Après le lancement, par des militants de l'ONG, d'un drone et d'un avion radiocommandé vers la centrale du Bugey, Greenpeace en appelle à la responsabilité d'EDF.
"C'était très simple. Il a suffi de lancer ces drones depuis l'autre côté du Rhône, et de les piloter avec une télécommande. Cela a duré quelques secondes", a raconté mardi 3 juillet sur franceinfo Cyrille Cormier, responsable de la campagne énergie à Greenpeace. Plus tôt dans la journée, des militants de l'ONG ont lancé un drone et un avion radiocommandé vers la centrale du Bugey, dans l'Ain, pour les "crasher délibérément." Greenpeace a expliqué dans un communiqué vouloir démontrer "la vulnérabilité extrême des piscines d’entreposage de combustible usé et le manque crucial de sécurité des centrales nucléaires d’EDF."
Les centrales nucléaires, une cible depuis le 11 septembre
"C'était des engins inertes, des drones en polystyrène. Greenpeace agit dans la non-violence. Mais imaginez si cela avait été fait par un groupe malveillant, avec un appareil malveillant, les dégâts que cela aurait pu causer", a ainsi lancé Cyrille Cormier. L'un des drones représentait un Superman en polystyrène, pour signifier qu'il s'agissait d'une "action non-violente" et "pour donner le contraste." "S'il avait été le vrai Superman, super fort, il aurait percé cette piscine, un peu comme un avion aurait pu le faire, ou des engins volants criminels", a-t-il poursuivi.
https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/drone-de-greenpeace-a-la-centrale-du-bugey-imaginez-si-cela-avait-ete-fait-par-un-groupe-malveillant_2832821.html
Bien entendu ça ne prouve pas grand chose en terme de risque lourds pour la centrale,mais cela pourrait donner de mauvaises idées...