hudax a écrit : exact "c'est pas gagné" comme dans toute nouvelle idée en opposition aux lobbys pétroliers, gaziers ou nucléaires
Ben justement comme le procédé demande de l' électricité, le nucléaire est ravi de vendre sa production.
hudax a écrit : exact "c'est pas gagné" comme dans toute nouvelle idée en opposition aux lobbys pétroliers, gaziers ou nucléaires
moinsdewatt a écrit :hudax a écrit : le procédé demande de l' électricité, le nucléaire est ravi de vendre sa production.
chatelot16 a écrit :quand un procédé utilise de l'energie electrique il faut que le rendement soit bon !
quand on utilise de l'energie solaire le rendement a moins d'importance car il n'y a pas de compteur sur le soleil ! la photosynthèse n'a pas un gros rendement mais a un grand avantage : elle marche toute seule sans rien inventer !
Des Belges recyclent la pollution en carburant
Une équipe de scientifiques de l’Université d’Anvers et de l’Université de Louvain (KUL) ont mis au point un petit dispositif qui dépollue l’air. Mais en plus, il transforme cette pollution en carburant : l’hydrogène.
Dépolluer l’air vicié de nos villes est un défi que se lancent de nombreux scientifiques. Mais si en plus, on peut recycler la pollution en quelque chose d’utile, c’est tout bonus. Une équipe belge (Université d’Anvers et Université de Louvain) a réussi cette gageure. Ils ont imaginé un dispositif transformant la pollution de l’air en hydrogène. L’H2 peut ensuite servir de carburant pour les voitures à pile à combustible. De quoi faire d’une pierre 2 coups en contrebalançant les émissions carbonées.
La technologie
Les chercheurs belges ont mis au point leur dispositif en utilisant la « photocatalyse hétérogène » ainsi que des nanomatériaux et une cellule photo-électrochimique. Derrière tout ce jargon se cache un processus qui transforme l’air pollué en hydrogène grâce à un catalyseur et à la lumière du Soleil. Le petit appareil comporte deux chambres séparées par une membrane. Dans la 1re, l’air est purifié avec une photo-anode. Dans la 2de, une cathode derrière la membrane électrolytique solide dégrade les résidus pour en extraire l’hydrogène, un peu comme l’électrolyse de l’eau.
Pas pour tout de suite
Son utilisation est toute simple : il suffit de le placer à la lumière et de prévoir un moyen de récupération et de stockage de l’H2. Cet hydrogène pourra alors alimenter les voitures FCEV. À l’heure actuelle, les chercheurs belges ont tout juste fabriqué un petit dispositif de quelques centimètres carrés. Difficile donc de dépolluer toute une ville avec un tel équipement. Néanmoins, les chercheurs belges autour du Pr. Sammy Verbruggen ont réussi à montrer sa faisabilité. Il « ne » reste plus qu’à améliorer le procédé avant d’éventuellement étudier son industrialisation. Ce qui n’est certainement pas pour tout de suite
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