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J'ai visionné la conférence et j'aime bien la façon dont Jancovici aborde ces questions, mais je commence à être en désaccord avec lui à partir de 50'' (pas sur tout, mais sur son analyse économique)...
Ahmed a écrit : en fait, les déterminismes en jeu agissent comme s'ils étaient extérieurs à la société, puisqu'ils ne sont pas une résultante consciente de nos actes,
Ahmed a écrit : Lorsqu'il explique, par exemple, la crise économique de 1973 par la hausse soudaine du prix du baril, je pense qu'il va un peu vite en besogne: la réalité est que dans une économie qui s'éloignait peu à peu des bases de l'auto valorisation de la valeur du fait de la diminution de la masse de travail humain productif mobilisé, ce surcoût énergétique a été l'étincelle déclenchante bien plus que la cause substantielle.
Ahmed a écrit :
un changement de logiciel qu'il ne semble pas percevoir.
Ahmed a écrit : c'est que si la quantité physique de pétrole baisse constamment, c'est la faiblesse de l'économie (sa difficulté grandissante a accomplir son auto accroissement) qui maintient les prix de l'énergie bas, ce qui plombe sa démonstration, au moins sur ce point conjoncturel.
Ahmed a écrit :Dans l'ensemble, ce qu'il explique me semble beaucoup plus convainquant que la "fixette" de Gabriel Rabhi sur l'intérêt qui se focalise sur un point sans se donner le mal de comprendre (comprendre ne signifiant pas nécessairement approuver!) l'ensemble. Sylvio Gesell, un économiste aujourd'hui oublié, avait enfourché le même cheval de bataille au début du XXe siècle...
Ahmed a écrit :Je viens de visionner la vidéo de Gaël Giraud. Ce qui est assez curieux de la part d'un économiste (pas tant que ça en fait, puisque c'est assez récurrent dans cette sphère...) c'est qu'il se désole de la faiblesse de notre économie, au motif que les fonds disponibles pour remédier aux problèmes grandissants seraient devenus insuffisants, alors que c'est cette même économie qui, par son extension exponentielle, est la cause de ce qu'il déplore...
Dans la dernière partie, il affirme qu'il faut développer dans les pays du sud cette agriculture de subsistance que la concurrence d'avec les pays du nord a si bien su éradiquer! Autant dire que tout cela n'est que vœux pieux, puisqu'en contradiction foncière avec la religion dominante; d'ailleurs en focalisant les dégâts au sud, il indique involontairement ce qui sera la pente naturelle: se cramponner à ses avantages en édifiant des murs étanches contre les migrants...![]()
C'est d'autant plus vrai qu'il est insensible à ce qui nous menace bien plus que le désordre climatique, nous les pays du nord.
sen-no-sen a écrit :Effectivement,la crise de 1973 n'a fait qu'entériner un processus déjà à l’œuvre.
Cette période correspond en faite au limite structurelle de la croissance nationale,c'est pour cette raison qu'a partir de 1973 la fameuse loi "Pompidou/Giscard" fut voté.
La croissance ne pouvant plus advenir par elle même à l'intérieur de la sphère économique nationale,il était nécessaire d'emprunter pour garantir la croissance,en retour de quoi celle ci "devait" rembourser la dette...rien n'a changé et le subterfuge fonctionne toujours.
Le conflit de 1973 ou guerre du Kippour à bien symboliquement marqué se passage, une sorte d'avertissement historique?
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