Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?

[Remundo]

bien sûr, pauvre ahuri de gauchiste bienpensant.

[GuyGadeboisLeRetour]

International
Commission européenne - Ursula von der Leyen, la rentrée des clashs
Par Anne-Sophie Mercier
[PORTRAIT] A Bruxelles, la présidente de l'institution, peu partageuse en matière de pouvoir, le fait savoir. Et pas seulement à Emmanuel Macron et à Thierry Breton, désormais ex-commissaire.


La (deux fois) présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen


Peinarde ! C’est fou ce qu’on peut être bien, tout en haut du Berlaymont, ce grand building de verre et d’acier au cœur de Bruxelles, à l’angle de la rue de la Loi et du boulevard Charlemagne. Ursula von der Leyen a ses bureaux au 13e étage, et elle y a fait aménager un petit logement attenant, histoire d’éviter les embouteillages. Ses prédécesseurs avaient pour habitude de louer un appartement en ville, pour avoir un peu d’indépendance, respirer, se perdre parfois dans les rues, qui sait ? Pas elle. Là-haut, elle travaille d’arrache-pied avec trois collaborateurs, tous allemands. La presse est très soigneusement tenue à l’écart, la petite dame, bien mise, jamais une mèche qui dépasse, ne communique que par vidéos préenregistrées, la discrétion est de rigueur. A la Commission, la verticalité n’est pas un vain mot.

Thierry Breton a donc fait ses cartons comme un vulgaire trader. Thierry, tu prends tes petites affaires, tu rends tes passes, et un grand merci. Prévenu au dernier moment, dépité – le mot est faible –, il a, comme un mauvais élève viré par la prof, donné des coups de pied dans les bureaux et violemment claqué la porte. Et alors ? Un bon bilan, certes, mais qui s’en soucie ? Von der Leyen a beau être impénétrable, ceux qui la connaissent l’ont sentie fort contente. Ravie d’avoir imposé son storytelling à l’ensemble de la presse : elle a eu la peau de Breton, qu’on ne s’avise pas de lui résister.

Nouveaux rapports de force

« La vérité, c’est que Macron a accumulé les conneries. Il renomme Breton immédiatement après les élections européennes, comme si de rien n’était, et réclame un portefeuille encore plus important, alors que notre famille politique s’est pris une claque aux élections ! C’est la droite qui a gagné, pas nous. Mais il s’est dit qu’on ne pouvait rien refuser à Macron et à la France. Il s’est vu plus puissant qu’il ne l’était et il s’est pris le mur, voilà ! » s’agace un eurodéputé macroniste. Qui t’a faite reine ? s’est dit le chef de l’Etat français, qui avait beaucoup soutenu la présidente pour sa première nomination. Et alors ? Les temps changent, les rapports de force aussi, voilà tout, a souri la petite dame.

Breton l’avait défiée à plusieurs reprises et avait essuyé quelques remarques bien senties après une engueulade savamment mise en scène avec Elon Musk. « Trop brutal », avait asséné « UVDL », qui, comme bon nombre d’Allemands, a de l’urticaire quand le ton monte avec Washington. Elle avait, il est vrai, caressé un temps l’espoir de devenir secrétaire générale de l’Otan.

Le départ de Breton révèle le dessein de la présidente : être seule à bord. Elle a certes concédé à Macron une vice-présidence à la Prospérité et à la Stratégie industrielle pour son poulain Stéphane Séjourné, mais tout le monde se marre, au Berlaymont. « Il n’aura aucun poids. Il y a six vice-présidences, autant dire que c’est l’armée mexicaine ! L’inexistant Séjourné, qui ne connaît personne à la Commission, n’hérite que d’une direction administrative. Quant à la commissaire à l’Energie espagnole, Teresa Ribera, avec laquelle il va devoir travailler, elle est ouvertement antinucléaire et n’a aucune envie de lui rendre des comptes », balance un fonctionnaire européen. Tous les poids lourds sont partis, Breton, bien sûr, mais aussi Margrethe Vestager, puissante commissaire à la Concurrence. Les petits nouveaux laisseront Ursula tirer les ficelles.

L’Otan est son allié

L’inquiétude est palpable chez les pronucléaires européens. « Nous avons moins de poids politique, la commissaire à l’Energie est contre nous, et il ne faut jamais oublier que von der Leyen a été ministre dans le gouvernement Merkel, qui a acté la sortie du nucléaire. L’Allemagne en fait toujours un enjeu de civilisation. Un coup de frein n’est pas impossible », confie un industriel.

Quant à la Défense, portefeuille que la France voulait absolument, c’est l’inconnu. Le commissaire chargé du dossier, le Lituanien Andrius Kubilius, est connu pour ses positions bien plus atlantistes que celles de Thierry Breton. « Heureusement, il y aura des contre-pouvoirs, se rassure un eurodéputé français. Le nouveau patron de l’Otan, Mark Rutte, est très engagé sur ce dossier. »

Reste que, à l’heure où le sentiment anti-Bruxelles n’a jamais été aussi fort, la toute-puissante présidente de la Commission n’a aucune intention de changer. La Commission, un organe collégial ? Quelle bonne blague. C’est l’avènement d’un Jupiter au féminin, en somme.

(Le Canard Enchaîné du 24/09/2024)

[GuyGadeboisLeRetour]

La mafia des déchets à l'assaut de nos poubelles

Publié le 17 septembre 2024 à 21:00
Par Jean-François Julliard


En France, le trafic, parfois frontalier, est en pleine expansion. Le grand banditisme a trouvé moins cher que le tri des ordures : tout balancer dans la nature !



C’est du propre ! Le 6 septembre, trois agents municipaux de déchetteries parisiennes ont été jugés, pris la main dans le sac… poubelle. Ces malandrins auraient touché plus de 200 000 euros en six ans pour que leurs conteneurs, destinés aux déchets des particuliers, servent d’asile aux rebuts du BTP. Dans un rapport dévoilé par « Libération » (6/9), l’Inspection générale de la Ville de Paris décrit ces trafics, où l’on voit des billets de banque dépasser ostensiblement de la poche de certains usagers mal intentionnés…

Depuis plusieurs années, de grosses affaires de détritus mobilisent flics, gendarmes et magistrats. Toutes ont en commun trois ingrédients. 1 : des ordures sont transportées et déposées sur des sites illégaux. 2 : ces rebuts recèlent des substances toxiques très chères à retraiter. 3 : le dépôt est organisé par des proches du grand banditisme. A la manière américaine ou italienne : c’est lorsqu’il a ordonné une enquête sur cette salissante activité que le procureur de Naples, Alessandro Milita, a vu sa tête mise à prix par la Camorra.

Bande d’ordures !

Normal : ce bizness assure des gains rapides et immédiats. En France, a rappelé récemment une procureure à la barre, il promet des bénéfices comparables à ceux du cannabis (plusieurs milliards d’euros par an), avec un risque judiciaire inférieur. Heureusement, la vigilance se renforce. En décembre 2023, l’ancien maire divers-gauche de Fleury-Mérogis (Essonne) a été mis en examen pour corruption passive, soupçonné d’avoir laissé déverser 300 000 tonnes de gravats sur un terrain municipal. Ceux qui ont délivré l’autorisation ont-ils été payés ou menacés ? Selon les enquêteurs, une célèbre famille du milieu francilien est en relations d’affaires avec les « déposants » des rebuts.

Ces histoires cochonnes revêtent désormais une portée internationale. Au printemps, la presse suisse s’interrogeait sur le ballet de camions bennes helvétiques qui, chaque jour, passent la frontière pour remplir de déblais les gravières de Haute-Savoie. Selon « Le Temps », 80 000 véhicules font chaque année le voyage ! Il faut dire qu’en France la mise en décharge coûte 3 ou 4 euros de moins par tonne. Plus trouble ? L’exportation de montagnes de déchets, via la Belgique, vers la Lorraine et les Hauts-de-France. A Lille, le 30 janvier, le tribunal a condamné neuf hommes à des peines allant jusqu’à cinq ans de prison. Le principal instigateur a été présenté par son avocat comme « un escroc analphabète » mal informé sur la législation. Le pauvre…

Le 31 janvier, la métropole Nice-Côte d’Azur − dirigée par Christian Estrosi, le maire (macroniste) de Nice − a fait l’objet d’une perquisition, à la suite d’une suspicion de trafic d’ordures de Nice vers Saragosse (Espagne). Tout est parti d’un reportage, un an plus tôt, du magazine Capital, diffusé sur M6. Grâce à des puces GPS, les journalistes ont pu reconstituer le voyage des camions poubelles azuréens. Après des centaines de kilomètres, ils déchargeaient leur cargaison dans un dépotoir à ciel ouvert.

Au nom de l’appât-tri

Quelques jours plus tard, la cour d’appel d’Aix se penchait sur un autre dossier malodorant. Trois ans auparavant, le tribunal de Draguignan avait sévèrement sévi dans le vaste procès de la « déballe » − un terme local désignant l’épandage d’immondices sur des terrains agricoles ou municipaux pour éviter de les entreposer dans des centres de tri. Entre 2018 et 2020, plus de 20 sites locaux avaient été ainsi souillés, et des peines de prison ferme (jusqu’à deux ans) retenues contre une partie des 17 prévenus.

Les truands appâtaient les clients en leur proposant – sur Facebook ou Leboncoin – de leur vendre de la terre végétale. Lorsque les pigeons répondaient, une noria de camions se mettaient en route. Les déchets de chantier, que les malfrats avaient récupérés chez des entrepreneurs naïfs ou complices, étaient traités pour une somme comprise entre 9 et 13,50 euros la tonne en centre de tri. Leur « traitement » à eux leur revenait à 2,50 euros la tonne, et ils empochaient la différence.

Une agricultrice ayant demandé 4 000 m3 de bonne terre s’est ainsi retrouvée ensevelie sous 100 000 tonnes de gravats. De rien, madame ! Un particulier qui, lui, avait demandé le contenu d’une dizaine de bennes pour son potager, en a reçu 500. Quant à ce viticulteur désireux de rehausser son terrain de 4 mètres, et qui comptait sur des livraisons de camions pendant une semaine, il en a eu 50 par jour pendant… cinq mois ! Sur des écoutes policières, un fournisseur de déchets s’est même inquiété de sa livraison : « C’est de la boue de merde avec de la ferraille. » Réplique de son patron : « Bon, ben, nickel ! »

Chaque fois, les clients abusés se sont fait sèchement éconduire ou menacer. « Nous réglons nos problèmes à coups de fusil », a-t-on expliqué à l’un d’eux. Satisfait ou exécuté, en somme. Idem pour certains élus, comme le maire de Cagnes-sur-Mer, dont les truands ont menacé la famille. Entre bandes concurrentes, certains comptes se sont soldés par des incendies de camions ou des affrontements avec fusils et battes de base-ball.

Dans le milieu, ce genre d’embrouille se termine rarement au dépôt…

(LCE)

[Obamot]

Gare au biogas... On est en plein "gaslighting" ces jours ma parole !

[GuyGadeboisLeRetour]

Un agent aurait marqué Nasrallah avec une substance de traçage lors d'une poignée de main

Les six bâtiments situés au-dessus du quartier général du Hezbollah étaient à moitié vides, ce qui expliquerait le nombre relativement faible de victimes

La chaîne saoudienne Al-Hadath a rapporté dimanche soir qu'un individu ayant rencontré le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et lui ayant serré la main, l'aurait enduit d'une substance permettant à Israël de le traquer. Selon ce rapport, Israël aurait attendu deux minutes avant de lancer l'attaque contre Nasrallah pour s'assurer de sa présence au quartier général de l'organisation à Dahiyeh, Beyrouth. Tsahal aurait frappé le lieu quelques minutes seulement après son arrivée.

Des sources ont indiqué à la chaîne que lundi dernier, Nasrallah aurait rencontré un homme venu d'Iran à Beyrouth. Depuis cette rencontre, Nasrallah aurait été sous étroite surveillance israélienne. Les sources ont déclaré : "Lors de la réunion, l'homme a réussi à appliquer sur la paume de Nasrallah une substance invisible à l'œil nu, permettant à Israël de suivre les mouvements du leader du Hezbollah."

De plus, un agent sur le terrain aurait surveillé l'arrivée de Nasrallah au quartier général du Hezbollah à Dahiyeh et informé ses opérateurs. Ensuite, les services de renseignement israéliens auraient identifié la présence des dirigeants du Hezbollah au même endroit, après que les hauts responsables aient été préalablement "marqués".

Après avoir confirmé la présence de plusieurs hauts responsables au même endroit, Israël aurait attendu l'arrivée de Nasrallah. Lorsque tous les hauts responsables ont cessé de bouger pendant deux minutes, l'ordre d'attaquer le site par des avions de l'armée de l'air a été donné. Selon le rapport, les six bâtiments situés au-dessus du quartier général du Hezbollah étaient à moitié vides, ce qui expliquerait le nombre relativement faible de victimes.

https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/d ... ee-de-main

[gegyx]

En effet, comme entité, tu sembles en acquointance aigue avec holliwood.

Parles nous un peu de Weinstein...

[GuyGadeboisLeRetour]

En clair ? Parce que là, j'ai pas le décodeur.

[gegyx]

L'Union européenne s'apprête à allouer 35 milliards d'euros à l'Ukraine
Lors de la réunion des représentants permanents des pays de l'Union européenne qui aura lieu mercredi, un accord pourrait être trouvé sur l'allocation de 35 milliards d'euros (environ 39 milliards de dollars) à l'Ukraine. Il est prévu que ces fonds soient utilisés à partir des revenus provenant des avoirs russes gelés (un détournement, un vol). C'est ce qu'a rapporté le journal Politico, citant des sources des milieux diplomatiques européens.

Les fonds serviront à restaurer les infrastructures (les usines à missiles et drones), à soutenir l'économie (payer les apparachiks de l'état corrompu) et à renforcer les capacités de défense du pays (surtout). Selon Politico, le programme d'aide est en discussion depuis plusieurs mois et devrait être financé par le produit des avoirs russes gelés dans le cadre des sanctions imposées après le déclenchement des hostilités.


La question de l’utilisation des moyens russes pour aider l’Ukraine a été soulevée à plusieurs reprises lors de réunions internationales, mais les aspects juridiques et politiques ont longtemps rendu sa résolution difficile. L'Union européenne est désormais prête à passer à la mise en œuvre pratique de ce mécanisme, qui constituera une étape sans précédent dans le soutien à un pays tiers au détriment des fonds confisqués à un autre État (qu'il faudra pourtant rembourser...).

Подробнее на: https://avia.pro/news/evrosoyuz-gotovit ... -mlrd-evro

En effet c'est une première. Ce qui démontrera que les accords commerciaux deviennent nuls et non advenus. En retour, tous les investissements, et immobiliers occidentaux en Russie, seront confisqués / Ah med ! Dommage...

[GuyGadeboisLeRetour]

Le rouge est réservé à la modération.

[Remundo]

et le marron t'irait bien, en différentes nuances !