Exnihiloest a écrit :eclectron a écrit :...
Alors qu’une bonne centrale au Thorium sels fondus, dimensionnée pour 40 ou 60 ans, des convecteurs ou radiants inusables, faut voir...
D'accord. Mais sans capitalisme, que tu as condamné plus haut, qui va payer les travailleurs et les matériaux ? On peut démarrer un projet de l'ampleur d'une centrale au thorium sans capitaux ?
Dans le capitalisme, on ne peut rien faire sans capitaux.
c'est la Palice qui le dit Ça c'est le monde non durable dans lequel nous vivons.
Dans la version durable:
Les ressources ne sont pas limitantes pour construire de telles centrales, en regard des ressources nécessaires pour utiliser l’énergie peu concentrée des ENR.
Dans un monde durable, on peut envisager d'autres motivations que le salaire.
(le ticket ou la schlague fonctionnent très bien )Plus sérieusement je n'ai pas une réponse assurée, juste des intuitions, je suis en recherche...
Vu que le monde est durable, les besoins vitaux sont assurés (oui, oui , par du travail de vrais gens, voire de la robotisation IA en partie, elle même durable.)
Un monde au confort matériel assuré, est un monde au climat de confiance généralisé (à contrario de l’insécurité généralisée avec le capitalisme), on peut imaginer l’avènement d'un désir individuel de sens , d'un désir de servir :rendre service , aux autres donc à soi, puisque ce serait une valeur partagée et c'est gratifiant de rendre service.
Certes ça suppose de dépasser un cap psychologique...
Ce désir de rendre service pourrait être la motivation de ceux qui œuvrent à la construction de ces centrales, d'autres oeuvrant a l'alimentation etc...chacun suivant ses aspirations et capacités.
Un peu comme les bâtisseurs de cathédrale en leur temps.
A ma connaissance ils percevaient de quoi vivre mais ne faisaient pas spécialement fortune. Ils étaient essentiellement satisfait de leur oeuvre.