olivier75 a écrit :
Le goût rentre aussi en compte, f1 ne veux pas dire sans gout, et de moins en moins.
D'une manière générale, un hybride F1 est une "combinaison" de caractères qu'on a "assemblé" dans les lignées pures utilisées comme parents. Pour reprendre l'exemple de ma batavia (bien que je ne connaisse pas de batavia hybrides), cela consisterait à avoir un parent A, très résistant à la montée en graines, un parent B ayant une agréable saveur de noisette, un parent C formant de belles pommes et un parent D ayant des feuilles rouges.
Tous ces caractères ont été "concentrés" dans ces lignées, puis dans les deux parents, par consanguinité... Ils sont "homozygotes" - c'est-à-dire que dans leur descendance, on le retrouvera forcément. La consanguinité conduira à une sorte de dégénérescence (les champs de production de maïs se reconnaissent facilement - on a des petits maïs).
Donc en croisant tout cela, on aura un hybride ayant toutes ces caractéristiques à tous les coups.
Et chose curieuse, au lieu de retrouver la vigueur initiale, on a un effet d'hétérosis, un peu comme si les plantes étaient "contentes" qu'on les ait enfin croisées. L'effet d'hétérosis, encore appelé "la vigueur hybride". En somme, 1 + 1 = 2,2 ou 2,3... Les 0,2 ou 0,3 en plus, c'est l'hétérosis... C'est un "don de la nature".
C'est ça qui a boosté le développement des hybrides.
C'est un phénomène naturel, qu'on connait dans la nature - les "batards" sont souvent moins chétifs que les chiens de pure race, qui ont souvent des défauts "congénitaux".
Mais cela dépend des espèces. Chez le blé, les hybrides n'ont pas percé. L'hétérosis ne justifiait pas le surcoût...