Pénurie d'électricité (en Belgique), blackout ou délestages électriques prévus cet hiver

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Exnihiloest
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Re: Pénurie d'électricité en Belgique, blackout prévu cet hiver




par Exnihiloest » 18/01/19, 22:39

On n'est pas passé loin non plus en France :
https://www.lci.fr/planete/le-reseau-el ... 10051.html
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moinsdewatt
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Re: Pénurie d'électricité en Belgique, blackout prévu cet hiver




par moinsdewatt » 26/01/19, 01:33

ENGIE : Le réacteur nucléaire Doel 2 d'Engie en Belgique va redémarrer

REUTERS | LE 25/01 2019

La Belgique a autorisé vendredi le redémarrage du réacteur numéro deux de la centrale nucléaire de Doel (Flandre orientale), mis à l'arrêt depuis avril après la découverte d'une fuite dans le système de refroidissement du réacteur numéro un.


L'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) belge avait exigé de connaître la cause de cette fuite avant d'autoriser le redémarrage des réacteurs, exploités par Electrabel, filiale belge d'Engie, et tous deux mis à l'arrêt en raison de leur structure identique.

Les analyses ont montré que cette fuite était due à une fatigue des matériaux et le tuyau correspondant dans le circuit de refroidissement de Doel 2 a été remplacé.

"Cela signifie que toutes les questions et remarques de l'AFCN concernant Doel 2 ont été clarifiées. Etant donné que la sûreté des installations est garantie, le réacteur de Doel 2 pourra redémarrer dans les prochains jours, conformément au planning d’Engie Electrabel", écrit l'AFCN dans un communiqué.


Les réparations ne sont en revanche pas encore terminées à Doel 1.

En décembre, Electrabel a prolongé jusqu'au 15 mars l'arrêt de Doel 1.

Les réacteurs de cette centrale près d'Anvers devaient cesser leur production en 2015 mais le gouvernement belge a par la suite prolongé leur exploitation de 10 ans.



https://m.investir.lesechos.fr/actualit ... 22235.html
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moinsdewatt
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Re: Pénurie d'électricité en Belgique, blackout prévu cet hiver




par moinsdewatt » 12/01/20, 23:16

Bonnes nouvelles du nucléaire Belge. :D

2019, un excellent millésime nucléaire pour la Belgique

10 janv 2020

Fini les incidents en cascade. Les centrales nucléaires belges ont retrouvé l’an dernier une capacité de production presque complète.

De notre correspondant Max HELLEFF (Bruxelles) -

Des cuves microfissurées, une dalle qui se soulève et une foule d’incidents techniques: les dernières années s’étaient révélées très difficiles pour les centrales nucléaires belges. Entre octobre et novembre 2018 ainsi, un seul réacteur (sur sept) fut opérationnel, contraignant l’opérateur Engie à mettre en place des moyens de production alternatifs pour éviter la pénurie d’électricité.

Mais en 2019, le cauchemar semble s’être arrêté. La disponibilité du parc a atteint 78%. «Nous avons retrouvé une disponibilité en ligne avec les standards internationaux, fixés autour des 80%. Les centrales nucléaires ont permis de couvrir en moyenne la moitié des besoins électriques du pays avec une production locale et 100 % décarbonée», se réjouit Anne-Sophie Hugé, la porte-parole d’Engie.

De sursis en réparation
Pourtant, les centrales nucléaires belges sont vieilles. Plusieurs réacteurs ont dépassé la limite d’âge des 40 ans qui aurait dû conduire à leur mise à l’arrêt. Mais de sursis en réparations, Doel (Anvers) et Tihange (Huy) ont pu continuer à fonctionner.

Doel 4 a même réussi à boucler l’année sans interruption. L’automne dernier, Doel 1 et 2 ont été arrêtés pour une révision, mais ils seront rallumés au printemps. Idem pour Tihange 1, mis sur pause le 31 décembre dernier, et qui sera relancé en juillet prochain.

Chose notable: les sept réacteurs belges ont accompli l’an dernier un petit exploit en produisant de l’électricité - tous ensemble - pendant 64 jours, entre fin juillet et fin septembre.

Engie Electrabel estime que ce niveau de production ne pourra toutefois pas être réédité en 2020, plusieurs arrêts étant prévus dans le cadre du plan d’action Long Term Operation (LTO). Celui-ci reprend les investissements (1,3 milliard d’euros) et les mesures nécessaires au prolongement de dix ans de la période d’exploitation de trois unités construites en 1975, soit Tihange 1, Doel 1 et Doel 2. Ces investissements sont le résultat d’un accord passé en 2015 entre Engie Electrabel et le gouvernement Michel.



https://www.wort.lu/fr/international/20 ... 784e353b9b
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Re: Pénurie d'électricité en Belgique, blackout prévu cet hiver




par moinsdewatt » 23/11/20, 09:24

Belgique : sortie du nucléaire confirmée en 2025, Engie jette l’éponge

20 Nov 2020

Cette fois c’est bien la fin pour le nucléaire belge. Prenant acte de la volonté du gouvernement de respecter le calendrier de sortie qui prévoit l’arrêt définitif des 7 réacteurs du pays d’ici 2025, Engie, leur exploitant, a fait savoir à son personnel que l’entreprise arrêtait tous les projets visant à prolonger leur durée de vie.
Pour assurer l’approvisionnement électrique du pays, l’exécutif doit maintenant mettre en place les alternatives qui permettront de compenser la perte des 6 GW de capacité nucléaire. A côté de la construction de nouvelles centrales au gaz et d’une accélération du développement des énergies renouvelables, d’autres solutions complémentaires sont prévues, combinant du stockage, la gestion de la demande, les interconnexions avec les réseaux voisins et les réductions de consommation.


Décidée en 2003 par une alliance gouvernementale « arc-en-ciel » dont faisaient partie les verts, la sortie du nucléaire en Belgique n’a pas vraiment été préparée par les gouvernements suivants. Débarrassés des écologistes ils ont d’abord amendé la loi par deux fois pour prolonger de dix ans la durée de vie des trois réacteurs les plus anciens. Par la suite ils n’ont pas fait grand-chose pour accélérer la transition énergétique et développer les productions alternatives d’électricité. La Belgique fait d’ailleurs partie des mauvais élèves qui n’ont pas atteint en 2020 l’objectif de production d’énergie renouvelable assigné par l’Europe : seuls 11,68% de la consommation d’énergie des belges sont aujourd’hui couverts par les énergies vertes au lieu des 13% prévus.

Mais aujourd’hui la donne a changé : de retour au pouvoir depuis septembre, les verts belges ont obtenu de leurs partenaires la confirmation du calendrier de sortie du nucléaire tel qu’il était fixé dans la loi de 2003.
L’accord de coalition prévoit en effet l’arrêt progressif entre 2022 et 2025 des sept réacteurs du royaume, répartis dans les deux centrales de Doel et de Tihange. Le texte précise toutefois que le gouvernement se réserve la possibilité de retarder l’arrêt des 2 réacteurs les moins âgés si, à fin 2021, il apparaissait que la sécurité d’approvisionnement électrique du pays n’était pas assurée.

Cette clause ne plaît toutefois pas à Engie, l’exploitant des deux centrales. L’énergéticien a signifié à l’Etat belge que si les deux dernières tranches devaient être prolongées au-delà de 2025, la décision devrait être prise au plus tard fin 2020. « Préparer l’arrêt d’une centrale nucléaire est une opération très lourde et très complexe, et on ne peut pas imaginer qu’on nous dise au dernier moment de continuer à produire » expliquait Jean-Pierre Clamadieu le président d’Engie, devant les sénateurs français qui l’auditionnaient il y a quelques jours.

Sortie « intelligente » confirmée en 2025
De son côté, le gouvernement belge n’entend pas céder à la pression. « Nous allons nous y prendre de façon intelligente pour gérer la sortie du nucléaire en 2025 », a promis le premier ministre Alexander De Croo devant les députés. « Le report sans cesse d’un calendrier déjà décidé ne nous aide pas lorsqu’il faut faire des choix pour l’avenir » a-t-il ajouté. « Nous allons le faire de manière ordonnée tant sur l’aspect technique que social », a précisé Tine Vander Straeten, la ministre de l’Energie.

Tirant les conséquences de cette volonté gouvernementale réaffirmée, Engie semble vouloir jeter l’éponge et se prépare à tirer un trait sur le nucléaire belge. Cette semaine, le groupe a prévenu le personnel de ses deux centrales qu’il arrêtait tous les projets visant à prolonger leur durée de vie.

« Cette position très ferme du gouvernement nous oblige à nous préparer à un changement de cap. Nous devons maintenant focaliser toutes nos ressources, en personnel et matériel en vue de préparer la mise à l’arrêt définitive et le démantèlement de nos 7 unités. Cela signifie, pour nous, que nous accélérons une sortie complète du nucléaire en 2025 » a expliqué Thierry Saegeman, le patron du nucléaire belge chez Engie en s’adressant à ses salariés. Une décision commentée en ces termes par Tine Vander Straeten : « Je suis heureuse que l’un des plus grands opérateurs de notre pays dise : nous prenons note de l’accord de coalition et nous nous engageons dans l’accord de coalition ».

Engie ne compte pas pour autant quitter le marché belge. « Nous produisons aujourd’hui la moitié de l’électricité consommée en Belgique, et nous sommes le plus important fournisseur d’électricité renouvelable du pays. Nous souhaitons conserver cette part » précise Thierry Saegeman. L’entreprise veut préparer son avenir, en participant, notamment, à la construction de centrales au gaz pour remplacer, en partie, les tranches nucléaires mises à l’arrêt.

Surcapacité
Si la puissance cumulée du parc nucléaire belge s’élève à 6 GW, il faut bien comprendre que les centrales ne fonctionnaient pas à leur capacité maximale. En 2018, leur taux de charge n’a pas dépassé les 50%. En cause : des pannes répétées, des problèmes de microfissures détectées dans les cuves de 2 réacteurs, des périodes d’arrêt relativement longues pour procéder aux entretiens et aux travaux de mise à niveau des systèmes de sécurité … et même un sabotage ! Pendant tout un temps, un seul réacteur sur les sept était en service. Pour autant le réseau électrique belge n’a jamais été mis en difficulté et aucune coupure n’a eu lieu.

« En fait la Belgique est depuis longtemps en situation de surcapacité électrique » expliquait récemment Fawaz AL Bitar, directeur général d’Edora, l’association des producteurs d’énergie renouvelable, devant les micros de la RTBF.
Un contexte qui a freiné les initiatives de transition énergétique et le développement des énergies alternatives. « Prolonger encore de 10 ans les vieilles centrales n’est pas une solution car cela ne ferait que perpétuer cette situation de surcapacité qui empêche le développement des alternatives » ajoute Fawaz Al Bitar.

Quelles solutions pour pallier l’arrêt des centrales ?
Cette situation de surcapacité relativise le défi qui s’annonce pour pallier l’arrêt des centrales. Une étude réalisée par Elia (le gestionnaire du réseau de transport électrique haute tension) prédit que, sans nucléaire, le déficit d’approvisionnement pour l’hiver 2025-2026 serait de 3,9 GW ; du moins si d’ici là aucune nouvelle capacité n’était mise en service. La CREG (Commission de régulation de l’électricité et du gaz) est plus optimiste : selon elle le déficit serait de l’ordre de 2,2 à 2,4 GW.

Pour combler ce manque, les projets d’électricité verte vont bien sûr continuer de se développer. Fawaz Al Bitar estime qu’ils pourraient couvrir 50% des besoins d’ici dix ans. Le gouvernement fédéral a notamment confirmé sa volonté d’ouvrir aux enchères une deuxième zone éolienne offshore en mer du Nord pour une capacité totale de 2 GW. Engie rappelle aussi que le groupe projette l’installation de 1 GW d’électricité verte terrestre et 1 GW de turbines offshore.

Mais tous ces projets ne seront certainement pas finalisés quand les réacteurs nucléaires seront tous éteins. Pour garantir l’approvisionnement électrique du pays après la sortie du nucléaire, le précédent gouvernement belge avait étudié un Mécanisme de Rémunération de Capacité (CRM). Il s’agit d’une forme de soutien qui serait octroyé, sur base d’un appel d’offre, aux nouvelles capacités de production. « Engie a dans ses cartons plusieurs projets de centrales au gaz pour répondre à l’appel d’offres » a notamment rappelé Thierry Saegeman.

Ces subsides du CRM pourraient aussi rémunérer des réductions volontaires de consommation d’électricité. On parle « d’effacement » ou de « gestion de la demande ». Des industries électro-intensives pourraient par exemple être « récompensées » pour réduire ou postposer leur utilisation d’électricité lors des pics de consommation. Des ménages pourraient également participer à ce que l’on appelle « l’effacement diffus ». Ainsi, l’APERE[1] plaide dans son magazine Renouvelle pour « une réserve citoyenne, où 500.000 ménages seraient rémunérés pour réduire ponctuellement leur consommation électrique lorsque les productions d’électricité sont trop faibles ».


https://news.google.com/articles/CBMiam ... id=FR%3Afr
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Re: Pénurie d'électricité en Belgique, blackout prévu cet hiver




par Christophe » 26/06/22, 16:51

Sal0pards de schleus ! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

La centrale de Moselle pourrait redémarrer durant l'hiver prochain, compte tenu de la guerre en Ukraine et des tensions sur le marché de l'énergie.

st_avold_centrale_charbon.png
st_avold_centrale_charbon.png (452.18 Kio) Consulté 3500 fois


https://www.lepoint.fr/societe/centrale ... 015_23.php
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Re: Pénurie d'électricité (en Belgique), blackout ou délestages électriques prévus cet hiver




par sicetaitsimple » 26/06/22, 17:05

Ce serait plutôt à poster dans le fil "Gazprom, la bombe G de Poutine", où j'ai déjà listé des pays européens revenant en arrière sur des fermetures de centrales charbon.
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