ce sont 2 phénomènes qui iront de pair.
plus l'océan perd sa banquise, plus l'albédo océanique diminue, donc les rayons solaires sont davantage absorbés et convertis en chaleur, ce qui accélère la fonte de la banquise.
Au passage l'océan se dilate.
Le coefficient de dilatation thermique de l'eau est 2,6 . 10^(-4) /°C (même s'il y a une anomalie entre 0 et 4°C où elle se contracte)
Si on fait quelques approximations (grossières), pour 10°C, le volume de l'eau serait multiplié par 1,0026
Si on considère les océans comme des cuvettes de 3000 m de profondeur, ça ajouterait 7-8 m de hauteur.
Certains scientifiques estiment que la montée des eaux est du même ordre de grandeur quant à la dilatation thermique et l'apport des fontes de glace continentale.
Moi ce qui m'inquiète le plus, c'est le dégazage du méthane océanique...
un océan plus chaud dégaze aussi du CO2...
Participez au concours du simulateur de montée des eaux (mers, océans...)!
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Re: Participez au concours du simulateur de montée des eaux (mers, océans...)!
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le temps du retrait est venu
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Re: Participez au concours du simulateur de montée des eaux (mers, océans...)!
https://sciencepost.fr/une-emanation-ma ... hercheurs/Une émanation massive de méthane depuis le fond marin a été identifiée par des chercheurs
Il y a peu, des scientifiques découvraient l’existence d’une fuite de méthane (ch4) active à proximité des côtes antarctiques. C’était la première fois qu’un tel phénomène était officiellement observé dans cette région du monde. Dans une nouvelle étude publiée par la revue Nature climate change, des chercheurs de l’Université de Linnaeus (Suède) ont désormais rapporté un fait encore plus troublant.
En effet, ils ont constaté la présence d’un déstockage Massif de méthane depuis le plancher océanique en direction de l’océan au sud-ouest de l’Atlantique. Plus précisément, à proximité des côtes brésiliennes. En cause, la déstabilisation d’hydrates de méthane situés au niveau du talus continental. Ces hydrates – ou clathrates – sont des formations solides analogues à de la glace et qui emprisonnent des molécules de ch4. Aussi, on ne les trouve que là où la température océanique est assez basse et la pression hydrostatique assez forte.
« On estime qu’il y a plus de carbone organique sous forme de méthane dans les hydrates que dans tous les combustibles fossiles réunis » souligne Marcelo Ketzer, auteur principal du papier. « L’émanation de méthane pourrait conduire à une boucle de rétroaction dans laquelle le réchauffement des océans fait fondre les hydrates, entraînant le rejet de méthane depuis le fond de l’océan dans l’eau. Plus il fait chaud, plus de méthane s’échappe… ». Un processus qui risque de s’emballer d’autant plus franchement que le climat s’est modifié.
Méthane : une oxydation plus faible qu’attendu
Ces résultats ont été obtenus grâce à l’analyse détaillée de plusieurs carottes sédimentaires prélevées entre 2011 et 2014. C’est la première fois qu’un tel processus est rapporté dans l’hémisphère sud. Quant à l’hémisphère nord, des situations analogues sont connues pour exister près des eaux peu profondes du bassin arctique. « Nous continuons maintenant à travailler avec ces données et résultats afin d’obtenir une meilleure compréhension de la quantité de méthane présente dans la région étudiée et de la quantité qui pourrait être rejetée par la dissociation des hydrates de gaz dans l’océan à l’avenir » ajoute le scientifique.
Un des points importants mis en exergue par cette découverte est le suivant. Une fraction notable du méthane qui s’échappe du lit sédimentaire n’est pas oxydé par des micro-organismes méthanotrophes. Et ce, contrairement à ce que l’on pouvait penser jusqu’à présent. Autrement dit, ce gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le co2 diffuserait vers l’intérieur de l’océan plus facilement que prévu. Néanmoins, les observations montrent que, pour l’instant, ces bulles de méthane se dissolvent dans l’eau avant de pouvoir atteindre l’atmosphère.
Vue 3D du plancher océanique dans la zone d’étude. Crédits : Marcelo Ketzer & al. 2020.
« La dissociation des hydrates et les fuites de méthane associées dans nos océans sont un processus de long terme qui peut durer plusieurs siècles. Elles peuvent conduire à une amplification significative du changement climatique et à des modifications dans la chimie des océans – par exemple sous forme d’une acidification supplémentaire » explique Marcelo Ketzer. Le méthane oxydé est en effet transformé en CO2. Dissous dans l’eau, ce dernier forme de l’acide carbonique qui diminue le pH des océans – et donc augmente leur acidité.
Source: https://www.nature.com/articles/s41467-020-17289-z
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Re: Participez au concours du simulateur de montée des eaux (mers, océans...)!
Remundo a écrit :ce sont 2 phénomènes qui iront de pair.
Oui mais les conséquences pour l'humanité seront bien plus "atmosphériques que marines"...
GuyGadeboisLeRetour a écrit :Une émanation massive de méthane depuis le fond marin a été identifiée par des chercheurs
Les fameux hydrates de méthane....
Ici en 2008 changement-climatique-co2/la-bombe-methane-est-amorcee-t6244.html
Ici en 2005 https://www.econologie.com/hydrates-methane/
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