sen no sen bonjour
Effectivement aucun croyant n'existerait si il n'existait pas une sorte "carotte métaphysique" pour le faire avancer,et encore moins si il devait saisir la notion de dieu au regard de la définnition naturaliste!
Encore une fois c’est une vision réductrice quant elle se veut uniquement naturaliste. De plus il s’agit ici d’une déformation du sens même de croyant sur le plan métaphysique. Le concept de carotte métaphysique est aussi absurde que de croire qu’un enfant croit en ses parents par une sorte de carotte quelconque parce que celui-ci bénéficie de protection et de nourriture. L’acte de croire est gratuit, sans attente de retour particulier, quand bien même il existerait.
Pour autant cela ne change en rien la nature réelle des choses,il n’existe pas plus un dieu que des dieux pour la simple raison que nos capacités mentales ne sont nullement suffisantes pour comprendre l'incompréhensible...
Raisonnement foireux ! C’est comme affirmer qu’il n’existe pas de vide, d’infini, d’absolu alors même que nous sommes dans l’incapacité d’en voir et percevoir l’existence. Nommer toute chose fait partie de l’information permettant des échanges d’idées.
Tout aussi ridicule. il faut donc créer des concepts pour fédérer,relier les cerveaux afin de créer un réseau.
Tout aussi ridicule aussi! La notion partagée de dieu n’appartient pas à un concept, mais
à l’expérience. Pour « preuve » les concepts religieux sont très différents selon les cultures, mais les expériences sont les mêmes. Evidemment cela échappe à qui n’est pas passé par ces expériences et même les nier comme on peut nier France Inter si la radio ne capte qu’Europe 1 ou toute autre chaine.
En effet
seuls ceux qui captent France inter
peuvent assurer avec fermeté que cette chaine existe réellement.
L'idée de Dieu* sert donc "d'ancrage" pour le croyant,et c'est ensuite cette implant psychique qui permet à la communauté des croyants d'édifier une société fondé autour de cette pensée guide.
Là, il y a une sorte de réalité à défaut de vérité. L’isolement peut créer le doute que l’expérience ne soit qu’un fantasme de l’esprit, la comparaison avec d’autres expérimentateurs confirme sa réalité et c’est valable même pour les esprits qui se croient rationnels
C'est exactement la même chose avec l'économisme exponentiel,celui ci est fondé sur la croyance(qui elle est grandement opérationnelle) de pouvoir augmenter sans cesse sont niveau de vie,d'accroitre sa sphère d'influence et de gratification à un point tel que celui ci,via le technologisme,promet à terme sinon la vie éternelle, au moins l'immortalité.
Ce n’est pas du tout la même chose car d’un coté cela n’appartient pas au rationnel de la société matérialiste, de l’autre uniquement au matérialisme, même si celui-ci se teinte d’irrationnel (pour cette philosophie !)
Pour la vie "éternelle" c'est une absurdité biologique autant que sociale, mais c'est le pendant matérialiste de la vie éternelle "religieuse". Bonnet blanc, blanc bonnet!
*Si cette idée était réellement saisi alors nous devrions logiquement constater l’avènement d'un monde parfait...ce n'est bien évidemment nullement le cas, ce qui démontre que le concept de Dieu est malheureusement un concept d'ordre sociologique.
Ca c’est du raisonnement naïf de maternelle ou de CE1
, hérité d’une idée fausse inventée par les religions comme ses opposants.
Déjà la notion de monde parfait est absurde dans les conditions qui nous entourent où le darwinisme prône la notion de plus fort gagnant toujours sur le plus faible (selon des critères souvent faux). Un monde parfait sous entendrait une progression spirituelle énorme conduisant à harmoniser celle-ci aux actes.
Pour reprendre l’exemple de l’automobile (ou n’importe quoi d’autre) le concepteur cherche à éliminer tous les défauts possibles pouvant mettre en danger le futur conducteur. Mais il ne peut imposer à celui-ci des règles de conduite épargnant la vie du conducteur comme les autres( le libre arbitre dont les transgresseurs aiment à se recommander). D’où ces législations contraignantes,(en biologie on appelle cela les lois du vivant) voir sanctionnant les transgresseurs dangereux pour eux-mêmes comme pour les autres[*]. Ainsi lorsque tous respecteront les lois,
de plein gré, toutes les conditions de contraintes disparaitront du même coup rendant le milieu automobile presque « parfait ».
Ahmed bonjour
L'ascétisme individuel, s'il est un sacrifice, outre qu'il est inefficace sur un plan pratique*, est une justification très convaincante du bien fondé du consumérisme. Il ne peut donc se justifier que par le sentiment de "gagner" sur un plan personnel et moral, donc être posé comme une démarche positive de distanciation, de désaliénation.
Tout cela est très juste ! dans le domaine auquel je suis sensible, le Vg, on voit que la notion de sacrifice (s’interdire quelque chose, c’est ce que pensait Obamot avant de nuancer son discours et même changer d’avis) supposé est remplacé (chez les vegans qui poussent de plus en plus) par cette démarche positive de distanciation, de désaliénation du carnisme, comme d ’autres pour le BIO, les médecines douces, etc…
Ce qui est économisé par les uns sera gaspillé par les autres...
dans une certaine mesure : oui ! la nature a horreur du vide dit-on ! Certes, mais vider le contenant d’un liquide ou d’un produit quelconque, fini par épuiser ce qu’il contient, c’est juste une question de temps !
[*] Voir les rouspétances, des transgresseurs des vitesses imposées, contre les radars dernière génération qui ne laissent plus rien passer.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré