Extraits, morceaux choisis:
La position du gouvernement français relative au traitement préconisé par l’IHU Méditerranée-Infection face au Covid est en train de prendre les traits d’un immense scandale sanitaire. Les atermoiements des autorités s’accompagnent en effet d’un méticuleux travail de désinformation et de propagande qui laisse pantois. Petit tour d’horizon de la question pour celles et ceux qui auraient encore des doutes. Ou ne connaîtraient rien à ces sujets-là.
Sur la tête
Depuis le début de l’épidémie, le gouvernement français met en œuvre tout ce qui est en son pouvoir pour mettre en échec les recommandations insistantes de Méditerranée-Infection. Il adopte même à la place des directives qui sont aussi absurdes qu’indéfendable. Il renonce au dépistage de masse par exemple, alors que l’OMS enjoint urgemment d’aller dans cette direction depuis des semaines. Avec pour résultats que des centaines de milliers (voire des millions) de personnes porteuses du virus n’ont à ce stade aucun moyen de le savoir si elles sont infectées ou non !
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Les tenants de l’approche absurde qui prévaut mettent en avant l’incertitude qui règne encore quant à l’effet de ces substances, et le nombre à ce stade insuffisant de données disponibles, issues d’essais cliniques, pour en tirer des conclusions définitives. Ce qui est techniquement exact, mais médicalement faux et humainement monstrueux.
Attendre qu’il y ait des centaines de morts supplémentaires, tout en laissant les malheureuses équipes soignantes, démunies de tout (y compris des moyens de leur propre protection), galérer au front en prenant des risques insensés, voilà ce que le gouvernement français et les curieux aréopages d’experts qui le conseillent osent préconiser au nom de la pureté scientifique. Des directives sont même venues dissuader les médecins de ville de prescrire de l’hydroxychloroquine à leurs patients Covid+.
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Banana Republic – Minister of Propaganda
La propagande gouvernementale a mobilisé deux grands fétiches pour justifier l’indéfendable : la « validité scientifique » d’une part et de l’autre la soi-disante « toxicité » de l’hydroxychloroquine.
Sur cette dernière question, souvent évoquée, rappelons que les chercheurs de Marseille sont les meilleurs connaisseurs actuels au monde de l’utilisation de cette molécule contre les virus et les bactéries ! Ils rappellent que c’est un médicament extrêmement bien toléré, dont le profil de risque est parfaitement connu, et qui sous la prescription et le suivi d’un médecin, ne pose aucun risque particulier.
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Les médecins mettant en garde sur les plateaux télé contre les risques liés à la prescription d’hydroxychloroquine ont au moins deux points en communs :
a) aucun n’a ne serait-ce que le 1/10ème de l’expérience qu’ont les Marseillais avec cette molécule – ce qui inclut les membres de tous les conseils « scientifiques » à la botte du président.
b) aucun n’a jamais eu le niveau correspondant aux meilleurs clubs d’Europe. Ce sont au mieux d’honnêtes fouteux de Metz, Nice ou de Lorient. Au pire, des obscurs tâcherons de 3ème division qui viennent expliquer à tout va pourquoi le Real Madrid n’a jamais rien compris au foot…
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Science et lanternes
J’ai développé cette question de manière détaillée dans mon précédent article (1) et j’y renvoie donc le lecteur qui ignorerait ces réalités. La plupart des gens ne savent pas il est vrai que nous vivons dans un monde où le système de santé est en état de corruption systémique. La recherche est massivement manipulée par les pharmas, qui infiltrent de surcroît les gouvernements, les parlements et les instances de contrôle comme l’agence de surveillance des médicaments. Les conflits d’intérêts, trafics d’influences et logiques criminelles en sont la marque de fabrique.
Désolé, je vais droit au but : un gouvernement et des autorités de santé qui sont eux-mêmes activement impliqués dans ce système de corruption, qui cautionnent des manipulations de données massives et une science aux bottes de l’industrie, et qui ferment les yeux sur une épouvantable létalité iatrogène – demandent avec aplomb qu’on leur fasse confiance....
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Le baiser de la mort
Après avoir disqualifié toutes les « evidence » apportées par les Chinois, les Coréens, les Japonais et les Marseillais au sujet de l’efficacité de la chloroquine, le gouvernement exige maintenant d’autres données avant de prendre une décision. Il s'en réfère à "la Science" et exige des preuves indiscutables. Comme ça a l’air raisonnable !
En fait, c’est un vrai baiser de la mort. D’abord, envers les centaines de Françaises et de Français qui en mourront faute d’avoir été soignés. Mais aussi parce que cela leur donne l’espoir de réserver un enterrement de première classe à l’hydroxychloroquine grâce à une glaçante manipulation.
Bonjour Monsieur,
Un éminent professeur de microbiologie de la région Rhône-Alpes m’a adressé le message suivant en réponse à mon article sur la mauvaise science. Lisez, vous allez comprendre :
Je suis un microbiologiste affligé par le niveau de mauvaise foi de mes collègues férus de méthodologie. Votre article que m'a fait passer une de mes amies m'a mis de bonne humeur ce matin. Vraiment je vous remercie pour cette analyse d'une finesse et d'une intelligence rares qui contrastent avec le faible niveau de ce qu'on peut entendre sur les plateaux de télévision ou dans la presse en général.
Vraiment il n'y a rien à rajouter, nous faisons tous ici le même constat sur nos collègues qui font de merveilleuses études randomisées pour monter que le nouvel antibiotique B au coût de traitement journalier à 300 euros est équivalent à l'antibiotique A au coût de traitement journalier à 10 euros (études de non-infériorité, ils ne cherchent même pas à démontrer que c'est meilleur.)
Une simple remarque : nous avons tous constaté que pour les patients qui présentent des forme graves et qui finissent en réanimation il n'y a plus grand chose à faire que de la réanimation. La maladie évolue pour son propre compte, le virus n'est souvent même plus détectable. Et donc on se doute déjà du résultat de l'évaluation du traitement Hydroxychloroquine - Azythromycine dans ces formes-là qui sera probablement la seule évaluation qui sera faite dans l'essai officiel : pas ou peu de bénéfice.
Ce que Méditerranée-Infection dit est différent : dépister tôt pour traiter tôt afin d'éviter cette évolution vers les formes sévères. Oups, j'avais oublié qu’on n’avait pas les moyens en France du dépistage de masse.... d'où la position peut-être pas si innocente de notre gouvernement
Et puis le coût. Traitement complet Remdesivir 900-1000 dollars (c'est sur le site de Gilead) versus Hydroxychloroquine-Azythromycine 15 euros... On revient à notre test antibiotique A versus antibiotique B du début.
En tous cas merci pour votre billet sur votre blog
Cordialement
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Voyez comme c’est beau : au lieu de tirer profit du champion d’Europe qu’elle a sur son territoire, le gouvernement français conteste en dépit du bon sens et de toute pertinence scientifique les découvertes heureuses de l’IHU Méditerranée-Infection. Il met en échec l’utilisation d’un traitement extrêmement sûr qui pourrait sauver des centaines voire des milliers de vie. Il diffuse massivement une information fallacieuse et anxiogène sur le traitement. Il fait monter au créneau des porte-parole (médecins et chercheurs) qui jouent en comparaison dans l’équivalent des ligues de campagne et colportent en boucle les mêmes propos baveux.
Puis, il monte et cautionne un projet de recherche scélérat qui, s’il est appliqué tel quel, montrera l’inefficacité de l’hydroxychloroquine en veillant à que le médicament ait été prescrit uniquement à des gens pour qui c’était déjà trop tard.
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Vers une insurrection des consciences ?
Heureusement, un vent de colère se lève. C’est en effet peu dire que les décisions iniques du gouvernement français ne suscitent pas l’unanimité. En privant les Français infectés de la possibilité de se soigner (et donc en assurant par-là de nouvelles pertes), en enjoignant les médecins de ville à renoncer à prescrire le seul traitement utile dont on dispose face au Covid, le ministère de la santé tente aussi d’écraser sous sa botte la liberté de prescription inaliénable de tout médecin -excusez du peu !
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Dans une tribune publiée sur Mediapart, Claude Escarguel, microbiologiste, ancien président du SNPHG, Anne Hessel, docteur en médecine et en chimie, et Pierre Larrouturou, député européen, rapporteur général du budget 2021 de l'Union européenne, interpellent le gouvernement en rappelant que « Toutes les grandes défaites se résument en deux mots : trop tard ! » N’attendons pas qu’il soit trop tard pour agir ! ajoutent-ils.
Le combat sera impitoyable.
Disqualifier à tout prix Marseille et l’hydroxychloroquine est devenu une sorte d’urgence vitale pour les autorités. Ainsi qu'une singulière politique de la terre brûlée. Toute confirmation de l’efficacité précoce du médicament viendrait en effet mettre en lumière dans toute son implacable crudité la responsabilité directe du ministère dans le fiasco sanitaire et les morts dénombrés.
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Paralyser la puissance industrielle
La passivité extrême du gouvernement français à lancer rapidement les actions nécessaires ne vous aura probablement pas échappé. Alors même que Sanofi se disait prêt à mettre des millions de doses d’hydroxychloroquine rapidement à sa disposition, le gouvernement a tout suspendu jusqu'à la publication des nouvelles « études ». Alors même que la production de tests de dépistage était une simple question d’organisation, le gouvernement ne s’est jamais engagé sérieusement dans cette direction. Aujourd’hui, voici ce qu’on trouvait publié dans Ouest-France :
Coronavirus. Un généticien propose de fabriquer des tests, l’administration refuse
Faute d’autorisation, un chercheur à la tête d’un laboratoire de recherche public de Lille s’est vu refuser de produire des tests de dépistage du Covid-19, alors que le pays en manque.
Il n’est pas le premier à s’insurger contre les lourdeurs administratives malgré l’urgence sanitaire liée au coronavirus. Philippe Froguel raconte son amère expérience à France Inter.
Ce généticien est à la tête d’un laboratoire de recherche public du CHRU de Lille, qui pratique régulièrement des tests PCR, utilisés notamment pour la grippe mais aussi pour dépister le Covid-19. Le 10 mars, face à l’ampleur de l’épidémie en France, il propose de fabriquer ces tests à condition de disposer des ingrédients nécessaires.
Réponse de l’administration : Il faut respecter les procédures, seul un biologiste médical étant officiellement habilité à lire les résultats, alors que le laboratoire de Philippe Froguel le fait depuis des années. Celui-ci espère toujours que sa demande aboutira.
(1) http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/202 ... 05255.html
Extrait:
Science et science et même : pas science !
Ce que le public ignore, lui qui fait un peu naïvement confiance aux « scientifiques », c’est que la recherche médicale est en crise systémique depuis plus de 15 ans. A l’époque, John Ioannidis, un médecin né à New York, passé ensuite par les Universités d’Athènes et Ioannina (Grèce) puis Harvard, avait lancé un sacré pavé dans la mare sous la forme d’un article intitulé « Why Most Published Research Findings Are False » ("Pourquoi la plupart des résultats de recherche scientifique publiés sont faux.") (2). Ce papier eut un succès qui ne se démentit jamais, devenant même l'article technique le plus téléchargé en ligne de la revue PLoS (Public Library of Sciences) Medicine Ioannidis a depuis rejoint la prestigieuse Université de Stanford, dans la Silicon Valley, où il exerce la fonction de directeur du Stanford Prevention Research Center tout en co-dirigeant le Meta-Research Innovation Center.
Pour reprendre le début de son article original, il disait en fait ceci : « on s'inquiète de plus en plus du fait que la plupart des résultats de recherche publiés actuellement sont faux. La probabilité qu'une affirmation de recherche soit vraie peut dépendre de la puissance et de la partialité de l'étude, du nombre d'autres études sur la même question et, surtout, du rapport entre les relations vraies et les relations fausses parmi les relations étudiées dans chaque domaine scientifique. »
L’article de Ioannidis fit l’effet d’un (petit) électrochoc. Ce qui n’était rien face aux répliques à venir…
(2) http://translate.google.com/translate?h ... ed.0020124