Poêle de tout poil adapté pile poil
- chatelot16
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pas facile de bruler une seule buche par un bout : le bois qui ne brule pas encore absorbe la chaleur et le bout qui brule n'est plus assez chaud pour bien bruler ... la zone de bois a temperature intermediare emet de la fumé qui ne brule pas
avec des plaquette je determine la puissance uniquement par le debit de plaquette versé dans le foyer mais le foyer est toujours a la temperature maxi que le bois peu faire ... il faut aussi imposer le debit d'air adapté au debit de plaquette
attention il ne faut pas augmenter la puissance trop vite : un trop gros arrivage de plaquette refroidi le foyer et ça fume ... une augmentation de debit doit etre très progressive pour que le feu s'agrandisse sans refroidissement
on ne peut donc pas faire simplement un rechargement manuel de temps en temps : une alimentation automatique est indispensable
avec des plaquette je determine la puissance uniquement par le debit de plaquette versé dans le foyer mais le foyer est toujours a la temperature maxi que le bois peu faire ... il faut aussi imposer le debit d'air adapté au debit de plaquette
attention il ne faut pas augmenter la puissance trop vite : un trop gros arrivage de plaquette refroidi le foyer et ça fume ... une augmentation de debit doit etre très progressive pour que le feu s'agrandisse sans refroidissement
on ne peut donc pas faire simplement un rechargement manuel de temps en temps : une alimentation automatique est indispensable
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chatelot16 a écrit :pas facile de bruler une seule buche par un bout : le bois qui ne brule pas encore absorbe la chaleur et le bout qui brule n'est plus assez chaud pour bien bruler ... la zone de bois a temperature intermediare emet de la fumé qui ne brule pas
...
Avec un rocket bien construit, c'est tout à fait possible !
J'ai expérimenté avec une "bûche" de chêne de 20 cm de diamètre et 2 m de long, et bien ça marche ! (poêle DIY conçu initialement pour brûler du frêne de petit diamètre et grandes longueurs)
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chatelot16 a écrit :pas facile de bruler une seule buche par un bout : le bois qui ne brule pas encore absorbe la chaleur et le bout qui brule n'est plus assez chaud pour bien bruler ... la zone de bois a temperature intermediare emet de la fumé qui ne brule pas
Salut chatelot16
Effectivement amorcer la combustion sur 20cm de diamétre est 'à réflechir';
Part contre,
obtenir un Effet forge sur la même surface avec un flux d'air de 1 ou 2cm d'épaisseur
entre plaque de métal et rougeoiment,
augmente l'échange
L'Effet forge doit, devrait compenser la déperdition thermique.
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- chatelot16
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l'effet forge marche bien avec le charbon de bois
difference entre le charbon de bois et le bois : quand on souffle sur du charbon de bois plus on souffle fort plus ça chauffe fort , pratiquement sans limite ! on ne peut pas eteindre du charbon de bois en soufflant trop fort
quand on soufle sur du bois la puissance est limité , si on souffle trop fort on eteind le feu
donc pour avoir un effet feu de forge puissant il faut que le bois se carbonise progressivement en aprochant du foyer ... c'est le probleme de la grosse buche massive qu'on voudrait bruler par un bout : elle ne se carbonise pas assez vite et risque de s'eteindre
si le bois est divisé en plus petit morceau il se carbonise plus vite et il y a toujours assez de charbon de bois pour un bon effet feu de forge
quand on a le temps de s'occuper du feu on peut faire bruler une seule grosse buche en la gratant assez souvent pour enlever la couche carbonisé , et permettre a une nouvelle couche de se carboniser a son tour , et donc avoir toujours assez de braise pour que le feu continue
difference entre le charbon de bois et le bois : quand on souffle sur du charbon de bois plus on souffle fort plus ça chauffe fort , pratiquement sans limite ! on ne peut pas eteindre du charbon de bois en soufflant trop fort
quand on soufle sur du bois la puissance est limité , si on souffle trop fort on eteind le feu
donc pour avoir un effet feu de forge puissant il faut que le bois se carbonise progressivement en aprochant du foyer ... c'est le probleme de la grosse buche massive qu'on voudrait bruler par un bout : elle ne se carbonise pas assez vite et risque de s'eteindre
si le bois est divisé en plus petit morceau il se carbonise plus vite et il y a toujours assez de charbon de bois pour un bon effet feu de forge
quand on a le temps de s'occuper du feu on peut faire bruler une seule grosse buche en la gratant assez souvent pour enlever la couche carbonisé , et permettre a une nouvelle couche de se carboniser a son tour , et donc avoir toujours assez de braise pour que le feu continue
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Les sources sont très nombreuses : youtube, de nombreux blogs, mes expériences persos (très nombreuses aussi).
Désolé pas de plans, je l'ai pensé et réalisé dans la foulée (en 5 jours bien pleins).
C'est donc un poêle de masse de type rocket en acier, tôle, vermiculite en plaques, briques et terre argileuse, destiné à tenir hors-gel une serre de 4 x 6 x 3 m.
Le foyer est un parallélépipède 25 x 25 x 35 cm en briques, surisolé à la vermiculite et muni d'un vide-cendres au fond (grille à 4 cm du fond).
Alimentation (verticale évidemment) par un "sas" de 21 x 23 constitué de deux plaques métalliques superposées et séparées par un espace libre de 3 cm.
À la sortie du foyer, les gaz parcourent 30 cm horizontalement puis 120 cm verticalement dans un conduit en vermiculite compressée de 21 x 23 cm.
Ils débouchent à 5 cm du plafond hémispérique d'une cloche cylindrique de récupération de chaleur en acier (3 mm), d'un diamètre de 50 cm et 140 cm de haut.
À l'arrivée au bas de la cloche, deux sorties possibles pour les gaz :
- une petite (12 x 7 cm) normalement fermée mais ouvrable à volonté (pour l'allumage), qui débouche tout près de la fin du circuit de récupération,
- une grande (25 x 25 cm) qui débouche sur ledit circuit tôlé horizontal de 3 m de long et environ 30 x 30 cm.
La cloche et le circuit sont emmitouflés d'une épaisseur conséquente ( 25 cm) de terre argileuse mêlée de sable et cailloux. Le circuit constitue un banc circulaire qui couvre 300° d'arc, la cloche est au centre.
Le tubage final d'un diamètre intérieur de 15 cm fait 4,5 m de haut dont 1,5 m à l'extérieur, il est également maçonné à la terre sur le premier mètre.
Ce poêle a fabriqué sa propre chaux d'enduit final (lors des chauffes successives destinées au séchage de la masse) et il a mangé la bûche de 2 m après une chauffe de 45 min au frêne de 2 à 4 cm de diamètre.
Il a mis moins d'une nuit de fin d'automne pour ce faire.
Je ne l'ai plus revu depuis un an mais comme je n'ai pas de nouvelles, j'en déduis qu'il fonctionne encore sans souci.
Désolé pas de plans, je l'ai pensé et réalisé dans la foulée (en 5 jours bien pleins).
C'est donc un poêle de masse de type rocket en acier, tôle, vermiculite en plaques, briques et terre argileuse, destiné à tenir hors-gel une serre de 4 x 6 x 3 m.
Le foyer est un parallélépipède 25 x 25 x 35 cm en briques, surisolé à la vermiculite et muni d'un vide-cendres au fond (grille à 4 cm du fond).
Alimentation (verticale évidemment) par un "sas" de 21 x 23 constitué de deux plaques métalliques superposées et séparées par un espace libre de 3 cm.
À la sortie du foyer, les gaz parcourent 30 cm horizontalement puis 120 cm verticalement dans un conduit en vermiculite compressée de 21 x 23 cm.
Ils débouchent à 5 cm du plafond hémispérique d'une cloche cylindrique de récupération de chaleur en acier (3 mm), d'un diamètre de 50 cm et 140 cm de haut.
À l'arrivée au bas de la cloche, deux sorties possibles pour les gaz :
- une petite (12 x 7 cm) normalement fermée mais ouvrable à volonté (pour l'allumage), qui débouche tout près de la fin du circuit de récupération,
- une grande (25 x 25 cm) qui débouche sur ledit circuit tôlé horizontal de 3 m de long et environ 30 x 30 cm.
La cloche et le circuit sont emmitouflés d'une épaisseur conséquente ( 25 cm) de terre argileuse mêlée de sable et cailloux. Le circuit constitue un banc circulaire qui couvre 300° d'arc, la cloche est au centre.
Le tubage final d'un diamètre intérieur de 15 cm fait 4,5 m de haut dont 1,5 m à l'extérieur, il est également maçonné à la terre sur le premier mètre.
Ce poêle a fabriqué sa propre chaux d'enduit final (lors des chauffes successives destinées au séchage de la masse) et il a mangé la bûche de 2 m après une chauffe de 45 min au frêne de 2 à 4 cm de diamètre.
Il a mis moins d'une nuit de fin d'automne pour ce faire.
Je ne l'ai plus revu depuis un an mais comme je n'ai pas de nouvelles, j'en déduis qu'il fonctionne encore sans souci.
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Oui, ce ne sont pas les sources qui manquent, c'est même l'excès qui peut déconcerter!
En tout cas, merci pour tes précisions; tu as fabriqué un sacré poêle, dirait-on!
Je vais essayer de suivre tes traces avec un projet plus modeste: un petit rocket stove métallique...
En tout cas, merci pour tes précisions; tu as fabriqué un sacré poêle, dirait-on!
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Merci pour tes commentaires ! En effet, c'est un beau bestiau.
J'ajoute qu'avec ce poêle, j'ai pu observer un phénomène incroyable : pendant les premières minutes des 2 premières chauffes (corps de terre très humide), les gaz à la sortie étaient plus froids que l'air ambiant.
Je ne m'explique toujours pas clairement comment c'est possible.
Selon un ami (je crois qu'il a raison), c'est la cloche qui est le "moteur" du tirage, le différentiel de température étant énorme entre son sommet et sa base.
Quand le corps commence à monter en température, le différentiel diminue (un peu) mais la colonne verticale finale se réchauffe alors (un peu : elle ne monte jamais au dessus des 70 °C) et prend le relais pour le tirage (que l'on peut moduler assez finement en jouant sur l'ouverture de la petite sortie de la cloche).
J'ajoute qu'avec ce poêle, j'ai pu observer un phénomène incroyable : pendant les premières minutes des 2 premières chauffes (corps de terre très humide), les gaz à la sortie étaient plus froids que l'air ambiant.
Je ne m'explique toujours pas clairement comment c'est possible.
Selon un ami (je crois qu'il a raison), c'est la cloche qui est le "moteur" du tirage, le différentiel de température étant énorme entre son sommet et sa base.
Quand le corps commence à monter en température, le différentiel diminue (un peu) mais la colonne verticale finale se réchauffe alors (un peu : elle ne monte jamais au dessus des 70 °C) et prend le relais pour le tirage (que l'on peut moduler assez finement en jouant sur l'ouverture de la petite sortie de la cloche).
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