L'uberisation du monde (et la bnbsation, blablacarisation...etc etc...) va surtout changer le monde d'exploitation politico-financière dans lequel on est depuis des millénaires!
Ca n'arrange pas qui? Certainement pas le peuple!
On vit en démocratie ou en fricocratie??
That's the question!!
Faut-il avoir peur du monde qui vient ?
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Re: Faut-il avoir peur du monde qui vient ?
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Re: Faut-il avoir peur du monde qui vient ?
Christophe a écrit :L'uberisation du monde (et la bnbsation, blablacarisation...etc etc...) va surtout changer le monde d'exploitation politico-financière dans lequel on est depuis des millénaires!
Ca n'arrange pas qui? Certainement pas le peuple!
On vit en démocratie ou en fricocratie??
That's the question!!
C'est sûr que si on combat ça au lieu de le récupérer, c'est ce qui arrivera.
Uber, les sites de co-voiturage, de petites annonces, de location... sont populaires. C'est le peuple qui les utilise.
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Re: Faut-il avoir peur du monde qui vient ?
Obamot a écrit :Hé bèh, et tes blagounettes? Et le titre de ton fil, c'est pas faire dans « l'accroche parano » peut-être ?[...]la modération a écrit :Modération anti manipulation
Rectification: même si c'est involontaire, la "manipulation" vient plus sûrement de celui qui a retiré la citation ci-dessus manquante (et qui alors pourrait laisser supposer à tort qu'elle aurait eu lieu), puisqu'en voici la teneure originale:
Obamot a écrit :Hé bèh, et tes blagounettes? Et le titre de ton fil, c'est pas faire dans « l'accroche parano » peut-être ?[...]Exnihiloest a écrit :Faut-il avoir peur du monde qui vient ?
Je ne vois vraiment pas ni ce qui pourrait être de la "manipulation" là-dedans (nous avons des manipulateurs patentés — presque officiellement — qui ne sont qu'exceptionnellement sanctionnés) ni en quoi le texte choisi pourrait être répréhensible (en soi) ou suggérer quelques "justes motifs" pour avoir été retiré/modéré ?
Quant à l'illustration retirée, il ne puis s'agir de "manipulation", puisqu'elle figure dans le texte (au sens de "blagounette" dans la rubrique "Humour! >>> )
Et ceci constitue un extrêmement mauvais signal aux VRAIS MANIPULATEURS qui eux se voient encouragés dans leurs basses «œuvres»
Je l'ai dit maintes fois et les faits ensuite ont régulièrement prouvé le bien fondé de ces mises en garde, sans réel succès...!
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”
Liste de faux-nez présumés en “ignorés”: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
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Re: Faut-il avoir peur du monde qui vient ?
-
En plein sur la question, cet article de Numerama d'avant-hier :
http://www.numerama.com/business/174715 ... mains.html
Je découvre qu'Andrew McAfee écrit presque exactement ce que je pense, c'est pratique pour moi !
Quelques points-clés en citations :
----------------
- Le premier âge des machines, nous vivons dedans depuis 240 ans. C’était l’âge où nous avons vaincu les limitations de nos muscles, avec le moteur à vapeur, avec l’électricité [...]
Maintenant, si je parle d’un deuxième âge des machines, c’est que je pense que nous sommes en train de dépasser les limites de nos esprits, de nos pouvoirs mentaux, de manière aussi spectaculaire qu’avec nos muscles.[...]
- le progrès technologique est très rapide. Et les autres éléments de notre société ne changent pas aussi rapidement que la technologie.
[faire avancer plus vite le reste de la société] c’est très difficile. En particulier, parce que des gens sont heureux avec ce qu’ils ont [hum... là je mets un bémol ???] et ne veulent ni accélérer, ni changer. Dépasser cette inertie est un processus très complexe. La première chose à faire, dès lors, c’est de réussir à changer les conversations. C’est assez incroyable à quel point changer un état d’esprit peut faire changer les choses.
- Voltaire a dit que le travail nous sauvait de trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin.
Sur ces trois, le revenu de base universel ne nous sauve que du besoin.
(et le revenu de base ^vient d'être refusé par les Suisses à une large majorité !)
- Aujourd’hui, si votre considération principale, c’est faire travailler les gens, vous ne pouvez que trouver l’action d’Uber positive : ils donnent à des jeunes sans diplômes l’opportunité de travailler et de gagner de l’argent uniquement avec une voiture et un smartphone.
- Il y a deux forces qui re-dessinnent l’économie dans le monde aujourd’hui : la globalisation et la technologie. Et ces deux phénomènes sont effrayants pour les mêmes personnes [...]
Aujourd’hui, aux États-Unis, Donald Trump est si populaire parce qu’il dit que la mondialisation a été terrible pour les États-Unis, à cause de la Chine, à cause du Mexique… il est complètement à côté de la plaque, totalement dans le faux. [...]
Ce que nous devons faire, c’est montrer les bénéfices de ces phénomènes tout en identifiant les challenges et problèmes qu’ils apportent. Nous pourrons alors trouver des solutions à ces problèmes.
Au lieu de commencer par « oh mon Dieu les robots vont me prendre mon travail », commençons par regarder le monde que la technologie nous a permis de créer : il est fantastique mais vient avec son lot de problèmes. À nous de les résoudre.
-----------------
N'oublions pas que l'écologie est une science, et que toute science, comme tout savoir, fait naître des applications pratiques : la technologie. La techno est neutre. Elle n'est ni négative ni positive, mais efficace, et l'utiliser positivement, c'est obtenir de l'efficacité positive, bien mieux que des voeux pieux, là on peut progresser.
En plein sur la question, cet article de Numerama d'avant-hier :
http://www.numerama.com/business/174715 ... mains.html
Je découvre qu'Andrew McAfee écrit presque exactement ce que je pense, c'est pratique pour moi !
Quelques points-clés en citations :
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- Le premier âge des machines, nous vivons dedans depuis 240 ans. C’était l’âge où nous avons vaincu les limitations de nos muscles, avec le moteur à vapeur, avec l’électricité [...]
Maintenant, si je parle d’un deuxième âge des machines, c’est que je pense que nous sommes en train de dépasser les limites de nos esprits, de nos pouvoirs mentaux, de manière aussi spectaculaire qu’avec nos muscles.[...]
- le progrès technologique est très rapide. Et les autres éléments de notre société ne changent pas aussi rapidement que la technologie.
[faire avancer plus vite le reste de la société] c’est très difficile. En particulier, parce que des gens sont heureux avec ce qu’ils ont [hum... là je mets un bémol ???] et ne veulent ni accélérer, ni changer. Dépasser cette inertie est un processus très complexe. La première chose à faire, dès lors, c’est de réussir à changer les conversations. C’est assez incroyable à quel point changer un état d’esprit peut faire changer les choses.
- Voltaire a dit que le travail nous sauvait de trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin.
Sur ces trois, le revenu de base universel ne nous sauve que du besoin.
(et le revenu de base ^vient d'être refusé par les Suisses à une large majorité !)
- Aujourd’hui, si votre considération principale, c’est faire travailler les gens, vous ne pouvez que trouver l’action d’Uber positive : ils donnent à des jeunes sans diplômes l’opportunité de travailler et de gagner de l’argent uniquement avec une voiture et un smartphone.
- Il y a deux forces qui re-dessinnent l’économie dans le monde aujourd’hui : la globalisation et la technologie. Et ces deux phénomènes sont effrayants pour les mêmes personnes [...]
Aujourd’hui, aux États-Unis, Donald Trump est si populaire parce qu’il dit que la mondialisation a été terrible pour les États-Unis, à cause de la Chine, à cause du Mexique… il est complètement à côté de la plaque, totalement dans le faux. [...]
Ce que nous devons faire, c’est montrer les bénéfices de ces phénomènes tout en identifiant les challenges et problèmes qu’ils apportent. Nous pourrons alors trouver des solutions à ces problèmes.
Au lieu de commencer par « oh mon Dieu les robots vont me prendre mon travail », commençons par regarder le monde que la technologie nous a permis de créer : il est fantastique mais vient avec son lot de problèmes. À nous de les résoudre.
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N'oublions pas que l'écologie est une science, et que toute science, comme tout savoir, fait naître des applications pratiques : la technologie. La techno est neutre. Elle n'est ni négative ni positive, mais efficace, et l'utiliser positivement, c'est obtenir de l'efficacité positive, bien mieux que des voeux pieux, là on peut progresser.
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Re: Faut-il avoir peur du monde qui vient ?
Il est curieux que tant d'esprits, dont certains éminents, s'inquiètent du désœuvrement (sic) lié à la régression du travail.
Dans son testament spirituel, Keynes, qui situait la réduction du temps de travail comme beaucoup plus imminente et plus équitable que ce qui s'observe (il avait encore une vision foncièrement idéaliste des choses), s'effrayait de cette éventualité et se demandait anxieusement à quoi pourraient bien s'occuper les hommes. Question qui aurait paru complétement dénuée de sens pour les contemporains de Périclès ou de Cicéron et même pour ceux du moyen-âge occidental pour qui l'addiction au travail était encore loin d'être acquise. Pour tous ces gens, le travail est une contrainte pénible et dégradante: le texte célèbre d'Aristote montre bien cela et combien il aurait été réceptif à l'idée de machines remplaçant la peine des esclaves...
Il serait futile de refuser la machine dans une société suffisamment harmonieuse pour que tous les mettent à l'ouvrage au bénéfice de la communauté, au lieu que ce soit pour une finalité aussi médiocre que l'accumulation de valeur abstraite. Les luddites qui ont cassé les premiers métiers à tisser n'éprouvaient aucune hostilité intrinsèque à l'égard de ces nouveautés: simplement, ils étaient pleinement conscients que ces machines n'étaient pas destinées à diminuer leur peine, mais à mieux les asservir aux intérêts des possesseurs des machines. Lorsque, beaucoup plus tard, Ford adopte le taylorisme, c'est bien explicitement pour disqualifier la compétence des ouvriers qualifiés et pouvoir utiliser une main d'œuvre bon marché et interchangeable à volonté.
L'uberisation participe de cette déqualification qui, sous prétexte de "démocratisation", voit les particuliers faire entrer dans l'économie de marché des pans de ce qui faisait jusqu'alors partie de leur sphère privée et ce, dans un but de survie rendue nécessaire par la difficulté grandissante de trouver à se vendre sur le marché ordinaire du travail.
En tant qu'homme politique, il ne peut être que dans son rôle en tablant sur ce que pense la majorité de ses électeurs, donc il a raison de ce point de vue.
Dans son testament spirituel, Keynes, qui situait la réduction du temps de travail comme beaucoup plus imminente et plus équitable que ce qui s'observe (il avait encore une vision foncièrement idéaliste des choses), s'effrayait de cette éventualité et se demandait anxieusement à quoi pourraient bien s'occuper les hommes. Question qui aurait paru complétement dénuée de sens pour les contemporains de Périclès ou de Cicéron et même pour ceux du moyen-âge occidental pour qui l'addiction au travail était encore loin d'être acquise. Pour tous ces gens, le travail est une contrainte pénible et dégradante: le texte célèbre d'Aristote montre bien cela et combien il aurait été réceptif à l'idée de machines remplaçant la peine des esclaves...
Il serait futile de refuser la machine dans une société suffisamment harmonieuse pour que tous les mettent à l'ouvrage au bénéfice de la communauté, au lieu que ce soit pour une finalité aussi médiocre que l'accumulation de valeur abstraite. Les luddites qui ont cassé les premiers métiers à tisser n'éprouvaient aucune hostilité intrinsèque à l'égard de ces nouveautés: simplement, ils étaient pleinement conscients que ces machines n'étaient pas destinées à diminuer leur peine, mais à mieux les asservir aux intérêts des possesseurs des machines. Lorsque, beaucoup plus tard, Ford adopte le taylorisme, c'est bien explicitement pour disqualifier la compétence des ouvriers qualifiés et pouvoir utiliser une main d'œuvre bon marché et interchangeable à volonté.
L'uberisation participe de cette déqualification qui, sous prétexte de "démocratisation", voit les particuliers faire entrer dans l'économie de marché des pans de ce qui faisait jusqu'alors partie de leur sphère privée et ce, dans un but de survie rendue nécessaire par la difficulté grandissante de trouver à se vendre sur le marché ordinaire du travail.
Aujourd’hui, aux États-Unis, Donald Trump est si populaire parce qu’il dit que la mondialisation a été terrible pour les États-Unis, à cause de la Chine, à cause du Mexique… il est complètement à côté de la plaque, totalement dans le faux.
En tant qu'homme politique, il ne peut être que dans son rôle en tablant sur ce que pense la majorité de ses électeurs, donc il a raison de ce point de vue.
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Re: Faut-il avoir peur du monde qui vient ?
un bel exemple d'optimisme matérialiste! Le nucléaire nous montre que cette technologie n'est pas près d'être résolue (on passe le bébé à la génération suivante). Toutes les technologies que nous avons inventé ont leur revers et peu sont en capacité d'en mesurer l'ampleur à long terme.Ce que nous devons faire, c’est montrer les bénéfices de ces phénomènes tout en identifiant les challenges et problèmes qu’ils apportent. Nous pourrons alors trouver des solutions à ces problèmes.
Au lieu de commencer par « oh mon Dieu les robots vont me prendre mon travail », commençons par regarder le monde que la technologie nous a permis de créer : il est fantastique mais vient avec son lot de problèmes. À nous de les résoudre.
Voir le problème des huitres (d'actualité)qui vont peut être disparaitre "grâce" aux technologies utilisées pour les produire avec des variétés génétiquement modifiées, ces poubelles de la mer filtrent les fonds et absorbent et stockent les déchets industriels et chimiques de nos productions, etc... juste parce que l'humanité technologique ne voit et ne veux voir que SES intérêts et c'est ce qui la perd et provoquera, probablement, sa disparition.
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
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Re: Faut-il avoir peur du monde qui vient ?
janic a écrit :Andrew McAfee cité par Exnihiloest a écrit :- Le premier âge des machines, nous vivons dedans depuis 240 ans. C’était l’âge où nous avons vaincu les limitations de nos muscles, avec le moteur à vapeur, avec l’électricité [...]
Maintenant, si je parle d’un deuxième âge des machines, c’est que je pense que nous sommes en train de dépasser les limites de nos esprits, de nos pouvoirs mentaux, de manière aussi spectaculaire qu’avec nos muscles.[...]
- le progrès technologique est très rapide. Et les autres éléments de notre société ne changent pas aussi rapidement que la technologie.
[faire avancer plus vite le reste de la société] c’est très difficile. En particulier, parce que des gens sont heureux avec ce qu’ils ont [...] et ne veulent ni accélérer, ni changer. Dépasser cette inertie est un processus très complexe. La première chose à faire, dès lors, c’est de réussir à changer les conversations. C’est assez incroyable à quel point changer un état d’esprit peut faire changer les choses.
- Voltaire a dit que le travail nous sauvait de trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin.
Sur ces trois, le revenu de base universel ne nous sauve que du besoin.
(et le revenu de base ^vient d'être refusé par les Suisses à une large majorité !)
- Aujourd’hui, si votre considération principale, c’est faire travailler les gens, vous ne pouvez que trouver l’action d’Uber positive : ils donnent à des jeunes sans diplômes l’opportunité de travailler et de gagner de l’argent uniquement avec une voiture et un smartphone.
- Il y a deux forces qui re-dessinnent l’économie dans le monde aujourd’hui : la globalisation et la technologie. Et ces deux phénomènes sont effrayants pour les mêmes personnes [...]
Aujourd’hui, aux États-Unis, Donald Trump est si populaire parce qu’il dit que la mondialisation a été terrible pour les États-Unis, à cause de la Chine, à cause du Mexique… il est complètement à côté de la plaque, totalement dans le faux. [...]
Ce que nous devons faire, c’est montrer les bénéfices de ces phénomènes tout en identifiant les challenges et problèmes qu’ils apportent. Nous pourrons alors trouver des solutions à ces problèmes.
Au lieu de commencer par « oh mon Dieu les robots vont me prendre mon travail », commençons par regarder le monde que la technologie nous a permis de créer : il est fantastique mais vient avec son lot de problèmes. À nous de les résoudre.
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N'oublions pas que l'écologie est une science, et que toute science, comme tout savoir, fait naître des applications pratiques : la technologie. La techno est neutre. Elle n'est ni négative ni positive, mais efficace, et l'utiliser positivement, c'est obtenir de l'efficacité positive, bien mieux que des voeux pieux, là on peut progresser.
un bel exemple d'optimisme matérialiste! Le nucléaire nous montre que cette technologie n'est pas près d'être résolue (on passe le bébé à la génération suivante). Toutes les technologies que nous avons inventé ont leur revers et peu sont en capacité d'en mesurer l'ampleur à long terme.
Voir le problème des huitres (d'actualité)qui vont peut être disparaitre "grâce" aux technologies utilisées pour les produire avec des variétés génétiquement modifiées, ces poubelles de la mer filtrent les fonds et absorbent et stockent les déchets industriels et chimiques de nos productions, etc... juste parce que l'humanité technologique ne voit et ne veux voir que SES intérêts et c'est ce qui la perd et provoquera, probablement, sa disparition.
Oui Janic, et je pense que l'on a un peu eu le temps d'y réfléchir depuis ....euh.... Voltaire !
Tout ça c'est le type même de paradigme fondé sur des croyances nostalgiques des années 70 (par tous ceux qui "tenaient bon" face à "mai 68") ceux qui étaient à cheval entre l'ère post-industrielle et notre époque actuelle (puisque nous n'en sommes pas sortis). Et ce qui n'était pas perceptible à l'époque, l'est clairement aujourd'hui. Un tel fatras désorganisé et mélangeant tout, bourré de syllogismes en tout genre, à tel point que à l'opposé de se prétendre novateur — et puisque cela défend des notions dépassées — s'en est devenu réactionnaire.
En bref, le plus gros (je ne vais pas tout décortiquer)
Andrew McAfee cité par Exnihiloest a écrit :[faire avancer plus vite le reste de la société] c’est très difficile. En particulier, parce que des gens sont heureux avec ce qu’ils ont [...] et ne veulent ni accélérer, ni changer
[...] - Voltaire a dit que le travail nous sauvait de trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin.
Sur ces trois, le revenu de base universel ne nous sauve que du besoin.
(et le revenu de base vient d'être refusé par les Suisses à une large majorité !)
Ce n'est plus là que se situent les enjeux, ce discours est complètement dépassé. Il suffit de voir à quel point les jeunes générations sont à fond dans ces "nouvelles technologies", ils sont au contraire avides d'accélérer et de changer. Et j'ajouterais, que comme on leur a partiellement lobotomisé le cerveau, ils sont devenus extrêmement dociles et malléables (sauf lorsqu'ils pètent un câble...) il y a un effet de mode y relatif. Le problème est que la réflexion n'est pas mûre, pour savoir ce que l'on en ferait. C'est pourquoi le RBI/RU a été refusé en votation, parce que les gens n'ont plus de cerveau, ils ne savent même plus comprendre où est leur intérêt, quel avantage ils auraient — si le besoin s'en faisait sentir — d'avoir accès à un revenu sans devoir le quémander... Il faut vraiment ne plus avoir aucun sens de l'imagination! A contrario, on peut très bien expliquer pourquoi nous en sommes arrivés là, comme par exemple en ayant régulièrement sanctionné les initiatives personnelles dans beaucoup de domaines. Le RBI/RU permettrait d'en avoir beaucoup plus...! il vaudrait bien libérer les populations de contraintes totalement inutiles et arbitraires pour aller vers plus de RESPONSABILITÉ, ça oui, serait un bon moteur pour libérer les esprits (versus "la science récupérée par le consumérisme": y'a pas photo)
LOL, mais c'est exactement pareil, c'est juste une question d'égo. Et avant de dépasser les limites de l'esprit et des pouvoirs mentaux, la première chose à "muscler" ce serait le cerveau. Car avoir la naïveté de croire que la simple "conversation" — non précédée par de profondes réflexions — pourrait changer les choses, c'est mettre la charrue devant les bœufs. Et il ne faut pas un gros cerveau pour s'en rendre compte.Andrew McAfee cité par Exnihiloest a écrit :nous sommes en train de dépasser les limites de nos esprits, de nos pouvoirs mentaux, de manière aussi spectaculaire qu’avec nos muscles [...]
Comme le montre Ahmed avec son brillant exemple remettant en cause "l'ubérisation de la société à juste titre", c'est qu'une fois que "Uber" aura pris tout le marché en main, il pourra fixer ses conditions! Et qu'adviendra-t-il alors des chauffeurs de taxi "ubérisés"? Devront-ils — pour s'en sortir — faire les 3x8h et l'un des chauffeurs dormir dans le coffre pendant que l'autre collègue roule? Le changement c'est précisément résister à ça aujourd'hui, le changement c'est la prudence, face:
— aux OGM,
— à l'endettement des états,
— à la violation de la sphère privée,
— au conditionnement mental voulu par les médias,
— aux manipulations politiques (comme celle qui cherche à conduire l'Europe à une guerre fratricide contre la Russie),
— aux délocalisations;
— à la transformation de l'économie en un gigantesque casino avec des gains supposés sur des valeurs fictives...!
etc.
Ce n'est pas être "has been" d'être prudent et de réfléchir à tout ça, et n'a strictement rien à voir avec le fait de nier les avancées scientifiques (sophisme et tromperie, puisque après le temps des découvertes, encore faut-il savoir ce que l'on va en faire....).
Ce n'est pas de la résistance, c'est de la prévention. C'est être prudent. Si on ne le comprend pas c'est que l'on n'y a pas assez réfléchi...!
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”
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Re: Faut-il avoir peur du monde qui vient ?
L'ubérisation de la société est une auto-exploitation* qui réintègre discrètement la lutte des classes sous une forme schizophrénique inédite, qui mobilise la propre plus value absolue de chacun** à sa "reproduction sociale", dans une acception que n'avait pas prévu le marxisme.
*Ce n'est pas qu'un jeu de mots!
**De chacune des victimes de l'extension de la plus value relative, autrement dit, de l'accroissement de la productivité...
*Ce n'est pas qu'un jeu de mots!
**De chacune des victimes de l'extension de la plus value relative, autrement dit, de l'accroissement de la productivité...
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