Izentrop: oui, quelque soit la formulation ou le formulateur, je trouve que l'échelle choisie n'est pas pertinente, c'est simplement ce que j'ai voulu dire. Parfois, comme ici, parce qu'elle est trop réduite pour être significative dans le cadre d'un questionnement spécifique, parfois, au contraire, elle peut être trop englobante, comme c'est le cas la plupart du temps lorsqu'une phrase comme par "l'humanité est... : réduire des éléments différents sous un même terme est aussi trompeur que considérer des éléments (des cases) isolément (ce qui se conçoit pour des raisons méthodologiques) sans considérer les relations qui les unissent et font sens.
L'infertilité est un aspect très annexe de la question initiale, puisque cela ne relève pas de l'acte volontaire de renonciation à la procréation.
C'est cependant intéressant mis en liaison avec les remarques suivantes.
Je voudrais insister sur un point soulevé dans les messages précédents: les machines ne sont pas autonomes vis à vis de leur utilisateur, du moins pas encore réellement, ce qui est autonome c'est la technologie entendue comme un système: elle s'impose alors de façon extérieure, entraînant une dépendance, une hétéronomie de ceux qui croyaient s'affranchir des contraintes physiques habituelles: il s'est produit un renversement des rôles du fait de la saturation progressive des machines et du dépérissement corrélatif du milieu naturel. Comme le remarque très justement
Sen-no-sen, la sphère technicologique est antagoniste de la nature au sens le plus large.
Bien qu'à mon sens, comme je l'ai déjà exprimé, il existe une certaine corrélation entre population et saccage de la nature, je me rapproche très fortement de ton opinion,
Sen-no-sen, dans la mesure où je le pondère du "facteur de nuisance"* qui, lui, dépend du niveau de recours technologique de chacun: ainsi une décroissance démographique à l'intérieur d'un pays très "technologisé" ne serait effectivement pas synonyme d'emprise écologique moindre
si la capacité technologique
per capita augmentait dans une proportion telle qu'elle ferait plus que contrebalancer une diminution des effectifs.
* Que l'on pourrait aussi bien nommer "facteur technologique".