Moindreffor a écrit :alors si tu parles de l'auto-suffisance en énergie pour cultiver ton potager le débat est clos, c'est oui à 100%, on peut même aller vers les 1000m2 voire le double avec l'entraide des voisins, faire un potager ça ne consomme aucune énergie, sauf peut être celle pour fabriquer les outils
mais on passe alors dans du conventionnel, bêchage, car l'utilisation de foin systématique sur de telles surfaces est impossible si on généralise,
Je ne crois pas qu’il soit possible de bêcher les façades des immeubles, ce sera donc obligatoirement premaculture ou aquaponie
Moindreffor a écrit : ou alors il faut supprimer les chevaux de loisir,
Au vu des restrictions de circulation dans certaines villes, pourquoi ne pas réintroduire les calèches, ils feraient bien l’affaire...? en prime on aurait le crottin (je plaisante... quoi que...)
Moindreffor a écrit : maintenant la surface des terrains de pavillons sont souvent de l'ordre de 450 à 500m2 de cela tu déduis la surface de la maison, des accès, d'une terrasse donc trouver tes 300m2 ça va être difficile, ensuite si on prend les habitants d'une tour de 10 étages, ils cultivent où? Didier avait calculé le coût d'un kilo de haricot vert produit sur un toit végétalisé c'était de l'ordre de 3000€ et certains y voit une solution...
Oui mais c’est pas ce montant, les constructions c’est de l’existant et les locataires payent des loyers... Il s’agit donc:
1) de trouver des solutions (pas n’importe lesquelles, on est d’accord...
2) d’exploiter toutes les possibilités existantes: toits et murs de façades... (exposés en conséquence)
3) à titre d’exemple, il y a des programmes pour rehausser les maisons locatives d’un ou deux étages (les propriétaires et locataires y gagnent) c’est une occasion rêvée pour faire des jardins sur les toits...
Moindreffor a écrit : pour ce qui est d'utiliser les excréments humains comme engrais, il faut oublier,
D’accord, mais ce que nous avons besoin pour les plantes se situe principalement dans l’urine à raison de 1 part pour 4 parts d’eau.
Moindreffor a écrit : admettons que tous les français qui disposent d'un espace à cultiver se mettent au jardinage, il faudrait que celui-ci soit bio, et que chaque jardinier puisse produire ses propres plants, graines car s'il plante des choses achetées c'est juste déplacer le problème et donc on ne résout rien
Oui pourquoi pas? C’est ã voir, les jardiniers municipaux, ça existe.
Moindreffor a écrit : produire ses propres céréales, en rendement non intensif on serait sur du 400g au m2, de blé, de quoi nourrir une poule pendant 10j donc on serait déjà sur près de 40 m2 pour une poule, soit environ 300 œufs par an...
Non pas des céréales, il faut bien relire, c’est pas le type de cultures adaptées à la ville. Sois raisonnable.
Moindreffor a écrit : je pense que partir sur de tels bouleversements, c'est typiquement ce que les nouveaux maires écolo sont en train de faire, de superbes idées dans l'absolu, mais qui vont à l'inverse de ce que recherche la majorité des gens, c'est irréalisable, car inacceptable par la majorité et rien ne dit que ça serait rentable et du coup, une perte d'adhésion, estimée à -14% d'après un sondage
C’est des bouleversements qui sont en train de se faire.
1m2 pour 20kg de fruits et légumes par an en moyenne, ce sont les chiffres de la FAO.
Le sondage ne donne pas une vue réaliste des possibilités! On pourrait voir réapparaître les concierges/jardiniers qui entretiendraient les cultures des locataires (sur les murs et les toits)
Moindreffor a écrit : il serait plus sage de modifier le discours écolo, pour le faire évoluer vers le compromis et non le rejet, on entend le mot transition 10 fois par jour, mais dans le discours, la réalité est plus la disparition d'une pratique pour la remplacer par une autre qu'on PENSE meilleure, les jeunes qui aiment la nature commencent eux aussi à en avoir marre de ne plus pouvoir profiter d'un paysage sans y voir des champs d'éoliennes
Tout est débattable, y compris ça, mais la réponse à la question du fil est clairement qu’on a de loin pas exploité toutes les possibilités! Par exemple pour les céréales, seul 40 à 50gr par jour et par personne sont de l’ordre des besoins réels. Cher ami, c’est un constat vérifiable: nous sommes devenus fous, nous ne savons plus nous nourrir. Il y a peut-être un peu d’utopie à dire que les zones urbaines et péri-urbaines pourraient devenir auto-suffisantes, qu’il vaudrait bien réduire la consommation de viande, mais il ne faudrait pas non plus sous estimer un réel potentiel, dont l’avantage serait d’améliorer la qualité de la vie en ville...