Et donc puisque tu t'es connecté et n'a pas réagis je termine:
7) Ces questions de savoir si il y a fraude limitée ou volonté intentionnelle de nuire à grande échelle sont de vraies questions et au plus haut niveau — et pas au modeste niveau du citoyen lambda qui "supputerait des choses fantasmagoriques et imaginaires" — non, cela existe bel et bien. Vois au niveau des experts chargés des analyses de risques:
http://www.exaris.fr/exarisInfo_102_64- ... aire.phtml
8] S'agissant de la «
volonté de nuire», il n'existe actuellement et au plus haut niveau, aucun outil législatif pour caractériser ce type d'infractions (c'est ce qui ressort du lien dans le point 7). Ça n'est pas assez interpellant pour toi?
Le législatif a constaté et a écrit :« (le Parlement) constate que le droit européen ne comporte actuellement pas de définition de la fraude alimentaire et (…) qu'une définition uniforme est essentielle pour développer une approche européenne dans la lutte contre la fraude alimentaire; souligne la nécessité d'adopter rapidement une définition harmonisée à l'échelon européen (…) »
« Il y a fraude alimentaire dès lors que des aliments sont intentionnellement commercialisés avec tromperie du consommateur. À titre d’exemple récent, on peut citer l’ajout non-déclaré de viande de cheval dans des produits à base de viande de bœuf, l’ajout de mélamine dans du lait et des préparations pour nourrissons, et l’altération de la poudre de chili à l’aide de rouge Soudan. Pourtant, il n’existe à ce jour aucune définition précise de la « fraude alimentaire » dans la réglementation européenne. (…) »
La réponse partielle est donnée dans le lien:
Tiré de exaris.fr, mais d'un article ‘non signé’, ce qui en dit long! Ce magazine a écrit :Ces exemples illustrent l’ambiguïté sous-jacente à la fraude: s’agit-il ou non de contamination malveillante, donc entrant dans le champ de la sécurité des aliments? Ou s’agit-il uniquement de tromperie à but lucratif mais sans volonté de nuire à la santé des consommateurs, donc relevant d’un champ plus large? On le voit à travers les quelques exemples ci-dessus la réponse dépend du type de fraude et du profil des fraudeurs (jusqu’où sont-ils prêts à aller pour augmenter indûment leurs profits ?). Par défaut il s’agira donc de considérer le risque de fraude dans sa perspective la plus large, pouvant ou non se traduire par une contamination de la chaîne alimentaire.
On peut peut-être rappeler la pointe de l'iceberg qui a été constituée de contamination volontaire pour des raisons économiques (fraudes à divers titres) sans que l'on sache bien dans certains cas, où se situe la limite entre «
empoisonnement/s de masse» VS «
fraude à caractère économique simple»:
— Voir les articles connus sur les boissons au cola (et sodas) dans ce forum même
avéré car l'idée de les taxer sous Sarkozy n'a pas été une mesure anodine, elle était là aussi pour nous faire réfléchir sur le mode de consommation que nous voulons (ou nous ne voulons pas);
— L'arôme de vanille en lieu et place de la vanille naturelle;
— de la mélamine introduite pour augmenter le taux de protéine dans le lait, qui a quand même été sanctionné par des peines de mort en Chine (excuse du peu)
avéré;
— ajout de "différents liquides" (allant de l'eau simple jusqu'à ???) rajoutés dans des jus affichés comme naturels et purs (statut
"non déterminé" s'agissant de mettre des arômes et édulcorants dans les "eaux minérales" pures;
— du sucre ajouté aux miels dits naturels
tangent à avéré si on admet que le consommateur prend du miel précisément pour éviter de consommer du sucre!
— de l’huile minérale utilisée dans les aliments (et même tolérées dans certaines proportions par le Codex Alimentarius, au moins dans une version précédente) ce qui a fait qu'on a vu de l'huile de vidange recyclées dans de l'huile alimentaire (scandale Lessieur, et ce n'est pas un hoax comme on le voit parfois sur la toile, la condamnation devant tribunaux existe donc
avéré);
— le scandale de la vache folle qui consistait à donner à manger des farines animales à des herbivores
100% avéré;
— encore en cours actuellement, le scandale des additifs dans les vaccins (qui peut être considéré comme des aliments lors de leur administration par voie bucale)
100% avéré puisqu'admis par l'industrie pharmaceutique, mais manque d'évaluation sur des études de cohortes, puisqu'elles ne sons pas exigées pour les vaccins. On voit là toute l'ambiguïté du problème, pour cerner les empoisonneurs, puisque ceux-ci vont toujours agir à couvert, d'où REACH, et renversement du fardeau de la preuve;
— idem pour les médicaments, comme avec le Médiator
100% avéré là on avait délibérément caché la vérité aux professionnels de santé;
— toujours encore récemment la viande de cheval vendue pour de la viande de bœuf dans des préparations culinaires pré-préparées comme les lasagnes vendues en grande distribution. Volonté de nuire au plan sanitaire
non avérée;
— les «
édulcorants intenses», censés prémunir ce qui les consomment des risques d'épuisement du foie/pancréas générant le diabète, et dont on se rend compte qu'ils augmentent le risque de diabète! Curieusement aucune procédure «à charge» n'a encore été lancée à ce propos. Et ce quand bien même nous sachions que de l'éthylène/propylène/glycol a été utilisé (antigel pour moteur). Avec le problème le plus grave détecté à ce jour: le risque d'infertilité ("arme démographique parfaite", ou qui le serait, puisqu'elle ne tue pas directement un être vivant, si tant est que...)
donc tangent à avéré et pourtant "non qualifié" à ce jour, alors qu'on en connaît la dangerosité depuis longtemps: étrange quand même...;
Et on pourrait multiplier les exemples jusqu'à la nausée. D'ailleurs ce dernier point est un vieux serpent de mer...
Mais il faudrait vraiment se mettre des œillères pour ne pas voir les proportions réelles du problème! D'ailleurs «
l'empoisonnement avec volonté de nuire» a un nom: «
Food Defense» (ou contamination malveillante), c'est donc bien que des cas sont répertoriés!
Et bien sûr que je suis conscient qu'il faut faire une différence entre "
fraude pour motif économique" VS "
fraude avec volonté intentionnelle de nuire"... Mais ce n'est pas aussi simple (comme avec le sucre blanc raffiné qui tue à petit feu par déminéralisation de l'organisme, et là tout dépend de la dose et de sa fréquence). Parfois les deux se confondent. Quant à utiliser les aliments en tant "
qu'arme démographique", il y a des exemples, mais c'est encore de l'ordre du «
tabou absolu» )provenant du «
mal absolu»?) Et à la question de savoir: si
«l'homme serait capable de ce genre de scénario machiavélique?» La réponse hélas est oui... Il suffit de remonter à pas si longtemps que cela, à l'époque des nazis précisément! Il suffit de voir que les compagnies d'assurances le prévoient dans les «risques», s'agissant de l'espérance de vie, et que ça fait même l'objet de spéculations boursières... (C'est même le "dernier cri" c'est le cas de le dire... dans le genre
«recherche de profit sûre et machiavélique»). Et c'est bien pourquoi la sauvegarde des "données santé personnelles" (sur puce électronique et/ou en bases de données centralisées, posent tant question!)
Pourtant si on y réfléchit bien, un cadre légal existe et pourrait être appliqué, c'est celui relatif au dispositions des cas d'empoisonnements, auquel il faudrait rajouter «empoisonnement/s de masse». Ce serait le cas dans des situations particulières comme vu ci-avant, mais également dans les cas de manipulations de virus! Le simple fait que les autorités sanitaires aient développés des laboratoires de type P4, montre déjà la volonté impérieuse de s'en prémunir, et donc que le danger est bien réel, hélas! Même si il ne faut pas s'alarmer inutilement,
il faut donc agir individuellement en appliquant soi-même le «principe de précaution» (et sans tomber dans la paranoïa, le tout est de s'en méfier et de le savoir...). Et avec un tel sujet, je présume que nous n'en sommes plus aux rasoir d'Ockham, nous sommes là, face à une vraie question de civilisation (et subsidiairement de contrôle volontaire [ou imposé] des naissances...) Ça la fout mal dans le contexte de paradigme actuel de recherche forcenée de la "croissance"...