Culture de tomates, un exemple à méditer
- elephant
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Culture de tomates, un exemple à méditer
Bien que, en matière de jardinage, je sois juste capable de laisser pousser quelques plantes aromatiques et tailler mes rosiers, je pense que ce "fait divers anti OGM " ne peut pas rester inaperçu:
http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/09/t ... tes-257958
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éléphant: suprême éconologue honoraire..... pcq je suis trop frileux, pas assez riche et trop paresseux pour économiser vraiment le CO2 ! http://www.caroloo.be
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Très chouette, merci pour ce reportage.
C'est du bon sens paysan, qui aime sa terre et son métier.
Cette histoire d'amende pour vente de graines non homologuées est une incitation à la désobéissance civile...
Cette année j'essaie pour la première fois de semer des tomates, une variété locale de pleine terre, dans le but de faire des graines.
Si j'y parviens, j'en proposerai ici avec l'histoire des plantes mères, et je penserai aussi à sélectionner celles qui ont le plus "souffert" et non seulement les plus belles.
Touchons du bois, en ce moment elles ont l'air si fragiles...
C'est du bon sens paysan, qui aime sa terre et son métier.
Cette histoire d'amende pour vente de graines non homologuées est une incitation à la désobéissance civile...
Cette année j'essaie pour la première fois de semer des tomates, une variété locale de pleine terre, dans le but de faire des graines.
Si j'y parviens, j'en proposerai ici avec l'histoire des plantes mères, et je penserai aussi à sélectionner celles qui ont le plus "souffert" et non seulement les plus belles.
Touchons du bois, en ce moment elles ont l'air si fragiles...
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Je connaissais déjà ce personnage plutôt atypique!
Sa démarche montre qu'une approche non conventionnelle peut conduire à des résultats surprenants et très intéressants.
Je ne suis pas bien convaincu de la thèse de l'affaiblissement des plantes du fait de trop de bons soins; je pencherais plutôt pour une mauvaise conception de la sélection variétale, qui s'opère au détriment des caractères rustiques.
La transmission des caractères acquis souffre, d'un point de vue théorique, d'un certain flou artistique, semble-t-il, : il serait bon d'en savoir plus long à ce sujet.
Sa démarche montre qu'une approche non conventionnelle peut conduire à des résultats surprenants et très intéressants.
Je ne suis pas bien convaincu de la thèse de l'affaiblissement des plantes du fait de trop de bons soins; je pencherais plutôt pour une mauvaise conception de la sélection variétale, qui s'opère au détriment des caractères rustiques.
La transmission des caractères acquis souffre, d'un point de vue théorique, d'un certain flou artistique, semble-t-il, : il serait bon d'en savoir plus long à ce sujet.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
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Bonsoir,
Excellent !
Pour en savoir plus, voici le discours de l'intéressé :
https://www.youtube.com/watch?v=MmaaYoZ8s9Y
et son site http://www.lepotagerdesante.com/ rangé dans mes favoris.
Excellent !
Pour en savoir plus, voici le discours de l'intéressé :
https://www.youtube.com/watch?v=MmaaYoZ8s9Y
et son site http://www.lepotagerdesante.com/ rangé dans mes favoris.
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Comme souvent ici, il m'aarrive d'être dissonnant !
J'ai travaillé pendant une douzaine d'années avec des paysans, en milieu sahélien (là où avaient sévi quelques famines)...
Et je trouvais ces paysans fort démuni, avec parfois plus de semences après une sécheresse.
Avec des "variétés" (le mot est erronnée, il s'agit de "populations") de mil jamais sélectionné autrement que par le choix des paysans eux-mêmes.
L'expérience était que ces "variétés-population" traditionnelles avaient des cycles trop longs pour s'adapter à la désertification.
J'ai donc introduit un schéma où, au centre de la parcelle, on mettait quelques pieds de variétés à cycle court (90 jours, voire moins), sélectionnées en station agronomique et de façon à ce qu'il y ait un croisement d'absorption... [en somme, il m'a fallu inroduire des gênes de précocité que le mil local n'avait pas ; et qu'il n'a jamais acquis malgré les sécheresses vécues]
J'ai observé que les paysans "gardaient" les fruits de ces croisements, comme d'ailleurs leurs variétés traditionnelles... Un paysan même illetré est très méfiant quand il s'agit de variétés ! Il ne mettra jamais tous le souefs dans le même panier. Et son champs sera, à l'opposé de nos parcelles, un vrai foutoir !
Je ne comprends pas pourquoi les tomates à Lodève sont si futées et s'adaptent si vite (elles "comprennent", en quelque sorte) et le mil au Tchad si stupide (et ne "comprenait" pas que le climat était devenu plus rude)...
Juste une réflexion... En passant par là.
J'ai travaillé pendant une douzaine d'années avec des paysans, en milieu sahélien (là où avaient sévi quelques famines)...
Et je trouvais ces paysans fort démuni, avec parfois plus de semences après une sécheresse.
Avec des "variétés" (le mot est erronnée, il s'agit de "populations") de mil jamais sélectionné autrement que par le choix des paysans eux-mêmes.
L'expérience était que ces "variétés-population" traditionnelles avaient des cycles trop longs pour s'adapter à la désertification.
J'ai donc introduit un schéma où, au centre de la parcelle, on mettait quelques pieds de variétés à cycle court (90 jours, voire moins), sélectionnées en station agronomique et de façon à ce qu'il y ait un croisement d'absorption... [en somme, il m'a fallu inroduire des gênes de précocité que le mil local n'avait pas ; et qu'il n'a jamais acquis malgré les sécheresses vécues]
J'ai observé que les paysans "gardaient" les fruits de ces croisements, comme d'ailleurs leurs variétés traditionnelles... Un paysan même illetré est très méfiant quand il s'agit de variétés ! Il ne mettra jamais tous le souefs dans le même panier. Et son champs sera, à l'opposé de nos parcelles, un vrai foutoir !
Je ne comprends pas pourquoi les tomates à Lodève sont si futées et s'adaptent si vite (elles "comprennent", en quelque sorte) et le mil au Tchad si stupide (et ne "comprenait" pas que le climat était devenu plus rude)...
Juste une réflexion... En passant par là.
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Oui, je pense que tes réserves sont parfaitement justifiées et mon message précédent rejoint le tien sur ce point.
Toutefois, le vivant est si divers que tout cela mérite d'être approfondi, vu l'enjeu.
Si ce phénomène se confirme, même partiellement, ce serait infiniment plus intéressant que "l'énergie libre"*, qui semble en fasciner beaucoup.
*Je dis cela par comparaison avec un fantasme répandu, mais pour ceux qui se donnent la peine de me lire, ils savent combien je tiendrais pour néfaste la réalisation positive de cette hypothèse heureusement sans fondement.
Toutefois, le vivant est si divers que tout cela mérite d'être approfondi, vu l'enjeu.
Si ce phénomène se confirme, même partiellement, ce serait infiniment plus intéressant que "l'énergie libre"*, qui semble en fasciner beaucoup.
*Je dis cela par comparaison avec un fantasme répandu, mais pour ceux qui se donnent la peine de me lire, ils savent combien je tiendrais pour néfaste la réalisation positive de cette hypothèse heureusement sans fondement.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Renseignez vous sur Mitchourine et ses travaux .
Vous verrez c est tout a fait fascinant . Ca vous aidera a comprendre ce que le producteur de semences de tomates fait. La genetique ce n est pas tout , le vivant a une capacite d adaptation remarquable . Mais pour en beneficier il faut , d apres les travaux de Mitchourine, respecter une methodologie.
Dans ses livres il l explique , il n est pas avare en details et c est tout a fait accessible au neophite. Mais faut se concentrer.
Vous verrez c est tout a fait fascinant . Ca vous aidera a comprendre ce que le producteur de semences de tomates fait. La genetique ce n est pas tout , le vivant a une capacite d adaptation remarquable . Mais pour en beneficier il faut , d apres les travaux de Mitchourine, respecter une methodologie.
Dans ses livres il l explique , il n est pas avare en details et c est tout a fait accessible au neophite. Mais faut se concentrer.
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