Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?

Economie actuelle et développement durable sont-ils compatibles? PIB, croissance (à tout prix), développement économique, inflation...Comment concillier l'économie actuelle avec l'environnement et le développement durable.
Ahmed
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par Ahmed » 30/06/24, 16:07

Comme tu l'auras bien évidemment compris, mon pastiche ne visait aucunement à me moquer de toi (je précise à l'adresse des mal comprenant), mais à énoncer un fait regrettable que le fond du débat politique ne vise pas plus loin que la question de la répartition de la valeur produite à l'intérieur de la société industrielle, sans souci autre que rhétorique (il y a cependant des sincères, mais peu conscients de leurs contradictions) de la préservation de la vie, vie menacée par le système même qui s'avère provisoirement si confortable pour les pas trop mal lotis.
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par GuyGadeboisLeRetour » 02/07/24, 19:13

Une milliardaire israélo-américaine soutient et finance Trump après avoir sponsorisé Nétanyahou en Israël. Fachos de tous pays, donnez-vous la main ! (Et du fric)

Miriam Adelson, la mégadonatrice israélo-américaine qui mise une fortune sur Trump


Cent millions de dollars, telle est la somme qu’envisage de mettre sur la table la veuve du milliardaire Sheldon Adelson pour aider Trump à remporter la présidentielle de novembre, non sans arrière-pensées pro-israéliennes, souligne la presse américaine.


Miriam Adelson a 78 ans et pèse 30 milliards de dollars. C’est la “cinquième femme la plus riche des États-Unis”, soulignait récemment New York Magazine, et une donatrice prodigue que tous les politiciens américains rêvent de compter parmi leurs soutiens.

Lorsqu’elle a rencontré son défunt mari, le magnat des casinos Sheldon Adelson, à la fin des années 1980, elle était “une femme divorcée et médecin spécialiste des addictions, qui avait quitté Tel-Aviv pour New York” après avoir décroché une bourse de recherche pour étudier les traitements de substitution à base de méthadone, rapporte le magazine new-yorkais, qui consacrait récemment sa une à la mégadonatrice de choc.

“Miriam Adelson a dépensé des fortunes pour soutenir l’extrême droite aux États-Unis et en Israël. Jusqu’où va-t-elle œuvrer pour [faire] réélire Trump ? Et qu’attend-elle en retour ?” pouvait-on lire sur la couverture du magazine, qui publiait dans ses pages intérieures un long portrait très renseigné sur elle.
Miriam Adelson, y apprend-on, a commencé à faire assez classiquement “de modestes dons au Parti démocrate aux États-Unis, au début des années 1990”, puis, au fur et à mesure, a tourné casaque et multiplié les dons financiers, de plus en plus généreux, au Parti républicain.

Dans le même temps, “elle et son époux, Sheldon, soutenaient financièrement l’ascension politique de Benyamin Nétanyahou en Israël”, rappelle New York Magazine, qui explique que, comme pour de nombreux Israéliens de sa génération (Miriam Adelson est née en 1945 à Tel-Aviv, en Palestine sous mandat britannique et a la double nationalité israélienne et américaine), “la protection du peuple juif et la sécurité de l’État d’Israël font partie de ses priorités”.

Un “geyser d’argent”

En 2005, les époux Adelson ont donné, à eux deux, “500 000 dollars au président républicain George W. Bush, au moment de sa seconde investiture à la Maison-Blanche”. Puis, après l’arrêt Citizens United rendu par la Cour suprême américaine en 2010, qui est venu assouplir les règles de financement des campagnes électorales en déplafonnant les dons individuels, la manne financière des époux Adelson a fortement augmenté.
Lire aussi : Présidentielle américaine. Débat Trump-Biden : ces extraits viraux qui vaudront si cher

Lors des élections de 2012, les Adelson ont dépensé “46 millions de dollars pour soutenir différentes causes et candidats républicains”. Quatre ans plus tard, lors de la campagne de 2016, si elle était d’abord favorable au très conservateur candidat Ted Cruz, elle a fini par soutenir la candidature de Trump en arrosant très largement les Super PAC (comités d’action politique) soutenant la campagne du candidat. Enfin, le jour de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2017, “elle et son mari ont fait un don de 5 millions de dollars”.

À l’approche de la prochaine présidentielle américaine du 5 novembre, “Miriam Adelson a donné à Trump l’assurance renouvelée que le célèbre geyser d’argent des Adelson – qui a déjà fait jaillir des centaines de millions de dollars pendant plus d’une décennie – allait de nouveau l’arroser généreusement”, souligne The New York Times.

Et elle semble tenir promesse, puisqu’elle s’apprête, selon le quotidien, qui note qu’il s’agit d’un don inhabituellement précoce, “à débourser plus de 90 millions de dollars pour soutenir la troisième candidature de Trump à la Maison-Blanche”.
Influencer la politique américaine vis-à-vis d’Israël

De quoi faire d’elle “l’une des plus grosses donatrices de la campagne électorale de 2024 et, en cas de victoire de Donald Trump, l’une des personnes les plus susceptibles de peser sur la politique étrangère d’une deuxième administration Trump, en particulier sur le conflit israélo-palestinien”.

Farouchement pro-Israël, Miriam Adelson a été profondément choquée par les attaques du Hamas du 7 octobre, souligne le quotidien, qui rappelle que le lien privilégié entre les Adelson et Trump s’est noué “lorsque l’administration Trump a transféré l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem”, en mai 2018.

Si elle s’est encore davantage rapprochée de l’ancien président républicain depuis le 7 octobre, elle est désormais plutôt en froid avec le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et n’aurait “pas de liste de souhaits spécifique pour Trump, selon trois de ses proches, contrairement à l’époque où son mari et elle imploraient Trump de déplacer l’ambassade américaine en Israël”.

Miriam Adelson semble tout de même avoir quelques idées en ce qui concerne l’avenir d’Israël. D’après le journal israélien Ha’Aretz, elle voudrait pousser Trump à soutenir publiquement une annexion de la Cisjordanie par Israël en échange de son soutien*.

Une volonté démentie par son porte-parole, Andy Abboud, auprès du New York Times. Ce qui n’empêche pas Shmuley Boteach, le rabbin de Miriam Adelson, de souligner qu’elle est effectivement “favorable à une annexion de la Cisjordanie” et “opposée à la création d’un État palestinien”.
Courrier international Juillet 2024

* https://www.haaretz.com/us-news/2024-06 ... 3a27530000
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