Certes mais qu'est ce qui empêche Didier de cultiver son propre foin ?
...son cœur!
Plus sérieusement, le foin demande pas trop d'efforts parce que ce sont des machines qui se chargent de l'essentiel. Pour ma part, je produis du foin (presque) manuellement et la mise en bottes est pénible (il est parfois possible de zapper cette étape si la source et la destination sont proches).
Il y a d'autres façons de formuler cette question, par exemple: avec une population de 7 milliards, est-il possible de produire à la fois la nourriture et l'énergie qui la suppose ou non? Autrefois, avec une démographie bien moindre, une des meilleures réponses avait été l'esclavage... Le rendement agricole, en incluant l'énergie absorbée, reste faible et surtout jouable à petite échelle...
L'industrie ne fait guère mieux, ce que l'on constate maintenant qu'elle atteint un stade de développement important*: ce que je trouve drôle, c'est que des journaux financiers commencent à se faire l'écho de ces inquiétudes!
* Du fait que les externalités négatives ne sont pas décomptées des résultats.
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Obamot: le covid n'a pas démontré grand chose, puisque l'arrêt n'a été que temporaire et que l'on pouvait donc bénéficier de l'inertie, des stocks et de la dynamique antérieure...
“Make love not working”, mais avec préservatif...
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Christophe, certes, ils servent essentiellement à maintenir le système en fonctionnement, autrement dit cela correspond à un effondrement de l'efficacité systémique (de - en - d'emplois produisent de la valeur abstraite et cette dernière est de + en + redistribuée aux emplois improductifs selon ce critère; heureusement, les emprunts viennent suppléer à ce manque...).