Nan t'as raison...ce qui est condamnable c'est la SURconsommation: acheter ce dont tu n'a pas besoin! Y en a qui sont très douéEs pour cela!
![Mr. Green :mrgreen:](https://www.econologie.com/forums/images/smilies/icon_mrgreen.gif)
Je vais aussi en profiter pour acheter du matériel pour mes projets de propulsion électrique...
Christophe a écrit :Les meilleures soldes pour faire ses achats de noël c'est quand même...en janvier!![]()
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Si on achète en Solde on peut acheter 2 fois plus avec le même potentiel d'achat: est ce un bon calcul pour la planète????
D'un autre coté on aura travaillé moins pour satisfaire ses besoins...donc l'impact est moins fort. L'oisiveté était un comportement très écologique mais très condamné dans nos sociétés!
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Au fait personne n'a encore fait le jeu de mot: Carbon Friday #CarbonFriday
En pleine crise, le Black Friday met à l'épreuve la volonté de consommer plus responsable
Les Français vont-ils profiter des bonnes affaires du Black Friday ce vendredi ? Depuis son arrivée dans l’Hexagone il y a cinq ans, ce jour de soldes qui provoque des milliards de dollars de ventes chaque année est fortement critiqué par les tenants d’une consommation plus responsable. Au point d’avoir créé son contrepoint, le Green Friday. Mais avec la crise sanitaire et économique, la volonté de consommer moins et mieux commence à vaciller face à la quête des prix bas.
Cette année plus que tout autre, le Black Friday est scruté. Ce jour de soldes, devenu symbole de l’hyperconsommation, est un marqueur de tendances. En France, il a été repoussé à ce vendredi 4 décembre pour permettre aux petits commerçants fermés depuis début novembre d'y participer. Mais dans les autres pays où il a été maintenu le 27 novembre, comme aux États-Unis ou en Angleterre, on parle déjà d’un Black Friday "pas comme les autres".
Le match "commerce en ligne contre boutiques physiques" tourne de plus en plus en faveur du premier. Les ventes sur Internet se sont envolées en faisant de ce 27 novembre dernier "la deuxième journée d’achats en ligne de l’histoire, derrière le Cyber Monday 2019 (un jour spécial de promotion en ligne, ndr)", selon le Wall Street Journal. Le signal prix restant un levier majeur dans l'acte d'achat. Cependant ces ventes en ligne des boutiques n'ont pas compensé l'absence de clients physiquement dans les rayons (baisse de 50 % de la fréquentation moyenne aux États-Unis).
Des Français sensibles au signal prix
Que va-t-il en être dans l’Hexagone ? Le cabinet de conseil EY prévoit un vendredi record en France, même si au final les promotions s'étalent sur plusieurs jours. Après la vague de consommation responsable, très marquée pendant le premier confinement, où les Français ont privilégié le local et le bio, les consommateurs se font "pragmatiques". C’est le constat que fait le cabinet, qui a analysé l’évolution des consommateurs sur l’année 2020. En cause : le pessimisme tricolore, note EY.
34 % d’entre eux disent éprouver des difficultés au quotidien, soit quatre points de plus que la moyenne mondiale et six points de plus que celle européenne. Résultat, entre juillet et octobre, les décisions d'achat ont été très fortement influencées par les prix bas au détriment des enjeux sociétaux ou écologiques. Pour plus de 70 % des Français donc, pas question de rater les soldes du Black Friday.
Mais si le Black Friday l’emporte cette année sur le Green Friday, l'alternative solidaire proposée par les marques qui se veulent plus durables, il ne faut pas non plus y voir un enterrement de la dynamique du "consommer moins mais mieux". Selon une autre étude, réalisée par OpinionWay pour Max Havelaar fin octobre, la crise a tout de même provoqué un tournant dans la prise de conscience consumériste. "La pandémie de Coronavirus est venue bouleverser les certitudes et les pratiques des Français. Elle les a conduits à davantage réfléchir à leurs façons de consommer en achetant équitable, bio ou en limitant leurs emballages", note l’étude.
L'alimentation plus responsable
Cela se voit principalement dans les assiettes pour l'instant. Depuis le début de l’année, de plus en plus de Français se tournent vers les achats directs aux producteurs (+7 points par rapport à 2019), les marchés (+8 points) ou les enseignes bio (+4 points). Un succès dû à une préoccupation de plus en plus forte des Français sur la juste rémunération des producteurs, avant même les considérations écologiques.
Mais Max Havelaar fait le même constat qu’EY : les bonnes intentions se heurtent aux difficultés d’un quotidien bouleversé par le Covid-19 et ses conséquences. Face au contexte sanitaire, le vrac par exemple, qui décollait ces dernières années, connaît un coup d’arrêt. Et les Français semblent déboussolés face à la complexité d’une consommation responsable encore émergente : 70 % des sondés estiment que consommer durable demande trop d’efforts et de changements. Et 90 % demandent aux entreprises du secteur alimentaire de faire ces efforts pour eux…
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