La BCE abaisse son taux à 0% pour la première fois.

[Ahmed]

Faute grave, faute grave! Comme tu y vas! Il n'y a faute que si l'interprétation du journaliste ne correspond pas "à la ligne éditoriale" (sic!) du média.

[Remundo]

de toute façon, ce sujet très technique est tabou : il n'est pas normal que les banques privées soient autorisées à capter X% d'intérêts sur des milliers de milliards € créés ex-nihilo, et cela tout particulièrement quand il s'agit d'endetter des états.

[Ahmed]

Pas si l'on considère que ceux qui sont à la tête des états œuvrent pour l'oligarchie économique et contre ceux qui les ont malencontreusement élus: simple fiction permise par le concept falsificateur de "démocratie".

[Christophe]

Pas si l'on considère que ceux qui sont à la tête des états œuvrent pour l'oligarchie économique et contre ceux qui les ont malencontreusement élus: simple fiction permise par le concept falsificateur de "démocratie".

Très bonne remarque: ne voudrais-tu pas la twitter et en faire un buzz viral?

Ah non, c'est trop intelligent et "anti" démocratique pour que cela passe dans les filtres de twitter...et facebook...et consors...

[Ahmed]

Arrête! Tu va me faire rougir!
Il est souvent soutenu une corrélation entre démocratie et économie de marché, pourtant ce n'est pas une nécessité et le marché s'accommode fort bien d'une dictature. Cependant, la fiction démocratique (= j'ai le droit de choisir entre les mêmes) est plus simple de fonctionnement que les formes autoritaires; autrefois les monarques tiraient leur légitimité de Dieu (ça avait de la gueule, si je puis me permettre!), difficile de contester Dieu... Un tyran doit s'appuyer sur un vaste appareil de contrôle, ce qui est aléatoire sur le long terme et thermodynamiquement peu performant. La solution la plus rusée est de faire du peuple la source du pouvoir qui s'exerce sur lui: impossible de se désavouer soi-même! Ce sophisme, qui aurait pu être l'œuvre d'exnihiloest s'il était né à temps, a été commenté abondamment par le plus brillant et le plus lucide analyste de ce concept démocratique: le (pourtant) très royaliste Alexis de Tocqueville.