Remundo a écrit :
Charger des voitures sur les camions, c'est un gros binz pour les réunir, et un autre gros binz pour les faire descendre à différents endroits. ça a déjà été tenté avec le ferroutage, et c'est pas simple.
Bien sûr... C'était de l'ordre de la vanne.
Rigoureusement infaisable dans un monde en flux tendu, où les chauffeurs ont des contraintes de délais drastiques, et l'entrepris de "rentabilité", de concurrence, etc...
Il existe deux façons d'envisager les "mouvements" (des personnes et des choses) :
a) façon "taxi-brousse" en Afrique : on attend... On discute le prix. Et on attend... C'est part quand ? Quand c'est plein !!! Donc on optimise le carburant (rare et cher) au détriment du temps (qui ne "coûte" rien)...
b) façon "flux tendu chez nous" : c'est le temps qui compte ; le carburant ne vaut pas assez cher, alors on ne compte pas... Le camion revient à vide parce que déjà une autre cargaison attend en A, alors que le camion est en B... Pas le temps d'attendre qu'il y ait quelque chose à transporter de C (près de B) à D (près de A)...
A noter, chose curieuse, qu'énergie et temps sont antinomiques : quand on veut gagner du temps, on gaspille plus d'énergie ; quand on gagne de l'énergie, il faut perdre son temps... [c'est déjà vrai, dans certaines limites bien sûr, pour la vitesse sur route]
Qui a raison ??? Cela dépend ce qu'on regarde ! L'efficacité au sens de maximisation du PIB (car le retour à vide compte dans le PIB : carburant, salaires, etc !) ? Ou l'efficacité énergétique et la minimisation de l'impact environnemental ? Nos sociétés ont choisi !!! Même si elles s'illusionnent en courant après de fausses solutions : l'électricité (comme si c'était une énergie illimitée et gratuite) [je n'ai pas dit que ce n'était pas un progrès !]