Faut-il jeter les purins de plantes aux orties ?

[citro]

En revanche, je pense que plus un milieu est riche en bactéries, et moins certaines bactéries "néfastes" (génératrices de "maladies") n'auront de place... Les violeurs agissent rarement sur une place publique bondée de monde [cette comparaison vaut ce qu'elle vaut, comme toute comparaison !].

C'est toujours une question de milieu... Une bactérie de milieu acide sera active en milieu acide, sera très contrariée en milieu basique et contrariée en milieu neutre... Tout en essayant de modifier ce milieu si elle s'y trouve fortuitement...

Les femmes qui dans tout ces pays malades de frustration sexuelle sous fond de conditionnement religieux, se font violer dans les bus ou les métro bondés de monde voir en pleine rue dans la foule, sans réaction du public ni des forces de l'ordre, ne sont sûrement pas de ton avis...
C'est donc bien une question de "milieu".

[janic]

Ahmed bonjour

Je me souviens avoir discuter de la biodynamie et de ses recettes "magiques" et, sans me prononcer sur le fond, je faisais remarquer que quelqu'un qui passait son temps à scruter ses plantes , à leur préparer des mixtures étranges (dont les décoctions de consoudes et fermentations d'orties sont les plus anodines) et à apporter autant d'attention à son jardin, ne pouvait faire autrement que d'obtenir de bons résultats, indépendamment de la validité de ses théories.

Il ne faut pas tomber dans ce travers du je t’aime alors tu pousses mieux. Deux jardiniers cote à cote vont obtenir des résultats très différents malgré leur « amour » (intéressé surtout par la mort de la plante en question) de leurs légumes.
La biodynamie attire essentiellement les partisans de l’inhabituel à cause de sa proximité technique de l’homéopathie : dillution,agitation et une méfiance aussi grande des anti homéo pour lesquels ça ne peut pas marcher et qui préfèrent s’en tenir aux acquis présents.
Même chose avec leur méthode de cristallisation sensible qui détermine la qualité intrinsèque du produit à utiliser, comme du produit finalement obtenu qui, là encore, est en rupture avec les méthodes « scientifiques « habituelles. Si on y ajoute leur coté philosophico/anthroposophique, c’est la goutte qui fait déborder le vase.
Mais le grand public qui se moque de tous ces aspects est lui juge de la qualité finale ressentie comme pour l’homéopathie d’ailleurs (ou les autres médecines dites douces).
Il se trouve que j’ai eut à conseiller un jeune jardinier d'une trentaine d'années(d’origine rurale) qui en modifiant son mode cultural (assez proche des conseils de Did) a obtenu dans l’année des légumes de taille inhabituelles faisant l’envie et la jalousie de ses voisins jardiniers. Il n’affectionnait pas plus ni moins ses végétaux, c’est la méthode qui différait.

[izentrop]

Il se trouve que j’ai eut à conseiller un jeune jardinier d'une trentaine d'années(d’origine rurale) qui en modifiant son mode cultural (assez proche des conseils de Did) a obtenu dans l’année des légumes de taille inhabituelles faisant l’envie et la jalousie de ses voisins jardiniers. Il n’affectionnait pas plus ni moins ses végétaux, c’est la méthode qui différait.

Ça contredit ce que tu essayais de démontrer juste avant !

[Ahmed]

Janic, ce que je voulais dire, c'est que l'intérêt porté aux plantes est un facteur crucial, que cet intérêt soit d'ordre affectif ou non n'est effectivement pas décisif...

[Obamot]

Ça contredit ce que tu essayais de démontrer juste avant !

Je ne vois pas de contradiction flagrante dans son discours. Il est cohérent. Il se place simplement dans un autre degré de sensibilité. Et d'une manière différente chronologiquement, puisqu'il faut également remonter à l'époque du déclenchement de la vogue du BIO (et de la demande dans ce secteur) qui remonte à l'époque du dichlorodiphényltrichloroéthane. Ce qui était totalement légitime (et cela l'est toujours mais il faut aller plus loin...)

Aujourd'hui les quantités pour le traitement des cultures ne sont plus les mêmes qu'à l'époque, on n'en met le moins possible et ce n'est plus cette saleté de DDT.

Donc il faut rester correct et éthique dans le débat, ça ne sert à rien de surjouer là où ça n'a pas lieu d'être. C'est même déloyal, d'une main de se référer à la science et d'une autre d'exclure par idéologie d'autres moyens qui pourraient la faire avancer.

[janic]

Janic, ce que je voulais dire, c'est que l'intérêt porté aux plantes est un facteur crucial, que cet intérêt soit d'ordre affectif ou non n'est effectivement pas décisif...

ca va de soi. Je soulignais que c'était surtout la technique adoptée qui faisait la différence.