Christophe a écrit :Voui c'est ce que j'avais cru comprendre...mais en quelle unité il parle?
La consommation de chauffage est linéaire avec le delta de temp int - ext comme on vient de le dire...après y a différents rendements qui viennent dans les "chiffres réels"...
1) Aucune unité. Je fais comme les rois du marketing, je balance des chiffres qui ne veulent rien dire!!!
2) Non, reprends les jolis courbes que tu as mises et qui illustrent bien ce que j'essayais d'écrire.
Je parlais bien pour une même consigne confort, et bien entendu une même température externe.
Tu imagines qu'on abaisse plus encore que ce qui est dessiné : la température, au début, ne baisse pas plus vite. C'est l'inertie thermique de la maison. Il n'y a donc pas d'économie supplémentaire. Même non chuaffée, chaudière à l'arrêt, la maison "perd" ses calories. Au même rytme. Que tu programmes 17° ou 8°.
C'est seulement vers la fin, juste avant la remontée, que la courbe de la température interne serait plus basse. Au lieu de tirer asymptotiquement vers la consigne de 17°, elle continuerait de diminuer plus (pas tout à fait linéairement cependant, puisque le delta intérieur-extérieur se réduit !). Et donc là, il y aura quelques économies supplémentaires !
Mais comme elle est plus basse, si tu veux être revenu à 20° à la même heure (8 heures), il faudra relancer un peu plus tôt aussi.
Donc dans un rytme quotidien, abaisser plus, à un moment donné, n'apporte plus grand chose comme gains en plus, pour ces deux raisons :
- cela ne descend pas plus vite / pas plus loin
- il faut remonter plus tôt...
Mes chiffres "n'importe quoi" voulait juste illustrer ça.
Si tu abaisses de 20 à 19°, cela va rapporter "x".
Si tu abaisses de 20 à 18°, ce ne sera pas 2X mais un peu moins.
Et ainsi de suite.
Et je ne parle pas là de rendement, de consigne plus basses, etc... Ni des apports "autres... J'étais dans un raisonnement bêtement thermique (mais tenant compte de l'inertie du bâtiement)
3) Si on voulait que les économies soient proprotionnelles à l'abaissement, il faudrait imaginer un bâtiment
sans aucune inertie :
- au moment de l'abaissement, on "tomberait" instantanément à la température de consigne "abaissée" (17° ou 8° par ex).
- et au moment du passage en confort, on remonterait instantanément.
Là, en effet, et là seulement, les économies, représentées par la surface en creux, seraient proportionnelles à l'abaissement.
Mais c'est comme rêver d'une voiture sans poids, donc sans inertie, qui accélerait instantanément avec un moteur de mobylette !
4) Pour des absences longues, il est évident qu'abaisser plus, à la limite du hors gel, apporte des économies en plus. Je l'avais écrit aussi.