Homéopathie: efficacité reconnue en Inde
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Re: Homéopathie: efficacité reconnue en Inde
Une analyse très intéressante sur la place de l'H en Inde dont quelques passages cités ci dessous:
https://journals.openedition.org/transcontinentales/724
(...)Le développement du pluralisme médical indien a, depuis les années 1960, fait l’objet d’un certain nombre de travaux en sciences sociales qui ont déjà largement exploré cette thématique , mais en cherchant à savoir pourquoi les indiens continuaient à recourir aux thérapies traditionnelles. Plusieurs réponses ont été suggérées, parmi lesquelles : l’inaccessibilité de la biomédecine pour la grande majorité de la population (surtout la population rurale) ; le système des croyances de la population rurale ; plus récemment, l’insatisfaction générée par les méthodes invasives de la médecine allopathique et la surmédicalisation qu’elle encourage. En somme, en inde comme partout ailleurs dans le monde, c’est en vertu de l’incapacité de la biomédecine à satisfaire toutes les demandes que le champ médical induit une demande de soins alternatifs, demande renforcée par la popularité des thérapies « douces » et « naturelles » et par les nombreux signes de satisfaction qui émanent de la population.
(...)C’est la principale raison pour laquelle les publications périodiques majeures du CCRH (Quarterly Bulletin et CCRH News) proposent essentiellement des résultats prouvant par les outils de la recherche expérimentale l’efficacité de remèdes non biomédicaux dans le traitement de diverses pathologies.
(...)De même, les homéopathes bengalis ne pensent pas pratiquer une thérapeutique complémentaire, mais insistent au contraire sur les particularités de l’homéopathie qu’ils envisagent comme une médecine au potentiel curatif très large, dépourvue d’effets secondaires, efficace et préventive, en bref, une médecine globale qui s’adresse de préférence au patient cherchant un traitement différent de celui proposé par la médecine allopathique et les autres médecines indiennes. Les homéopathes indiens considèrent ainsi l’homéopathie comme une médecine à part entière, différente des autres systèmes médicaux présents en inde, comme l’ont souligné les historiens David Arnold et Sumit Sarkar
(...)Deuxièmement, si les praticiens indiens restent attachés aux textes fondateurs de la doctrine, Frank et Ecks ont pu noter à différentes reprises des écarts par rapport aux canons de la pratique. ils ont ainsi pu observer un certain nombre d’éléments provenant des conceptions indiennes de ce que signifie être et rester en bonne santé et intervenant aussi bien au niveau de la consultation, du diagnostic, que du traitement. Ainsi, en inde, la santé est souvent associée à des pratiques nutritives particulières et aux variations du climat. Ces dimensions sont souvent prises en compte dans l’orientation du traitement médical , et cela quelle que soit la médecine utilisée. La nutrition est en effet un élément central dans la gestion de la santé intervenant aussi bien dans les démarches médicales que dans les conceptions populaires. il est donc naturel qu’elle occupe une place importante dans la consultation et dans le traitement homéopathiques, non seulement parce qu’il est fait grand cas des attirances et des répulsions des patients dans l’élaboration du diagnostic, mais aussi parce que le praticien associe souvent au traitement des interdictions ou des incitations à consommer certains aliments (des fruits et des légumes frais, notamment). S’il est vrai qu’en Europe, les homéopathes interdisent certains aliments pendant la prise d’un traitement homéopathique (comme le café, la chlorophylle ou la camomille), la place accordée aux aliments consommés par le patient est bien plus importante en inde, et s’étend à certaines épices, aux crustacés et aux graisses
Les changements de saisons, qui occupent une place importante dans les autres médecines indiennes car ils sont supposés agir sur l’organisme, incitent également les homéopathes à modifier leurs pratiques. Ainsi, selon les saisons, les diagnostics et les prescriptions ne seront pas les mêmes pour un même ensemble de symptômes. Plus qu’une simple « homéopathie tropicale », c’est donc une homéopathie ajustée à la culture médicale indienne qui prend le pas sur l’homéopathie classique standardisée. Ainsi, si l’on peut dire que l’homéopathie a été adoptée dans son ensemble, si aucun élément ne semble lui avoir été ôté, elle a toutefois été augmentée de pratiques et de croyances typiquement indiennes, de manière à ce qu’elle s’ajuste plus adéquatement à l’environnement social et culturel de la santé en inde.
(...)L’intervention des assistants sert à réduire la durée de la consultation (qui passe ainsi d’une heure à une demi-heure), elle permet de recevoir un plus grand nombre de patients et de recueillir plus rapidement un maximum d’éléments qui permettent au praticien d’établir le diagnostic
Mais le développement de l’homéopathie en inde constitue un phénomène beaucoup plus complexe que nous n’avons pu le montrer ici. il témoigne incontestablement du dynamisme d’un système de santé dans lequel la biomédecine ne jouit pas du monopole de la reconnaissance officielle, et où d’autres médecines savantes ont pu trouver leur place. Si l’inde mérite son titre de « capitale mondiale de l’homéopathie », ce n’est pas seulement en raison du nombre de praticiens, de patients et d’institutions de formation et de soins recensés. C’est aussi en grande partie parce que l’essor de l’homéopathie en inde s’est accompagné d’un développement considérable de la recherche homéopathique proprement dite grâce à un soutien important de l’État indien, soutien qui a créé une situation unique de développement pour cette médecine.
https://journals.openedition.org/transcontinentales/724
(...)Le développement du pluralisme médical indien a, depuis les années 1960, fait l’objet d’un certain nombre de travaux en sciences sociales qui ont déjà largement exploré cette thématique , mais en cherchant à savoir pourquoi les indiens continuaient à recourir aux thérapies traditionnelles. Plusieurs réponses ont été suggérées, parmi lesquelles : l’inaccessibilité de la biomédecine pour la grande majorité de la population (surtout la population rurale) ; le système des croyances de la population rurale ; plus récemment, l’insatisfaction générée par les méthodes invasives de la médecine allopathique et la surmédicalisation qu’elle encourage. En somme, en inde comme partout ailleurs dans le monde, c’est en vertu de l’incapacité de la biomédecine à satisfaire toutes les demandes que le champ médical induit une demande de soins alternatifs, demande renforcée par la popularité des thérapies « douces » et « naturelles » et par les nombreux signes de satisfaction qui émanent de la population.
(...)C’est la principale raison pour laquelle les publications périodiques majeures du CCRH (Quarterly Bulletin et CCRH News) proposent essentiellement des résultats prouvant par les outils de la recherche expérimentale l’efficacité de remèdes non biomédicaux dans le traitement de diverses pathologies.
(...)De même, les homéopathes bengalis ne pensent pas pratiquer une thérapeutique complémentaire, mais insistent au contraire sur les particularités de l’homéopathie qu’ils envisagent comme une médecine au potentiel curatif très large, dépourvue d’effets secondaires, efficace et préventive, en bref, une médecine globale qui s’adresse de préférence au patient cherchant un traitement différent de celui proposé par la médecine allopathique et les autres médecines indiennes. Les homéopathes indiens considèrent ainsi l’homéopathie comme une médecine à part entière, différente des autres systèmes médicaux présents en inde, comme l’ont souligné les historiens David Arnold et Sumit Sarkar
(...)Deuxièmement, si les praticiens indiens restent attachés aux textes fondateurs de la doctrine, Frank et Ecks ont pu noter à différentes reprises des écarts par rapport aux canons de la pratique. ils ont ainsi pu observer un certain nombre d’éléments provenant des conceptions indiennes de ce que signifie être et rester en bonne santé et intervenant aussi bien au niveau de la consultation, du diagnostic, que du traitement. Ainsi, en inde, la santé est souvent associée à des pratiques nutritives particulières et aux variations du climat. Ces dimensions sont souvent prises en compte dans l’orientation du traitement médical , et cela quelle que soit la médecine utilisée. La nutrition est en effet un élément central dans la gestion de la santé intervenant aussi bien dans les démarches médicales que dans les conceptions populaires. il est donc naturel qu’elle occupe une place importante dans la consultation et dans le traitement homéopathiques, non seulement parce qu’il est fait grand cas des attirances et des répulsions des patients dans l’élaboration du diagnostic, mais aussi parce que le praticien associe souvent au traitement des interdictions ou des incitations à consommer certains aliments (des fruits et des légumes frais, notamment). S’il est vrai qu’en Europe, les homéopathes interdisent certains aliments pendant la prise d’un traitement homéopathique (comme le café, la chlorophylle ou la camomille), la place accordée aux aliments consommés par le patient est bien plus importante en inde, et s’étend à certaines épices, aux crustacés et aux graisses
Les changements de saisons, qui occupent une place importante dans les autres médecines indiennes car ils sont supposés agir sur l’organisme, incitent également les homéopathes à modifier leurs pratiques. Ainsi, selon les saisons, les diagnostics et les prescriptions ne seront pas les mêmes pour un même ensemble de symptômes. Plus qu’une simple « homéopathie tropicale », c’est donc une homéopathie ajustée à la culture médicale indienne qui prend le pas sur l’homéopathie classique standardisée. Ainsi, si l’on peut dire que l’homéopathie a été adoptée dans son ensemble, si aucun élément ne semble lui avoir été ôté, elle a toutefois été augmentée de pratiques et de croyances typiquement indiennes, de manière à ce qu’elle s’ajuste plus adéquatement à l’environnement social et culturel de la santé en inde.
(...)L’intervention des assistants sert à réduire la durée de la consultation (qui passe ainsi d’une heure à une demi-heure), elle permet de recevoir un plus grand nombre de patients et de recueillir plus rapidement un maximum d’éléments qui permettent au praticien d’établir le diagnostic
Mais le développement de l’homéopathie en inde constitue un phénomène beaucoup plus complexe que nous n’avons pu le montrer ici. il témoigne incontestablement du dynamisme d’un système de santé dans lequel la biomédecine ne jouit pas du monopole de la reconnaissance officielle, et où d’autres médecines savantes ont pu trouver leur place. Si l’inde mérite son titre de « capitale mondiale de l’homéopathie », ce n’est pas seulement en raison du nombre de praticiens, de patients et d’institutions de formation et de soins recensés. C’est aussi en grande partie parce que l’essor de l’homéopathie en inde s’est accompagné d’un développement considérable de la recherche homéopathique proprement dite grâce à un soutien important de l’État indien, soutien qui a créé une situation unique de développement pour cette médecine.
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
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Re: Homéopathie: efficacité reconnue en Inde
faute de merles ...janic a écrit :c’est en vertu de l’incapacité de la biomédecine à satisfaire toutes les demandes que le champ médical induit une demande de soins alternatifs
Ne cherche pas de bonnes raisons, il n'y en a pas.
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Re: Homéopathie: efficacité reconnue en Inde
C'est en partie exact. L'allopathie a envahi le monde entier avec des promesses d'éradiquer la maladie dans le monde et l'Inde y a cru comme beaucoup d'autres comme la Chine, qui en revient aussi car l'A se révèle quelques fois "efficace" mais pour peu de temps et ce sont les médecines anciennes, ayant fait leurs preuves sur des millénaires, qui reviennent en force. Ce qui est manifestement un échec pour l'A et d'une certaine façon les médecines alternatives peuvent même remercier BP pour avoir manifesté tant d'échecs et de dangerosité, ce qui s'est retourné contre eux.faute de merles ...janic cité:
c’est en vertu de l’incapacité de la biomédecine à satisfaire toutes les demandes que le champ médical induit une demande de soins alternatifs
demande renforcée par la popularité des thérapies « douces » et « naturelles » et par les nombreux signes de satisfaction qui émanent de la population.
(...)C’est la principale raison pour laquelle les publications périodiques majeures du CCRH (Quarterly Bulletin et CCRH News) proposent essentiellement des résultats prouvant par les outils de la recherche expérimentale l’efficacité de remèdes non biomédicaux dans le traitement de diverses pathologies.
et donc les grives se révèlent bien meilleures que les merles.
Il faut dire ça aux autorités indiennes!Ne cherche pas de bonnes raisons, il n'y en a pas.
dans lequel la biomédecine ne jouit pas du monopole de la reconnaissance officielle, et où d’autres médecines savantes ont pu trouver leur place
eh oui, big pharma ne peut pas gagner partout comme avec Bill Gates et ses vaccins, 10 fois plus cher que la production locale, et qui s'est fait virer avec pertes et fracas par le gouvernement indien.
http://initiativecitoyenne.be/article-v ... 53231.html
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
Re: Homéopathie: efficacité reconnue en Inde
janic a écrit :Il faut dire ça aux autorités indiennes! l]Ne cherche pas de bonnes raisons, il n'y en a pas.
La santé en Inde, c'est 75 dollars par habitant (contre 5000 en France). Un tiers seulement, soit 25 dollars, est dépensé par l'Etat. Alors évidemment, quand on ne veut/peut mettre que cette somme là pour soigner la population, les petites boules de sucre qui ne coûtent quasiment rien, c'est très intéressant!! Tant pis si c'est inefficace, faute de grives....
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Re: Homéopathie: efficacité reconnue en Inde
Bonjour,
Indépendamment du débat sur l'efficacité ou non. Ce que je retiens de ce genre de citation c'est : adaptation du discours à la clientèle. Ni plus ni moins qu'un bon vieux marketing classique.
Quand "Big Pharma" fait cela on ne manque pas de souligner son cynisme.
@+
janic a écrit :
[...]
Ainsi, si l’on peut dire que l’homéopathie a été adoptée dans son ensemble, si aucun élément ne semble lui avoir été ôté, elle a toutefois été augmentée de pratiques et de croyances typiquement indiennes, de manière à ce qu’elle s’ajuste plus adéquatement à l’environnement social et culturel de la santé en inde.
[...]
Indépendamment du débat sur l'efficacité ou non. Ce que je retiens de ce genre de citation c'est : adaptation du discours à la clientèle. Ni plus ni moins qu'un bon vieux marketing classique.
Quand "Big Pharma" fait cela on ne manque pas de souligner son cynisme.
@+
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Re: Homéopathie: efficacité reconnue en Inde
gebe bonjour
Tu as en partie raison quant aux dépenses de maladie, pas de santé, la nuance est importante. En effet, depuis peu, en France,passent des infos pub concernant le rôle préventif de l’hygiène, de la nutrition, des perturbateurs endocriniens, des comportements à risque comme l’alcool, le tabac et autres drogues et les chiffres parlent d’eux même pour le tabac, par exemple, avec la baisse importante de cancers liés à sa consommation qui diminue chez les hommes et qui augmente chez les femmes, de plus en plus jeunes. Ni l’A, ni l’H n’y sont pour rien évidemment. Par ailleurs les médocs, hormis les génériques, sont extrêmement couteux, les appareils de diagnostique aussi, c'est-à-dire moins tournés vers la santé que dans la direction de détection uniquement (ça a aussi son utilité)
https://leprixdelavie.medecinsdumonde.org/fr-FR/
et ce ne sont pas des H mais des A qui jettent ces cris d’alarmes sur le cout exorbitant des médocs en question, qui ne valent plus rien dès qu’ils passent en générique au bout de 20 ans, mais avec des gros bénéfices et dividendes entre temps. Eh, oui ! Si "la santé n’a pas de prix" par contre la maladie est un juteux business !
UNE LEUCÉMIE C’EST EN MOYENNE 20 000% DE MARGE BRUTE
Chaque année en France, le cancer rapporte 2,4 milliards d’euros
Le Glivec a révolutionné le traitement de cancers rares du sang et de la moelle osseuse. Ce traitement coûte entre 2 270 et 3 400 euros par mois en France selon le dosage, soit jusqu’à 40 000 euros le traitement pour un an – sachant que la durée de traitement va de quelques mois à plusieurs années. Selon Andrew Hill, pharmacologue et chercheur à l’université de Liverpool, si l’on prend en compte le coût réel de production du Glivec, auquel on ajoute le coût des autres étapes de fabrication et du transport, avec une marge bénéficiaire de 50 %, le médicament pourrait être vendu moins de 200 euros par an. Le taux de marge qui figure dans le visuel est la proportion entre le prix annuel de 40 000 euros en France et ce que nous pouvons considérer comme le coût réel de ce traitement à 200 euros (qui inclut déjà une marge...)
Ca, c’est efficace... en terme de rentabilité surtout ! On comprend mieux pourquoi cela en coute 5000 en France.
A l’évidence, le système indien de santé est encore largement en développement, très insuffisamment financé par la puissance publique, et l’accès aux soins est le premier problème. Mais c’est aussi un secteur en croissance très forte de 17% par an, qui pèse aujourd’hui 100 Milliards de dollars et devrait atteindre 280 milliards de dollars en 2020, selon le CII-IBEF.
Le secteur français de la santé pèse aujourd’hui 278 milliards de dollars soit près de trois fois celui de l’Inde, qui devrait cependant nous rattraper d’ici trois à cinq ans ! Nous avons en France le système de santé mûr d’une économie développée, un système hyper-développé dont la qualité est reconnue mondialement, mais qui nous coûte de plus en plus cher, au point que nous n’avons plus les moyens de le maintenir sans réformes profondes.
Mais aussi :
https://actuinde.com/2017/03/03/les-def ... e-en-inde/
Perseus bonjour
Tout est marketing, dans ce domaine comme d’en d’autres. L’important étant de savoir quel markéting est le plus utile et le plus efficace ? Big pharma n’est pas apparu comme ça, par hasard ! Il n’est devenu big qu’au fil des décennies et de l’état des maladies des diverses nations et plus il y a de demandes, plus il y a d’offres aussi bien que l’inverse, le cynisme n’existe qu’en deuxième possibilité (le Dr Knock). L’exemple ci-dessus d’un traitement à 40.000 dollars par an (et ce sont toi et moi qui le payons) qui pourrait n’être que de 200, bénéfice de 50% inclus. Est-ce du cynisme ? Oui ! Car qui pourrait se l’offrir en Inde, (ou même en France hors SS et mutuelles) alors que 200 c’est au contraire possible, pour tous. mais qui y a intérêt?
La santé en Inde, c'est 75 dollars par habitant (contre 5000 en France). Un tiers seulement, soit 25 dollars, est dépensé par l'Etat. Alors évidemment, quand on ne veut/peut mettre que cette somme là pour soigner la population, les petites boules de sucre qui ne coûtent quasiment rien, c'est très intéressant!!
Tu as en partie raison quant aux dépenses de maladie, pas de santé, la nuance est importante. En effet, depuis peu, en France,passent des infos pub concernant le rôle préventif de l’hygiène, de la nutrition, des perturbateurs endocriniens, des comportements à risque comme l’alcool, le tabac et autres drogues et les chiffres parlent d’eux même pour le tabac, par exemple, avec la baisse importante de cancers liés à sa consommation qui diminue chez les hommes et qui augmente chez les femmes, de plus en plus jeunes. Ni l’A, ni l’H n’y sont pour rien évidemment. Par ailleurs les médocs, hormis les génériques, sont extrêmement couteux, les appareils de diagnostique aussi, c'est-à-dire moins tournés vers la santé que dans la direction de détection uniquement (ça a aussi son utilité)
https://leprixdelavie.medecinsdumonde.org/fr-FR/
et ce ne sont pas des H mais des A qui jettent ces cris d’alarmes sur le cout exorbitant des médocs en question, qui ne valent plus rien dès qu’ils passent en générique au bout de 20 ans, mais avec des gros bénéfices et dividendes entre temps. Eh, oui ! Si "la santé n’a pas de prix" par contre la maladie est un juteux business !
UNE LEUCÉMIE C’EST EN MOYENNE 20 000% DE MARGE BRUTE
Chaque année en France, le cancer rapporte 2,4 milliards d’euros
Le Glivec a révolutionné le traitement de cancers rares du sang et de la moelle osseuse. Ce traitement coûte entre 2 270 et 3 400 euros par mois en France selon le dosage, soit jusqu’à 40 000 euros le traitement pour un an – sachant que la durée de traitement va de quelques mois à plusieurs années. Selon Andrew Hill, pharmacologue et chercheur à l’université de Liverpool, si l’on prend en compte le coût réel de production du Glivec, auquel on ajoute le coût des autres étapes de fabrication et du transport, avec une marge bénéficiaire de 50 %, le médicament pourrait être vendu moins de 200 euros par an. Le taux de marge qui figure dans le visuel est la proportion entre le prix annuel de 40 000 euros en France et ce que nous pouvons considérer comme le coût réel de ce traitement à 200 euros (qui inclut déjà une marge...)
Ca, c’est efficace... en terme de rentabilité surtout ! On comprend mieux pourquoi cela en coute 5000 en France.
A l’évidence, le système indien de santé est encore largement en développement, très insuffisamment financé par la puissance publique, et l’accès aux soins est le premier problème. Mais c’est aussi un secteur en croissance très forte de 17% par an, qui pèse aujourd’hui 100 Milliards de dollars et devrait atteindre 280 milliards de dollars en 2020, selon le CII-IBEF.
Le secteur français de la santé pèse aujourd’hui 278 milliards de dollars soit près de trois fois celui de l’Inde, qui devrait cependant nous rattraper d’ici trois à cinq ans ! Nous avons en France le système de santé mûr d’une économie développée, un système hyper-développé dont la qualité est reconnue mondialement, mais qui nous coûte de plus en plus cher, au point que nous n’avons plus les moyens de le maintenir sans réformes profondes.
Mais aussi :
https://actuinde.com/2017/03/03/les-def ... e-en-inde/
Pour l’efficacité, ce sont les médecins indiens qui peuvent y répondre, pas toi, ni moi.Tant pis si c'est inefficace, faute de grives....
Perseus bonjour
Indépendamment du débat sur l'efficacité ou non. Ce que je retiens de ce genre de citation c'est : adaptation du discours à la clientèle. Ni plus ni moins qu'un bon vieux marketing classique.
Quand "Big Pharma" fait cela on ne manque pas de souligner son cynisme.
Tout est marketing, dans ce domaine comme d’en d’autres. L’important étant de savoir quel markéting est le plus utile et le plus efficace ? Big pharma n’est pas apparu comme ça, par hasard ! Il n’est devenu big qu’au fil des décennies et de l’état des maladies des diverses nations et plus il y a de demandes, plus il y a d’offres aussi bien que l’inverse, le cynisme n’existe qu’en deuxième possibilité (le Dr Knock). L’exemple ci-dessus d’un traitement à 40.000 dollars par an (et ce sont toi et moi qui le payons) qui pourrait n’être que de 200, bénéfice de 50% inclus. Est-ce du cynisme ? Oui ! Car qui pourrait se l’offrir en Inde, (ou même en France hors SS et mutuelles) alors que 200 c’est au contraire possible, pour tous. mais qui y a intérêt?
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
Re: Homéopathie: efficacité reconnue en Inde
janic a écrit :Pour l’efficacité, ce sont les médecins indiens qui peuvent y répondre, pas toi, ni moi.Tant pis si c'est inefficace, faute de grives....
Je me fie plutôt aux études en double aveugle placebo/homéopathie....mais je sais que tu préfères les impressions, les exemples, les anecdotes et expériences personnelles ou les dires de ceux qui en vivent.
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Re: Homéopathie: efficacité reconnue en Inde
Pour l’efficacité, ce sont les médecins indiens qui peuvent y répondre, pas toi, ni moi.
Je me fie plutôt aux études en double aveugle placebo/homéopathie....mais je sais que tu préfères les impressions, les exemples, les anecdotes et expériences personnelles ou les dires de ceux qui en vivent.
Chacun se fie à ce qu’il croit d’abord et à ce qu'il expérimente ensuite.
Alors je reprends à nouveau, l’exemple comparatif d’un chirurgien et d’un boucher. Chacun d’entre eux à des points communs comme de découper de la bidoche selon les règles admises et apprises dans leur branche respective. Donc tu te trouves avec deux spécialités qui ne peuvent se confondre et se mélanger (sinon évite malgré tout de faire opérer par un boucher )
Donc la chirurgie, en tant que spécialité, possède ses propres critères de mesure, de comparaison entre la façon de travailler la bidoche, mais qui ne sont pas les mêmes que celles des bouchers (pourtant chacun dans son domaine à des règles cohérentes)
Donc les études des uns ne peuvent servir de critères de mesure vis-à-vis d’une autre spécialité.
On n’est pas ici dans des impressions, des anecdotes, mais dans le concret qui ne peut être remis en question par personne (enfin je l’espère pour les futurs amateurs du bistouri)
Donc encore une fois, l’allopathie n’a aucune des compétences nécessaires pour juger d’une autre spécialité et toutes ses prétentions à comparer cette autre spécialité, à la leur, avec SES méthodes, SES moyens de comparaison et de mesure, comme avec du placebo , sont fausses de par leur nature.
De la même façon que l’homéopathie n’a pas les critères de comparaison d’avec l’allopathie. Ce serait comme comparer la physique newtonienne avec la physique quantique dont l’homéopathie est plus proche, de cette dernière.
Pour ce dernier point, les dires de ceux qui en vivent. C’est donner le bâton pour se faire battre. Comme disait Bourvil « le dire c’est bien mais le fer c’est mieux ! » Les allopathes disent et font dans leur domaine avec des résultats, mitigés d’ailleurs, et ils en vivent car ils ne bossent pas gratis et les homéopathes, diplômes des mêmes facultés de médecine, disent et font et en vivent autrement (sinon ils font de l’A). avec le succès attendu aussi. Elémentaire mon cher Gébé !....mais je sais que tu préfères les impressions, les exemples, les anecdotes et expériences personnelles ou les dires de ceux qui en vivent.
Après, pour ton compte personnel, ça te donne un choix plus diversifié qu’avec un monopole institutionnel et seule l’expérience que tu auras te donneras plus confiance en l’un ou en l’autre, encore qu'il te faille expérimenter l'autre. (je te rappelle qu’en science et particulièrement vis à vis de tout traitement, que c’est seulement le retour d’expérience qui valide ceux-ci) et les retours en H sont suffisamment nombreux sur le plan des résultats, qui ne peuvent dépendre d'un placebo, pour créditer cette spécialité.
Pour le placebo:
Il a souvent été affirmé que les interventions placebo présentaient une efficacité substantielle dans de nombreuses pathologies cliniques. Néanmoins, la plupart des rapports sur les effets des placebos sont issus d'études peu fiables, sans assignation randomisée des patients pour un placebo ou une absence de traitement
Conclusions des auteurs :
Nous n'avons globalement identifié aucun effet clinique important associé aux interventions placebos. Néanmoins, dans certains contextes, les interventions placebos peuvent avoir un impact sur les résultats rapportés par les patients, en particulier la douleur et les nausées, mais il est difficile de distinguer les effets rapportés par les patients d'un éventuel biais de notification. Les effets sur la douleur variaient (négligeables à cliniquement importants), y compris parmi les essais présentant un faible risque de biais. La variabilité des effets du placebo pouvait s'expliquer en partie par les variations observées en termes de mise en œuvre des essais et d'information des patients.
http://www.cochrane.org/fr/CD003974/int ... -cliniques
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Re: Homéopathie: efficacité reconnue en Inde
Comparer un boucher et un chirurgien n'a aucun sens, leur métier n'a pas le même but...janic a écrit :Alors je reprends à nouveau, l’exemple comparatif d’un chirurgien et d’un boucher.
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Re: Homéopathie: efficacité reconnue en Inde
janic a écrit :Alors je reprends à nouveau, l’exemple comparatif d’un chirurgien et d’un boucher.
Comparer un boucher et un chirurgien n'a aucun sens, leur métier n'a pas le même but...
Au cas où tu ne l’aurais pas compris la comparaison commence et s’arrête au fait de découper de la bidoche, donc point commun comme l’A et l’H ont un point commun qui est se soigner des malades, mais pas dans le même but non plus.
Les premiers cherchent à faire disparaitre des symptômes avec des produits toxiques, et ça marche, les seconds cherchent à faire rétablir les fonctions organiques perturbées avec des produits non toxiques et ça marche aussi.
Pour le but? En fait le boucher coupe de la barbaque pour nourrir un individu qui en tombera malade, genre cancer ou maladie cardiaque, et qui devra avoir recours à de la chirurgie, ce qui lui permettra de tomber malade de nouveau pour être de nouveau opéré, etc...
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