encore un rêveur. Les guerres sont toujours liées à d'énormes intérêts économiques et de pouvoir et où alternativement les agresseurs deviennent agressés et vice et versa, et où les marchands d'armes y font leur beurre sur le dos de chaque partie...comme nous, la France, actuellement. Et tant pis( pour eux) pour les victimes chair à canon!Tout le monde est d'accord avec ça.
Si tout le monde défendait l'agressé et non l'agresseur, la guerre se terminerait plus vite.
Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?
09/09/24, 20:06
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?
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La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
[Eugène Ionesco]
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?
"La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
Ionesco".
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?
https://www.courrierinternational.com/a ... eux_222064Présidentielle américaine. Kamala Harris offensive face à Donald Trump lors d’un débat “houleux”
La vice-présidente démocrate et l’ancien président républicain se sont vivement affrontés sur l’inflation, l’avortement, l’immigration ou encore la politique étrangère, lors d’un débat présidentiel à enjeux élevés sur ABC News, mardi 10 septembre. Taylor Swift a annoncé dans la foulée son soutien à Kamala Harris.
Les attaques ont fusé, mardi 10 septembre au soir sur la chaîne ABC, lors d’un débat télévisé qualifié de “houleux” par The Wall Street Journal. La toute première rencontre entre Kamala Harris et Donald Trump “a commencé par une poignée de main, mais a dégénéré à l’acrimonie à mesure que les candidats ont échangé des piques sur l’économie, l’immigration, l’avortement, la sécurité nationale et plus encore”.
Pour The New York Times, la vice-présidente démocrate de 59 ans a mis l’ancien président républicain de 78 ans “sur la défensive et l’a maintenu sur cette défensive” au cours d’une joute “acharnée”.
Le débat a montré “à quel point la course à la Maison-Blanche a changé depuis que le président Biden s’est retiré après sa performance misérable lors du débat de juin, qui avait laissé les démocrates désespérés”, commente le journal. “Mme Harris a dans l’ensemble été en mesure de délivrer un message clair et net. M. Trump semblait en colère et sur la défensive.”
“90 minutes à faire tout son possible pour l’énerver”
L’ancienne procureure a livré une performance “agressive”, “passant 90 minutes à faire tout son possible pour l’énerver, insistant sur ses condamnations pénales, […] la taille de ses rassemblements” ou ses relations avec les dictateurs. Les chefs militaires, a-t-elle déclaré, le considèrent comme “une honte”.
Politico dresse le même constat, titrant “Kamala Harris a commencé à cogner. Et elle ne s’est pas arrêtée”.
Harris, qui a reproché à Trump d’avoir attaqué son identité raciale, “semblait avoir un plan pour [le] déstabiliser, et elle a semblé y parvenir”, commente CNN.
“Un M. Trump menaçant a souvent mordu à l’hameçon, répondant aux critiques de Mme Harris par une pluie de désinformation et d’attaques personnelles, écrit le New York Times. À certains moments, Mme Harris mettait sa main sous son menton, regardant d’un air sceptique Trump répondre, riant aux éclats lorsqu’il répétait des affirmations fausses et farfelues selon lesquelles les immigrants volaient et mangeaient les animaux de compagnie de leurs voisins dans une ville de l’Ohio.”
Fox News retient pour sa part que le milliardaire a déclaré que le pays était devenu “un enfer” après son départ de la Maison-Blanche, “continuant à s’en prendre à la politique étrangère de l’administration Biden-Harris, […]les accusant d’enrichir l’Iran et au détriment d’alliés proches comme Israël”.
“Trump a blâmé Harris pour les politiques du président Joe Biden, notamment le retrait américain d’Afghanistan et l’immigration, et a répété ses mensonges sur la fraude généralisée lors des élections de 2020”, résume CNN.
Taylor Swift annonce son soutien à Kamala Harris
Le débat “enflammé” s’est terminé “sans poignée de main”, note The Hill.
Alors que les deux candidats sont au coude-à-coude dans les intentions de vote, le New York Times ne paraît pas voir de clair vainqueur à l’issue du duel. “Il ne semble pas y avoir eu de coup de grâce susceptible de modifier fondamentalement la dynamique de ce qui, à tous égards, sera une élection extrêmement serrée en novembre.”
Juste après le débat, Taylor Swift a apporté son soutien à Kamala Harris dans une publication Instagram. Elle a encouragé ses partisans à voter, en leur disant que “le choix vous appartient”. “Cette approbation”, de la part de l’une des icônes de la pop culture américaine les plus célèbres et très suivie à travers le monde, “offre à Mme Harris une validation sans égale dans le monde des célébrités”, souligne le New York Times.
La publication de la star survient plusieurs semaines après le partage par Trump d’images créées à l’aide d’intelligence artificielle, suggérant que Swift l’avait soutenu et que ses fans pourraient l’aider à gagner en novembre, rappelle le Los Angeles Times.
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?
https://www.lacorneille.fr/main-article ... -de-doutesPierre-Henri Gouyon : “Les conséquences des pesticides sur la biodiversité sont invisibilisées par les marchands de doutes”
À la fois lanceur d’alerte honnie des industriels et référence reconnue dans le domaine scientifique, Pierre-Henri Gouyon est inclassable. Spécialiste de l'évolution, il a navigué au sein des institutions scientifiques, du CNRS à l’INRAE, pour alerter sur l’effondrement de la biodiversité et s'est engagé dans le Comité de recherches et d’information indépendantes sur le génie génétique (Criigen) qui combattait les OGM.
Il dénonce aujourd’hui les pratiques et les conflits d’intérêts du monde scientifique. Selon lui, les “marchands de doute” qui ont œuvré pour l’industrie du tabac s’attellent désormais à minimiser les conséquences de l’utilisation des pesticides pour le vivant. Persuadé qu’il s’agit de la principale cause du déclin des espèces, il ne peut pour le moment apporter la preuve de ce qu’il avance. Entre opérations d’influences, menaces ou théories du complot, dans cet entretien inédit accordé à La Corneille, le professeur émérite au Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) s’explique sur de nombreux sujets polémiques.
Les causes de l’effondrement de la biodiversité sont établies scientifiquement, pourquoi les remettez-vous en question ?
Tout le monde est d'accord sur un même constat : les effectifs des êtres vivants sauvages sur la planète sont en train de décroître à très grande vitesse et en particulier chez nous, en France et en Europe. L’IPBES (la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, soit l’équivalent du Giec pour la biodiversité) donne cinq causes très confuses, mais ce n'est pas un hasard et c'est ça que je voudrais que l'on comprenne bien.
La première cause de l’effondrement de la biodiversité selon l’IPBES, c’est le changement d'usage des terres. Deuxièmement, la surexploitation. Ensuite les pollutions, le changement climatique et enfin les espèces envahissantes qui viennent prendre la place des espèces en place. Donc c'est compliqué, c'est complexe et tout le monde est content. Parce que quand on est un scientifique, si on nous dit que notre travail est très simple, c’est un peu vexant.
Et c'est vrai que c'est multifactoriel, bien-sûr. Seulement, une fois qu'on a dit ça, il faut se rendre compte que c'est un leurre et que c'est très dangereux en réalité de s'arrêter là. Parce que cet aspect est justement mis en avant par des marchands de doute. C’est ce qu’ont montré, dans un livre publié en 2010, les sociologues américains Naomi Oreskes et Erik M.Conway.
Cette histoire commence le 15 décembre 1953 à l'hôtel Plaza à New York, où tous les grands cigarettiers américains rencontrent un spécialiste des relations publiques, qui leur dit : si vous vous contentez de dire que ce n'est pas vrai, ça ne va pas marcher. Il faut créer une controverse scientifique majeure pour que la vérité ne puisse pas être visible. Et pour ça, il va falloir mettre en avant le fait que les problèmes sont multifactoriels.Le cancer du poumon, bien sûr que c'est multifactoriel. Il y a des effets génétiques, des effets de l'environnement, des effets du stress…. Simplement, le tabac est une cause infiniment plus importante que les autres. Depuis, les fondations qui travaillaient sur le tabac se sont reconverties pour jeter le doute sur les problèmes d'environnement. Cela a commencé avec le climat et aujourd'hui, ces marchands de doute travaillent activement sur les questions de biodiversité, à la solde des industriels de l’agrochimie.
De ce point de vue là, on a un vrai problème, parce qu’il y a bien des causes multifactorielles de baisse de la biodiversité. Mais parmi ces causes, il y en a une bien connue, mais qu'on ne voit jamais : ce sont les pesticides.
Vous affirmez donc que les pesticides représentent la première cause de l’effondrement de la biodiversité, pourquoi ?
Parce que les pesticides sont cachés. Cachés derrière le changement d'usage des sols, puisqu'à chaque fois qu'on transforme un environnement en terres agricoles, on met des pesticides. Cachés derrière la surexploitation, principalement faite à base de pesticides chez-nous. Cachés derrière les pollutions. Cachés derrière presque toutes les grandes causes identifiées, sauf peut-être le changement climatique. Ils sont invisibilisés par le travail des marchands de doutes. Et une des personnes qui a le mieux synthétisé toutes ces questions, c'est Stéphane Foucart, journaliste au Monde, qui a fait un livre tout à fait remarquable intitulé “Et le monde devint silencieux”.
Il prend l’exemple des abeilles qui connaissent des mortalités extrêmement importantes. Les apiculteurs ont tout de suite dit qu'ils étaient convaincus qu'il s'agissait de problèmes de pesticides. Mais tout le système scientifique, poussé par les marchands de doute, poussé par les industriels, a dit : non, ce n'est pas vrai, les pesticides ne sont pas les causes principales.
Donc, on a subventionné des recherches sur toutes les autres causes. Le premier facteur qu'on met en avant, c'est le Varroa destructor. Une sorte de tique qui se fixe sur les abeilles et lui suce non seulement son sang, mais qui en plus, lui transmet des maladies. Ces maladies en question sont mises en deuxième position, soit des virus de paralysie et des parasites intestinaux. Ces maladies en question, des virus de paralysie et des parasites intestinaux, sont mises en deuxième position. Ensuite, il y a les fameux frelons asiatiques. Et enfin, il y a quand même les pesticides.
Et je dois dire une chose, ça fait des années que je me bats pour la biodiversité et contre toute une série de désinformations. Eh bien cela, je ne l'ai pas vu venir. Il y a dix ans, quand on me demandait pourquoi les abeilles allaient mal, je ressortais toute cette liste, comme tout le monde, comme un idiot.
Le problème, c'est qu'il y a là des vrais complots et des vrais exemples de marchands de doute. Tout ça est extrêmement bien documenté.
Et pourtant, c'est quand même un petit peu évident : en quelques dizaines d'années, 75 % de la biomasse d'insectes a disparu. Or, qu'est-ce qu'il y a de vraiment nouveau depuis 30 ans dans les systèmes agricoles ? L'arrivée de nouveaux pesticides d'une part, et le fait qu'il soit épandus de façon systématique sur tous les champs de grandes cultures, d’autre part. Donc, pour moi, c'est clair que les pesticides sont la cause principale de l'effondrement de la biodiversité et que si on met en avant tout cette diversité de facteurs, c'est l'effet de l'action des marchands de doute.
Votre discours ressemble quand même beaucoup à une théorie du complot, vous ne trouvez pas ?
Évidemment, la théorie du complot, c'est pratique car une fois qu’on dit ça, on est discrédité. Seulement, le problème, c'est qu'il y a là de vrais complots et des vrais exemples de marchands de doute. Tout ça est extrêmement bien documenté, notamment dans un texte de 250 pages publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2000* pour montrer comment les marchands du tabac ont infiltré leur organisation et l'ont empêché de travailler.
L'idée qu'il ne faut pas attaquer le progrès parce que c'est attaquer la science est encore très présente.
Il y fait mention d’infiltrations, de recrutement d’anciens cadres de l'OMS et même de l’utilisation d'autres agences de l'ONU pour leur enlever des moyens. L'introduction du rapport parle alors d'une énorme conspiration mise en place par les marchands de tabac.
Est-ce que vous avez été témoin de ce genre de pratiques de corruption dans les institutions scientifiques pour lesquelles vous avez travaillé ?
J'appartiens à un petit groupe à l’INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). On essaie de demander à la direction de limiter un peu la communication, qui n’en rate pas une pour dire qu'il n'y a aucun danger avec les pesticides.
L'idée qu'il ne faut pas attaquer le progrès parce que c'est attaquer la science est encore très présente. Par exemple, l'INRAE dit explicitement se mettre au service des entreprises. Et il y avait avant de bonnes raisons à l’époque. L’institut publique produisait des variétés de maïs. Ce qui a provoqué une distorsion de concurrence avec l'industrie privée, qui ne pouvait pas s’appuyer sur le travail des fonctionnaires. A partir de ce moment-là, l’INRAE a alors préféré travailler pour les semenciers , plutôt que contre.
En subventionnant les recherches, on peut facilement tordre les résultats des méta analyses.
Et puis, il faut quand même dire qu'on n'est pas équipés, nous scientifiques, sur ces questions parce qu’on a des procédures en place, qui sont exploitées par les marchands de doute pour nous tromper. Quand on se pose la question des causes des effondrements de la biodiversité, on va faire ce qu'on appelle une méta analyse, c'est-à-dire prendre l'ensemble des articles qui traitent de la question. Si jamais pour les abeilles, vous avez la moitié des articles qui disent que c'est le varroa destructeur qui est mauvais, vous allez dire que c'est la première cause. En subventionnant les recherches dans des domaines donnés, on peut alors facilement tordre les résultats des méta analyses.
Le conflit d’intérêt est drôlement plus subtil qu’un rapport d’argent.
Comment faire alors pour ne pas se faire avoir, si les données sont biaisées ou n’existent pas ?
Moi tout ce que je peux faire, c’est faire des cours pour que les jeunes ne se fassent pas avoir. J’en parle et je pense qu’à force les gens finiront par comprendre. Il y en a pour qui c’est une forme de révélation et d’autres qui ne veulent pas le croire, parce que ça ne les arrange pas. Et quand on est subventionné par des industriels, c’est compliqué.
Mais le conflit d’intérêt est drôlement plus subtil qu’un rapport d’argent. Vous travaillez avec un industriel, il va vous inviter à dîner, il va vous présenter des gens, il va vous aider et de temps à temps, il va vous demander un petit service. Vous allez avoir une véritable relation amicale avec cette personne et c’est plus compliqué de dire du mal d’un ami.
Pour le moment, il n’y a pas de protocoles précis pour dire voilà comment on va faire pour que les méta analyses ne soient pas influencées par les marchands de doute. Il y a quand même un cas assez intéressant avec le glyphosate. Si on prend uniquement les études non subventionnées par l’industrie, on trouve que le glyphosate est cancérigène. Si on prend l’ensemble des publications qui existent, les précédentes sont noyées et on trouve que ce n’est plus cancérigène.
Mais il y a un nouveau champ de la sociologie des sciences qui est née, que je trouve assez surréaliste, qui s'appelle Agnotologie**. C'est la science des méthodes destinées à produire de l'ignorance. Je pense que cela peut vraiment nous aider à départager, à repérer le travail des marchands de doute dans des résultats scientifiques.
* https://escholarship.org/uc/item/83m9c2wt
** https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnotologie
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?
https://fr.khanacademy.org/college-care ... technologyQu'est-ce que la technologie persuasive ?
"En général, un outil est simplement placé dans un coin en attendant d'être utilisé, il attend patiemment. Ce n'est plus un outil du moment que ça vous demande quelque chose ou que ça tente de vous séduire, de vous manipuler pour arriver à ses fins. On est passé d'un environnement où les inventions étaient de simples outils, à un environnement où ils favorisent l'addiction et la manipulation. C'est ça qui a changé. Les réseaux sociaux ne sont pas des outils qui attendent d'être utilisés. Ils ont leurs propres objectifs, et, pour les atteindre, ils utilisent des techniques de psychologie contre vous."
– Tristan Harris, président et cofondateur de Center for Humane Technology, dans Derrière nos écrans de fumée
Les plateformes comme Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat et TikTok reposent sur une technologie persuasive, une technologie conçue spécifiquement pour changer les opinions, les attitudes ou les comportements de ses utilisateur·rices afin d'atteindre ses objectifs.
Les entreprises technologiques prennent en compte des facteurs tels que la motivation, la capacité et les éléments provocateurs lorsqu'ils conçoivent leurs applications, dans le but de vous persuader de passer plus de temps à cliquer et à faire défiler. En somme, le facteur de motivation est associé au besoin de connexion sociale par exemple. Le facteur de capacité correspond à la facilité à laquelle l'application obtient ce qu'elle veut d'un·e utilisateur·rice. Les éléments provoquants sont, quant à eux, les fonctionnalités proposées qui vous incitent à revenir, comme les notifications.
Jetez un coup d'œil à l'écran d'accueil de votre téléphone.
Votre écran d'accueil est probablement rempli d'applications marquées par des boules rouges avec des numéros. Tout le monde sait que ces pastilles rouges sont des notifications. Ce qui ne fait pas l'objet d'une réflexion, c'est que tout sur cet écran a été mis là pour une raison. Un·e spécialiste a pris intentionnellement la décision de mettre ces boules-là, d'y afficher un nombre et de la rendre rouge au lieu de, par exemple, verte, parce que l'être humain réagit instinctivement avec urgence au rouge. La boule rouge de chaque application est un élément provoquant visant à faire ouvrir cette application.
Nous avons l'impression que nous avons besoin de traiter les notifications au fur et à mesure qu'elles s'accumulent. Elles nous angoissent et nous finissons par cliquer de nouveau sur nos applications, où le design convaincant nous pousse à aller où il veut que nous allions.
Les notifications push, c'est-à-dire les notifications que nous recevons des applications quand elles ne sont pas ouvertes, fonctionnent avec des principes similaires.
Lorsque nos notifications push nous indiquent que quelqu'un vient de nous mentionner sur une photo, nous sommes immédiatement poussé·es à voir de quelle photo il s'agit et de quoi nous avons l'air dessus. Si quelqu'un a commenté sous une de nos publications, il est tout naturel pour nous de vouloir lire ce commentaire. Si la personne qui nous intéresse lance une vidéo en direct, nous allons vouloir nous joindre. Après tout, nous sommes des êtres sociaux motivés à se soucier de ce que les autres pensent de nous, ces notifications sont presque impossibles à ignorer. Un simple clic sur cette notification nous amène facilement dans l'application.
Derrière ces fonctionnalités se trouvent des spécialistes du design, des psychologues et d'autres expert·es en sciences comportementales qui veillent à ce que leur produit attire votre attention. Des milliers de décisions vont déterminer le moment où ces notifications seront affichées, les proches pour lesquels vous serez le ou la plus réactif·ve et les vidéos à jouer automatiquement pour vous faire regarder. Chaque son, chaque geste a pour but de vous maintenir engagé·e dans l'application et vous pousser à revenir.
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?
... et toi t'as pas un 5ème Post pour attirer l'attention ? Alors que tout le monde se fout royalement de ce que tu postes...
... Tiens, essaye donc avec "gfgh64" ton "pseudo bis"...
... Tiens, essaye donc avec "gfgh64" ton "pseudo bis"...
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”
Liste de faux-nez présumés en “ignorés”: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
Liste de faux-nez présumés en “ignorés”: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?
https://www.courrierinternational.com/a ... hou_222092Israël. Le procureur de la CPI demande un mandat d’arrêt “de toute urgence” contre Nétanyahou
Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a demandé aux juges, le 9 septembre, d’émettre au plus vite les mandats d’arrêt qu’il a demandés en mai contre Benyamin Nétanyahou et l’un de ses ministres, ainsi que contre des dirigeants du Hamas. Selon des sources israéliennes, ils pourraient être émis d’ici à la fin du mois.
Alors que, dans la bande de Gaza, la guerre fait toujours rage entre Tsahal (l’armée israélienne) et le Hamas, Ha’Aretz rapportait le 10 septembre que Karim Khan, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), vient de demander aux juges de la Cour de réagir “de toute urgence” à sa demande d’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant.
“Dans sa demande adressée aux trois juges de la CPI, le procureur évoque les combats en cours dans la bande de Gaza et le risque croissant de voir de nouveaux crimes de guerre perpétrés tant par Israël que par le Hamas.”
Le 20 mai, Karim Khan avait déposé une demande d’émission de mandats d’arrêt internationaux contre les deux dirigeants israéliens, mais également contre trois dirigeants du Hamas : Yahya Sinwar (alors chef du mouvement islamiste dans la bande de Gaza), Mohammed Deif (chef de son bras armé, les Brigades Al-Qassam) et Ismaïl Haniyeh (chef politique du mouvement, alors en exil à Doha, au Qatar).
“Entre-temps, ces deux derniers ont été tués par l’armée israélienne. Le nom de Haniyeh a été retiré de la dernière demande déposée devant la CPI après son assassinat, à Téhéran, le 31 juillet.” Cependant, le nom de Mohammed Deif reste sur la liste des inculpés, l’affirmation de Tsahal selon laquelle le chef militaire palestinien aurait été éliminé restant invérifiable.
“Un faisceau croissant de preuves”
Selon des sources israéliennes, ces mandats d’arrêt pourraient être émis par la CPI d’ici à la fin de septembre. “Dans sa requête en date du 9 septembre, poursuit Ha’Aretz, Karim Khan invoque l’aggravation de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, un faisceau croissant de preuves quant à des crimes contre l’humanité commis par Tsahal contre la population civile et le sort de plus en plus inquiétant des Israéliens retenus en otages par le Hamas.”
Si la Cour émet ces mandats d’arrêt, Benyamin Nétanyahou, Yoav Gallant et Yahya Sinwar ne pourront plus se rendre dans les États parties au Statut de Rome (qui a institué la CPI) sans risquer d’être arrêtés. Les États-Unis n’en font pas partie – ils ont signé le Statut de Rome, mais ne l’ont pas ratifié.
“Dans une défense désespérée, Israël exige que la Maison-Blanche et le Congrès américain imposent des sanctions individuelles contre Karim Khan et des sanctions institutionnelles contre la CPI”, conclut le quotidien israélien.
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?
“Dans une défense désespérée, Israël exige que la Maison-Blanche et le Congrès américain imposent des sanctions individuelles contre Karim Khan et des sanctions institutionnelles contre la CPI”, conclut le quotidien israélien.
Si j'avais été Israël, j'aurais aussi sollicité 100 balles et un Mars pour Satanyahou. ça ne coûte rien de demander.
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le temps du retrait est venu
Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?
GuyGadeboisLeRetour a écrit :Quant à Aberkane... pfffffffffff....
Après une série d’articles particulièrement à charge, l’essayiste Idriss Aberkane avait déposé trois plaintes contre le patron de l’Express et les journalistes Victor Garcia et Alix L’Hospital. Ces derniers ont été officiellement mis en examen pour les chefs de diffamation publique, selon nos informations confirmées par le Parquet de Paris.
C’est la deuxième fois qu’Alain Weill est poursuivi en justice pour des fausses rumeurs colportées dans l’hebdomadaire qu’il dirige. En mars 2021, le Tribunal de Paris l’avait déjà condamné pour diffamation publique assortie d’une obligation de verser 1000 euros à Abdelaziz Hamida, maire de Goussainville, deux ans après que l’Express eut relayé le mensonge que le franco-marocain était « fiché S ». Blanchie par la presse subventionnée comme une nouvelle certifiée, la fake news aux relents racistes avait été largement relayée dans les médias français, au contraire de cette condamnation qui est passée sous silence, n’apparaissant évidemment pas sur la page Wikipedia du condamné. Malgré des sociétés sous asphyxie financière (qui n’empêche pas ses rémunérations faramineuses), les soupçons d’évasion fiscale ou les procès de ses ex-employés, Alain Weill est de ces hommes d’affaire qui investissent dans les médias à la faveur d’une couverture toujours bienveillante, voire victimaire. Cette mise en examen ouvre la possibilité de venir ajouter une autre ligne au tableau de ses préjudices en coulisse.
Parmi les griefs à l’origine de la plainte déclenchant cette procédure figure notamment un article publié en juillet 2022 dans lequel Victor Garcia et Alix L’Hospital multiplient les allégations contre Idriss Aberkane, l’accusant, toujours dans des termes vagues mais accablants, d’avoir « surgonflé » son CV, de mentir sur ses expériences en recherche scientifique et de manipuler son public tel un « gourou » des « sphères complotistes et antivax » sur fond d’une carrière supposément remplie de « déboires financiers ». Un brûlot cochant tous les éléments de langage qu’avaient cependant anticipé le conférencier, prenant soin de filmer et de diffuser publiquement l’entretien avec les deux journalistes alors qu’ils l’interrogeaient pour préparer leur article. Le stratagème n’a pas du tout été apprécié par Victor Garcia et Alix L’Hospital qui se montrent en grande difficulté dans cette vidéo, leurs questions très orientées se heurtant systématiquement à l’éloquence maîtrisée de leur interlocuteur. Après une tentative de censure par mise en demeure, France Soir avait décidé de republier la scène sous le titre de « l’ExpressGate ».
Le Character assassination en concept publicitaire
L’Express n’en était pas à sa première attaque contre l’auteur de Libérez votre cerveau, lequel avait, à l’époque de sa publication, bénéficié de certaines louanges dans la presse au grand damn des sphères scientistes. Dès 2016, l’hebdomadaire d’Alain Weill reprend les ragots des réseaux zététiciens persuadés que le triple doctorant se serait fabriqué un curriculum « dopé » (1). Bien que l’incriminé ait publié sur son site internet l’ensemble de ses diplômes qui attestent de son parcours, comprenant les preuves de ses doctorats (en Neuroergonomie, Littérature comparée, et Relations Internationales), les relevés de son master à l’Ecole Normale Supérieure, ses attestations comme chercheur invité à Stanford, ses certificats comme professeur à Centrale Supélec ou encore les registres de ses sociétés et fondations – chaque élément matériel continue d’être proprement ignoré dans un but transparent. En 2022 et 2023, surfant sur la vague de character assassination contre ceux qui contestaient l’efficacité des mesures sanitaires (tout en prônant la vaccination des enfants en dehors de tout consensus médical), l’Express redouble de tribunes corrosives sur Idriss Aberkane, jusqu’à en faire un argument de vente pour des abonnements papiers et numériques, via des sponsorisations sur Facebook ou des podcasts en série. Ironiquement, une publicité du magazine s’est retrouvée récemment sur la chaîne Youtube de l’essayiste qui culmine désormais à plus d’1 million d’abonnés. Il faut dire que ce succès a de quoi faire pâlir une rédaction réduite à peau de chagrin pour cause de plans sociaux successifs…
Selon les reproches formulées par les avocats du plaignant, les journalistes de l’Express auraient composé leur article essentiellement à partir d’allégations infondées voire fausses, de « propos biaisés » et de « raccourcis grossiers », susceptibles de caractériser une volonté de nuire. Le récépissé de la plainte invoque que Victor Garcia et Alix L’Hospital se sont appuyés, pour seules et uniques « preuves », sur le témoignage de « pseudo-spécialistes » choisis pour leurs positions notoirement opposées à celles du conférencier, et des compétences qui font défaut sur les sujets critiqués. On y retrouve d’ailleurs l’opinion d’un certains Thomas Durand qui voue depuis des années une obsession manifeste envers Idriss Aberkane, devenu une sorte de « vache à lait » de sa chaîne Youtube pour s’accaparer des vues. Victor Garcia avait déjà loué le zététicien-en-chef dans un précédent article le présentant faussement comme « président de l’association ASTEC » – ce qu’il n’est pas censé être, au risque d’avoir quelques petits problèmes avec l’administration fiscale en s’auto-rémunérant avec la trésorerie (2)… Le magazine rebaptisé « l’Ex-presse » par ses anciens salariés n’est décidément plus à un mensonge près. Mais à quoi s’attendre d’autre venant d’un journal qui juge que la Charte de Munich n’est qu’un « totem complotiste » ?
Quoi qu’il en soit, ce ne serait pas la première fois que des journalistes de l’Express manqueraient gravement à leur déontologie pour nuire à une personnalité qui dénonce les – vrais – déboires financiers de leur directeur. À la justice de se prononcer une nouvelle fois sur la nature douteuse de leurs méthodes.
de nombreuses attaques contre une liste impressionnantes de personnes ciblées par le bijoutier avec de nombreux noms d oiseaux et autres mots orduriers et sans aucun argument
pour équilibrer sa synthèse il pourra consulter ce site :
https://www.recheckingmedia.org/?p=1072
evidemment 2 ploucs ont liké son message inoubliable
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Dernier message par rpsantina
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16/07/24, 20:13Un sujet posté dans le forum : Economie et finance, durabilité, croissance, PIB, fiscalités écologiques
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Dernier message par Christophe
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20/07/11, 13:08Un sujet posté dans le forum : Economie et finance, durabilité, croissance, PIB, fiscalités écologiques
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Dernier message par Capt_Maloche
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11/05/11, 17:01Un sujet posté dans le forum : Economie et finance, durabilité, croissance, PIB, fiscalités écologiques
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Dernier message par janic
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16/07/24, 12:56Un sujet posté dans le forum : Economie et finance, durabilité, croissance, PIB, fiscalités écologiques
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Dernier message par Obamot
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16/07/24, 12:42Un sujet posté dans le forum : Economie et finance, durabilité, croissance, PIB, fiscalités écologiques
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