Anthropocéne ou capitalocène?

[chatelot16]

pour que la democratie soit confisqué il aurait fallu avant qu'elle existe ... mais est ce que la democratie a dèja existé ?

la democratie est elle un bon systeme ? on en rêve mais on ne la voit jamais

pour moi la principal qualité d'un moyen de gouverner c'est de valoriser ceux qui on la bonne competance ... quand vous ête malade auriez vous envie de choisir le medicament en faisant voter tout le monde qui n'y connais rien ... l'avis d'un seul medecin risque d'etre meilleur que la majorité ... ce n'est pas parce qu'il sont nombreux a avoir tort qu'ils on raison (coluche)

le systeme politique francais parait democratique parce qu'on vote ... mais quel est le resultat ? il ne selectionne pas du tout lma competance , mais selectionne ceux qui savent plaire a un systeme pourri

l'election directe du president est une ânerie ... je ferait beaucoup plus confiance a l'election des maire , et ensuite les maire elise l'etage au dessus ... et ainsi de suite jusque a un president : c'est une methode qui a existé et qui me parit meilleure que la methode actuelle ... il faut y penser pour la 6eme republique car la 5eme est morte ! suicidé par le president actuel

[Ahmed]

Je connais en gros les théories de Maslow, mais là où j'ai fait une erreur d'interprétation qui invalide de ce fait une partie de mon texte ci-dessus, c'est que j'avais cru comprendre (et cela me semblait obscur) "besoins de contrainte" par une recherche d'une contrainte externe et non un besoin naturel, physiologique; merci d'avoir précisé cette confusion uniquement due à mon étourderie!*
Dès lors, ce besoin n'est pas le lieu favori de la rivalité mimétique, puisqu'elle porte moins sur l'objet du désir que sur le désir supposé du rival (à charge de réciprocité!).
J'espère qu'avec ce rectificatif, mon texte te sera plus intelligible...
Un autre aspect que je n'ai pas évoqué et qui complète le jugement dubitatif que j'ai porté sur la démocratie, est que l'augmentation des inégalités ne peut qu'exacerber la rivalité mimétique et entraîner une violence, contestataire chez les uns, répressive chez les autres et, à terme, une dissolution de la société (déjà bien atteinte).

*En revanche, je ne comprends toujours pas l'usage que tu fait de cette expression dans ton premier paragraphe...

[Obamot]

Le "Besoin de contrainte" n'est pas explicitement intégré dans la pyramide de Masslow (ce qui n'invalide pas complètement la base de ton raisonnement — loin s'en faut — excepté sur le point chirurgical que tu as soulevé de besoin de recherche de contrainte interne) car en effet, ce besoin peut également être porté vers une recherche d'une contrainte externe (motivé par un besoin de contrainte interne) par exemple le réveil matin pour arriver à l'heure au travail...! Ou les panneaux de signalisation routière... Ou encore, lorsqu'on arrive sur une plage ensoleillée pour y prendre du repos, l'observation préliminaire des primo-arrivants pour calquer son comportement social et tenter de ne pas les déranger en se conformant à ce que l'on a observé de l'état des lieux.

Et là surprenamment tu peux découvrir qu'un certain mimétisme peut quand même être de mise. Le "Besoin de contrainte" peut à la fois (ou indifféremment) avoir des racines: physiologiques, sécuritaires, d'appartenance ou de recherche de développement (et forcément psychologique et sociologique: il est récurent et transcendant dans la pyramide, bien qu'il n'y figure pas dans sa représentation graphique >>> ni ne figure nulle part dans la page "wiki"). D'ailleurs une partie de l'enseignement de Masslow ne figure pas dans ses bouquins, il faut l'avoir vu en formation RH (ou autre) c'est un savoir qui est transmis avec précaution et pour cause, ça peut pas mal chambouler les gens.

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J'ai vu — malgré les recommandations et explications des profs — des gens qui suivaient un cours pour devenir "chef d'entreprise", sortir de la classe en pleurant car ils n'avaient pas songé à certaines implications tant qu'ils avaient un "statut de collaborateur" ou "nouvel indépendant cherchant à développer son activité au travers de l'embauche"... et je dois donc faire gaffe à ce que j'écris, et certainement mieux comment je l'écris, pour bien me faire comprendre.)

Pour l'anecdote, bien que Gestionnaire d'entreprise diplômé (formation aux "Cours industriels du soir" et qui comprenait une partie RH bien touffue), je me suis vu refusé l'accès au cours RH dédié/séparé (car j'y voyais un intérêt pédagogique), autre cours pourtant situé dans la même école au motif que «je n'avais pas de fonction RH mais avais choisi l'orientation "chef d'entreprise"» ^^ Domaine dans lequel je n'exerce pas depuis que je suis dans la médecine préventive (mais ça ils n'ont pas voulu le savoir, mon étiquette de journaleux sans doute...?) ou alors des profs gauchistes infiltrés dans le milieu industriel (en fait plus prosaïquement je pense qu'un chef d'entreprise n'a pas à connaître les "outils" de travail utilisés par les RH, puisqu'ils seraient là pour ne pas mélanger la psychologie des collaborateurs relatif à leur profil et à leur place de travail d'avec les ressorts de la compétitivité VS ceux de la productivité (ou quelque chose)? Quel drôle de monde dans lequel on vit...)

[Ahmed]

Chatelot, si la politique était affaire de compétence ce que tu dis serait approprié, mais la compétence incombe aux divers services administratifs et ce qui devrait ressortir du politique relève des choix du mode de vie de chacun de nous, et dans ce domaine nous sommes, ou devrions être "compétents", si l'on peut dire.
Je ferais même le reproche inverse à la sphère politique: un excès de pseudo compétence qui la pousse à des choix préformatés* par la rationalité technicienne et économique, sans égards aucun envers ceux qu'elle prétend représenter.

Obamot, la théorie de la rivalité mimétique n'a pas pour but d'expliciter les détails des comportements humains, ce n'est pas une approche comportementaliste qui en déduirait des "pattern" sociologiques, c'est une grille de lecture qui prétend saisir, au delà des phénomènes superficiels, les fondements anthropologiques obscurs de ce qui agite les hommes.

*Le fameux "TINA" de M. Thatcher, acronyme de "There is no alternative" (il n'y a pas le choix).

[Ahmed]

Dans un numéro de "Science & vie" de ces dernières années, se trouvait relatée une expérience psychologique: les visages de différents types humains de femmes étaient proposés à un groupe d'hommes, également très variés, pour que chacun exprime sa préférence.
Le résultat fut une très forte concentration des réponses sur les quelques visages de type occidental, sans que s'exprime de différences statistiques suivant l'origine des sondés. Les "scientifiques" qui avaient organisés ce test en avaient déduit qu'il semblait exister une sorte d'archétype concentrant sur lui les suffrages...
En réalité, les choses s'expliquent plus simplement et beaucoup plus clairement par un comportement bien connu des boursiers: au lieu d'exprimer une préférence individuelle, chacun avait formulé le choix qu'il supposait que les autres feraient*, c'est-à-dire, que chacun s'est déterminé en fonction du désir de l'autre, la mimésis a fonctionné ici à plein et ce résultat n'est donc nullement surprenant puisque, par définition, l'imitation s'oppose à l'originalité.

*Et qui était fortement lié à l'aura de la modernité occidentale...

[Obamot]

Je ferais même le reproche inverse à la sphère politique: un excès de pseudo compétence qui la pousse à des choix préformatés* par la rationalité technicienne et économique, sans égards aucun envers ceux qu'elle prétend représenter.

*Le fameux "TINA" de M. Thatcher, acronyme de "There is no alternative" (il n'y a pas le choix).

Paix à son âme (enfin, faut quand même pas demander l'impossible).

[sen-no-sen]

Tout antithèse sous entends une thèse initiale,hors, nous n'avons pas ici aborder la question des "points positifs"* apporter par l'ère que nous traversons ainsi que l'idéologie qui la porte.
Par points positifs j'entends tout naturellement les aspects factuels qui mène une majorité de personnes à défendre se modèle, et par l'incapacité de ses opposants à trouver une véritable alternative à celui ci.

Je me lance, en vrac: la fin de l'esclavagisme(ancienne école).
La montée des courants féministes.
La défenses des minorités(ethnique,religieuse,genre etc..).
Les avancés sociales qui en ont découlé directement ou indirectement.
La défense des droits de l'homme.
La diminution de la faim dans le monde....

*J'aime bien le cynisme!

[chatelot16]

la fin de l'esclavage est elle un progrès ? les esclaves etaient assez couteux a maitriser par la force ... avec les ouvrier c'est plus simple maitrisé par la peur du chomage ...

quand on tue un esclave a la tache il faut en acheter un autre ... quand un employé est hors d'usage pour cause de burn out , il y en a d'autres qui attendent la place sans frais , et celui qui est burn outé se fera soigner au frais de la secu

* moi aussi je peut etre cynique ... quelle vie de chien

[Ahmed]

Ces points positifs sont en demi-teintes, ils sont plus perçus que réels (cynisme!); ce qui est réel, quoique limité dans l'espace, mais également le temps, c'est le confort matériel de cette importante fraction de la population qui devait s'étendre progressivement à l'ensemble de l'humanité... Mais cette fraction tend à régresser lentement (et aussi à se déplacer dans l'espace) et l'idée d'une généralisation planétaire apparaît de plus en plus nettement pour ce que, de façon obscure, elle a toujours été: une utopie.
Ses promesses semblaient d'autant plus solides que la base du capitalisme était restreinte et, contrairement aux espoirs de ses prosélytes qui voyaient dans sa diffusion la condition de son plein épanouissement et la résolution de ses contradictions provisoires, son universalisation actuelle ne fait que pointer ses insolubles bornes et son absurdité principielle.

Oui, Chatelot, c'est un point qui a déjà été soulevé plus haut; il serait possible de reprendre chaque autre point et de l'évaluer de façon critique et non comme la présentation officielle s'efforce de nous le "vendre".

[Obamot]

Les plus grandes avancées en matière éducative, qu'avaient notamment permis l'épistémologie constructiviste (j'en reviens toujours à Jean Piaget) ont été ensuite balayées par une sorte de mise en conformité avec un monde fondé sur la recherche de la "compétitivité". Les acquis n'ont alors plus du tout servi à une meilleure émancipation des individus, mais à les mettre plus rapidement au travail, à les rendre plus vite "efficaces", et ce au mépris de leur propre développement. Ceci et la réforme de l'orthographe, c'est dire si les jeunes générations ont eu vite fait de s'approprier de ce nouveau paradigme: nous sommes allés beaucoup trop loin et beaucoup trop vite. Ça explique que plus personne ne sache écrire (le nombre de médias en ligne quasi institutionnels et dont les pages sont bourrées de fautes n'est pas rare et les entreprises ont des difficultés à recruter des jeunes collaborateurs (me disait il y a pas longtemps le mandataire qui s'occupe de certaines de mes assurances), car dès que les difficultés se présentent, ils se défilent et ne vont plus travaille, il parraît que les responsables des ressources humaines s'arrachent les cheveux pour obtenir des collaborateurs "participatifs")

Bref, on récolte ce que l'on a semé et lorsque l'on ne sème pas, la mauvaise graine s'installe ^,^ ça ne change pas d'avec le jardin... (Did67 ne lis pas, c'est une métaphore...je l'aime bien la mauvaise herbe...!)