien. mais personne ne le sait, on se garde bien de vous le dire… La chute du prix du baril va faire que ça va repartir à donf… MAIS BOUCHE COUSUE jusqu'à la prochaine crise, où l'on vous dira que ça va mal, vous foutra la trouille pour votre emploi (pendant que ça rigolera en douce dans les conseils d'administration, les banques et les assurances)…
Toute la question serait de savoir qui fait quoi et intervient quand pour influer sur ce grand machin, et je recherche la réponse à la question fondamentale: un ajustement est-il — oui ou non nécessaire? — quand et pourquoi et de combien? Et si vous trouver que NON (comme juste avant le moment T ou la pseudo crise des subprimes s'est fait jour et à plonger le monde dans le marasme.. Vous ne pouvez qu'en déduire que les réajustements ont bien profité à certains fossoyeurs, puisqu'ils n'étaient pas nécessaires! En vous allez comprendre plus loin en comprenant le rôle de l'effet des variables d'ajustement.
Et donc forcément, un ajustement était-il — oui ou non nécessaire? — pour ces grands acteurs du marché! Et si c'est non, vous me voyez venir: bien si… voilà le VRAI délit d'initié au niveau macro-économique, qui en fait est en connexion avec tout ça! (Ou peut-être pas...)
Mais ce que je veux dire, c'est que par rapport à l'endettement, il y a énormément de marge. Et que bien sûr, les variables d'ajustement ont des effets de levier bien plus considérables que le poids de la dette!
Mais en fait en coulisse ça ne se voit pas trop car tout le monde "joue le jeu" ou à peu près et surtout ferme son caquet. Plus on est discret, plus on agit incognito. Et c'est aussi une question de hiérarchie dans la "force de frappe".
Et dans un tel système ça a du bon, comme par exemple définir ce que peut faire un gouvernement pour supporter l’emploi, stabiliser l’économie, protéger sa monnaie, etc…
Et les gouvernements inspirent un certain respect chez les acteurs, car ils pourraient très vite, si ils le voulaient, "descendre" un électron libre qui enfreindrait certaines règles (pour d'autres, les to big to fail, ils ferment les yeux, car bien trop gros G&$ par exemple…)
Il y a d'ailleurs des organismes qui veillent à ce contrôle, ça s'appelle Les gendarmes des marchés! (Chez nous la FINMA)
Après en interne dans le trottoir d'en face, il y a des conflits entre les politiques, comme l'opposition entre ”néo-classiques” et ”keynésiens”. (Mais ça nous mènerait très loin).
Après, au niveau macro-économique s'entend (mais aussi plus bas) les "acteurs" influents essaient de "construire des modèles" (en fonction des 3 marchés: biens+services, monnaie, travail), et les mettent dans des simulations du bidule, puis les observent "in-vivo"
(que se passerait-il avec mon modèle, en lui appliquant les variables d'ajustement actualisées et en spéculant à la hausse ou à la baisse). Là les scénarios se complexifient (alors qu'un intervenant "lambda" du marché, ira rarement si loin, quoi que…)
Ensuite ça devient plus compliqué, ils comparent "l'offre globale" eu égard au principe d'offre VS demande… (Avec ce qui précède ça fait des grosses équations…) MAIS ils arrivent bien souvent à mieux contrôler les entreprises qu'elles ne s'auto-évaluent elles-mêmes (je sais c'est pas du jeu, et en plus ils ont des espions dans quasiment tous les conseils d'administrations des plus grosses entreprises, sinon ils ne leur prêtent pas un radis…)
Et c'est là où le scandale éclate, avec leurs modèles et leurs simulation, ils se renseignent mutuellement et informent les organismes de notations, interagissent sur les taux hypothécaires, vont jouer sur des dépenses clefs, comme le prix des loyers, les taux de changes, le prix de l'énergie, etc.
Conclusion et effets dans le temps:
1) c'est de la description des effets dans le temps de ce qui précède qu'ils peuvent valider leurs simulations.
2) ils verront alors AU PLAN GLOBAL: si il y a renforcement ou pas, de la croissance, un recul ou pas de l’emploi, des changements d'indices du niveau général des prix, etc.
3) c'est alors qu'au fur et à mesure que des ajustements auront eu lieu sur le marché de l'emploi, que les effets réels des mesures disparaitront des variables d'ajustement,
et seul l’effet négatif sur le niveau général des prix sera renforcé (ce qu'ils appellent croissance mais qui est un leurre, puisque tout se situe en amont).
C'est ce point 3 qui titille les neurones et démontre la supercherie. La dette? Quelle dette? Est-ce vraiment là le vrai problème?
Ensuite, le Forex les échanges des valeurs, tu connais tout ça, à toi de me dire si ce que j'ai écris est raccord...