Moindreffor a écrit :VetusLignum a écrit :Une vidéo avec des réflexions sur les manières de concilier cultures potagères et arbres.
(non recommandée pour Moindreffror, car il y est question d’échanges de terre)
j'adore la réalité factionnelle de rapporter un petit quelque chose de ses voyages, actuellement le monde remercie tous ceux qui ont rapporté un petit variant de leur voyage au Brésil, en Afrique du Sud ou en Angleterre
donc oui c'est beau les inoculum quand ils sont positifs, ça l'est moins quand c'est négatif sauf que lorsqu'on rapporte quelque chose, on se sait pas ce qu'on rapporte
avec la pandémie actuelle, être encore pour déplacer des choses pour augmenter la biodiversité, c'est oublier un peu vite, tous ceux qui auraient préférer que le petit plus de biodiversité qui les a tués reste où il était... soit dans la nature et qu'il ne passe pas à l'Homme
donc oui l'histoire est belle, bien racontée, mais tellement remplie d'innocence complice, trop peu pour moi
Le problème, c’est que si on devait suivre votre logique, on devrait fermer nos frontières, et se calfeutrer chez soi. Ce n’est pas là la logique de la vie. Même avant qu’il y ait des avions, il y avait des échanges, et les épidémies circulaient.
En ce qui concerne les espèces invasives, le problème, c’est qu’elles viennent bien chez nous déstabiliser nos écosystèmes, mais leur régulateurs naturels tardent à venir. La logique d’Hervé Coves est que l’extension de l’aire des espèces fait partie de la logique de la vie, et qu’il est vain de lutter contre, et qu’il faut, au contraire, l’amplifier, afin que les mécanismes de régulation naturelle fassent leur travail.
En outre, la logique qui consiste à déplacer les espèces n’a pas été inventée par l’humain ; cela a toujours existé, sauf qu’auparavant, c’était effectué principalement par les oiseaux et mammifères (surtout s’ils sont migrateurs).
Il y a 15000 ans, il n’y avait pas grand-chose comme vie en Europe, la vie a effectué sa reconquête depuis le Sud et l’Est suite à la déglaciation, et du coup, nos écosystèmes sont encore très jeunes et instables ; sur les 12000 dernières années, il y a eu régulièrement déstabilisation de l’écosystème par l’arrivée d’une nouvelle espèce, puis de nouveau stabilisation ; et il n’y a pas de raison que ça s’arrête aujourd’hui.
Mais ce que je dis-là ne s’applique pas à des îles ayant évolué isolément comme la Nouvelle Calédonie ou la Nouvelle Zélande, où l’arrivée d’une nouvelle espèce peut avoir un effet réellement destructeur, et auquel cas il vaut mieux protéger l’existant.