par bardal » 01/02/18, 13:26
60 g/kWh (d'autres avancent 80g/kWh), c'est ce que produisait, en moyenne, un kWh français compte-tenu des centrales charbon, pétrole et gaz tournant pour environ 10% de la production annuelle. Aujourd'hui, c'est un peu moins, le charbon et le pétrole ayant quasi disparu au profit du gaz, un peu moins émetteur. Cela n'est donc pas la production de CO2 du nucléaire, mais celle de l'ensemble des moyens de production électrique français. A noter que la construction des centrales énergies fossiles comportent aussi une énergie grise, à peu près égale à celle des centrales nucléaires, mais dont l'"amortissement" est négligeable par rapport aux émissions du combustible employé.
Notons aussi que les filières surgénératrices, valorisant 100% d'e l'uranium ou du thorium extrait du sol, et n'ayant pas besoin d'être enrichis, feront chuter d'un facteur 100 les émissions de GES liées à l'amont de la centrale. Mieux encore, elles brûleront le stock existant (très important) d'U238 disponible, déjà comptabilisé en matière de CO2, et les déchets nucléaires transuraniens (les plus toxiques). Ce qui veut dire que l'on va se rapprocher encore des émissions 0...
Actuellement, un kWh nucléaire émet environ entre 3 et 4 grammes de CO2...
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