Christophe a écrit :Oui comme partout en Europe occidentale je crois...
Il faudrait donc multiplier ces morts pas grosso modo 2 ?
Je ne sais pas précisément comment sont calculé ses chiffres mais ils sont déjà très importants.
Et ça n'est pas mieux outre atlantique,malgré les annonces tonitruantes de l'administration Trump.
Le faible chiffre vanté par Donald Trump cache une tout autre réalité : plus de 20 millions d’inactifs ne sont pas comptés et le sous-emploi persiste.
Avec un chômage à 3,9 %, au plus bas depuis 2000, et près de 4 millions d’emplois créés sous sa présidence, Donald Trump a des raisons de se réjouir. Il ne s’en prive pas d’ailleurs, à l’approche des élections de mi-mandat, à risque pour sa majorité. «L’économie américaine est plus florissante que jamais. Les demandes d’allocations chômage sont au plus bas en cinquante ans», s’est ainsi félicité le Président, mardi, à la tribune des Nations unies. «Pris dans sa globalité, et du point de vue purement statistique, le marché du travail aux Etats-Unis est très dynamique et très tendu», analyse l’économiste Robert Lerman, chercheur au Urban Institute.
Mais le seul taux de chômage, que Donald Trump lui-même qualifiait, avant son élection, de «chiffre bidon» largement sous-estimé, masque une réalité beaucoup moins reluisante. Premier bémol : le taux de participation au marché du travail, passé de 66 % en 2008 à 62,7 % aujourd’hui chez les plus de 15 ans. Les facteurs sont multiples, et pour certains décorrélés de l’état de l’économie : augmentation du nombre d’étudiants, retraite des baby-boomers.
Les chiffres des 25-54 ans illustrent toutefois une tendance préoccupante : la part croissante d’adultes inactifs, d’hommes en particulier. Au sein de cette catégorie, le taux d’activité est passé de 91 % avant la crise de 2008 à moins de 89 % aujourd’hui. Selon les chiffres du Bureau of Labor Statistics (BLS), ce sont ainsi 23 millions d’adultes inactifs de 25 à 54 ans qui échappent totalement aux statistiques sur l’emploi. Ni chômeurs ni travailleurs, ils incarnent une forme alarmante de rupture sociale. Nombre d’experts attribuent en partie ce phénomène à l’épidémie des opiacés qui ravage le pays.
https://www.liberation.fr/planete/2018/09/30/etats-unis-chomage-un-taux-trop-bas-pour-etre-vrai_1682272