Ahmed a écrit :Obamot, tu écris:
la situation actuelle est un modèle "æconomique", ou anti-économique à long terme (et même déjà maintenant), puisque nous sommes en train de bouffer notre capital de ressources naturelles à vitesse grand "V"
je suis d'accord sur le fond, mais non sur la forme: le modèle est bien "économique", au sens où il fonctionne dans le sens de l'intérêt du système, mais évidemment pas dans le nôtre. La limite des ressources naturelles ne représente que la contradiction externe du système...
Mon modeste néologisme "
æconomique" est tiré de l'idée de "
l'œcumène" qui cherche précisément à revendiquer la dénonciation de la confiscation des moyens économiques qui devaient — part tradition et à leur origine, servir l'humanité en tant qu'"outil" de développement — plutôt qu'en être arriver à ce que certains viennent "
s'en servir" en tant que nouveau moyen de tirer des profits de valeurs abstraites part pure lucre (autre "péché originel", mais celui des banquiers protestants cette fois sans doute?) l'idée étant de fédérer informellement les
opposants au modèle spéculatif actuel, et ce en dépit de leurs différences (surtout que parfois elles sont relativement minimes....) et de leur possible abstention doctrinales.
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Sans pour autant que cela ne devienne — dans un grand délire de mimétisme et pour le plus grand bonheur de notre Grand Archevêque Ahmed — l"
æconomisme" en tant que nouvelle religion [mode humour "OFF"] (
)
et même je sors, là —>[]
Ahmed a écrit :Ahmed a écrit :En revanche, je trouve que ta formule: "L'avenir de l'humanité sera baba-cool ou ne sera pas !", répond admirablement à la question de
Christophe!
[.] À défaut d'y parvenir, ce qui semble effectivement improbable dans le contexte actuel, il reste important de comprendre l'évolution d'une situation historiquement inédite.
Sen-no-sen avait bien évoqué l'idée (subtile) que l'économisme n'était que le vecteur discret de la techno-science, et qu'une nouvelle ère purement technologique surgirait des décombres de l'économie, sauf que cette hypothétique évolution, qui pourrait se concevoir fonctionnellement, pêche par la possibilité de la transition. En effet, la consubstantiation de ces deux entités est avérée et l'on voit mal comment pourrait s'opérer l'autonomisation de la seconde, alors que l'effondrement de la première tendrait à engendrer un profond chaos (je parle ici d'une fin de l'économie subie et non choisie...). Ce chaos résulterait d'une rupture fonctionnelle coexistant avec un psychisme fixé sur l'ancien logiciel*.
*Si nous sommes incapable d'envisager sereinement cette rupture aujourd'hui, pourquoi serait-ce plus facile à un moment de crise aigüe, plu propice à la sidération ou à la violence qu'à l'analyse?
Même la vague du "minimalisme" a été récupérée à grand profit par le monde de «l'économie-finance»: ce fut une trahison de vertu!
PS: en fait Christophe est espiègle, il pose des questions dont il a la réponse!