Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?

[GuyGadeboisLeRetour]

Il ne s'agit pas de moi mais des ces irresponsables qui en appellent à mots même pas voilés à la guerre civile. Trump parle de déportation (pour une frange des immigrés) et maintenant... ben t'as qu'à lire l'article.

[Obamot]

Elon est fou, trump est fou...
quand tu auras finis le tour, tu constateras que c'est toi qui n'est plus à sa place dans notre société.
C'est normal, cela m'arrive de temps en temps.

oui d’ailleurs DinGuy a réussi le “test” !

Il ne s'agit pas de moi mais …

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[eclectronvolt]

C'est long mais c'est bon !
Genialissime Todd

[GuyGadeboisLeRetour]

Novo Nordisk espère se goinfrer avec son nouveau coupe-faim
Par Fanny Ruz-Guindos et Louise Colvert

Un géant de la pharmacie veut affamer la Sécurité sociale avec son coupe-faim Wegovy. Pour obtenir le remboursement de son remède "miracle" contre l’obésité, le labo Novo Nordisk mène un intense lobbying en France. Il s'est attaché la bienveillance de quelques "spécialistes", généreusement arrosés…


© Aurel - Novo Nordisk et son médicament coupe-faim

Tout Novo, tout beau, le nouveau médoc « anti-­obésité » de Novo Nordisk qui débarque en France ? Pas tout à fait, car le principe actif du Wegovy, c’est son nom, est identique à celui de l’Ozempic, l’antidiabétique de la même firme, commercialisé depuis 2019. La différence, c’est que le Wegovy, qui régule lui aussi l’appétit (donc l’apport calorique), est deux fois plus dosé. Et, surtout, quatre fois plus cher : 300 euros par mois environ, non pris en charge par la Sécu. L’Ozempic, lui, est remboursé à hauteur de 30 %, ce qui change tout pour le patient… et pour les profits du labo.

Ce dernier met donc les bouchées doubles pour transmuer son Wegovy en véritable poule aux œufs d’or. La promesse d’un médicament qui mettrait fin à l’« épidémie mondiale d’obésité », comme le pronostique avec hardiesse le chroniqueur économique François Lenglet sur RTL*, a déjà séduit les boursicoteurs : l’entreprise se targue désormais d’une capitalisation supérieure au PIB du Danemark. Énorme !
( *

)

Parvenir à ses faims

Sur la quinzaine de pays dans lesquels l’injection est déjà commercialisée, seuls deux la remboursent – en partie, seulement. L’enjeu est donc de taille, et, pour atteindre l’objectif, tous les coups sont permis. Début octobre, contournant l’interdiction de faire de la pub pour les médicaments soumis à prescription médicale, l’entreprise a financé une campagne sur l’obésité dans la presse et dans les gares… sans mentionner son remède miracle. « J’ai décidé d’agir, pour moi & pour ma santé », clamaient sur les affiches des femmes en surpoids. Parmi elles, l’influenceuse Mademoiselle Modeuse, suivie par plus de 76 000 personnes sur Instagram. Miam, autant de futures clientes !

Leur obsession était que l’obésité soit reconnue comme maladie, pour avoir plus de clients.
Sabrina Sebaihi, députée du groupe Écologiste et Social

En 2022, Novo Nordisk s’était déjà rapproché d’un magazine féminin pour sponsoriser un café-débat sur l’acceptation de tous les corps… avant que les associations Gras Politique et la Grosse Asso dénoncent la supercherie.

La firme a aussi tenté de s’immiscer dans un groupe de travail sur l’obésité à l’Assemblée nationale en septembre 2023. Elle a demandé à être auditionnée comme think tank (!) aux côtés du Collectif national des associations d’obèses et de la Ligue nationale contre l’obésité (LCO). Sabrina Sebaihi, la députée écolo à la tête du groupe de travail parlementaire, a refusé tout net de recevoir les Danois. « Leur obsession, raconte-t-elle, était que l’obésité soit reconnue comme maladie, pour avoir plus de clients. »

Cette reconnaissance est prônée dans un rapport sur la prise en charge de l’obésité en France commandé par le ministère de la Santé et remis en avril 2023. Il a été mitonné par Martine Laville, professeure de nutrition, qui présente Novo Nordisk non pas comme un laboratoire mais comme… une association ! Au passage, la spécialiste omet de mentionner ses liens avec le géant pharmaceutique, dont elle a été membre du conseil scientifique, qui l’a rémunérée 11 038 euros en 2022 et en 2023. Co-auteure du rapport, l’Igas non plus n’avait pas été prévenue. Ça pique !

Danois le poisson

Autre nutritionniste cachetonnant pour le labo danois, le professeur Sébastien Czernichow, de l’hôpital Pompidou, qui vante dans « Le Figaro » (9/10) la « chance » que constitue ce médoc, lequel, selon lui, devrait être pris en charge par la Sécu. Pas un mot, en revanche, dans le papier, sur les 40 324 euros qu’il a perçus depuis 2022 pour accompagner Novo Nordisk dans sa « stratégie médico-­économique ».

Même tambouille pour les associations. Ainsi, la LCO et l’Alliance du cœur ne font-elles jamais état des 104 200 euros touchés en 2024 par la première et des 20 000 euros reçus en 2022 par la seconde. Sans oublier le million d’euros versé par Novo Nordisk en moins de deux ans à la Société européenne de cardiologie, organisation « indépendante et à but non lucratif » (sic). Le lobbying, ça peut rapporter gros ! S’il parvient à éviter toute référence aux effets indésirables de la nouvelle piquouze miracle  (pancréatite et occlusion intestinale, entre autres). Le coup de génie marketing du labo danois : ne pas parler de coupe-faim, trop connoté, mais d’« anti-obésité », plus vendeur en termes de santé publique… et, surtout, plus susceptible d’être remboursé !

En 2023, Emmanuel Macron s’était rendu à Chartres afin de fêter un nouvel investissement de Novo Nordisk sur le site où il emploie déjà 1 600 salariés. Aurélien Rousseau, alors ministre de la Santé, avait préféré se faire porter pâle. Il avait confié à ses collaborateurs n’avoir qu’une trouille : une affaire Mediator bis. Un ex-­ministre rigole : « C’était vraiment : “ J’investis plus de 2 milliards chez toi et tu me rembourses mon médicament ! ” A terme, je n’ai aucun doute, il sera remboursé », diagnostique-t-il au « Canard ». Là-dessus, il est prêt à parier gros.

https://www.lecanardenchaine.fr/sante/4 ... coupe-faim

[Ahmed]

Éclectronvolt, il y a beaucoup de grilles interprétatives qui peuvent être utilisées et je crains que celle de Todd ne soit pas plus pertinente que, par exemple, pour en prendre une proche, celle qui repose sur la différence entre monde catholique et monde protestant. On peut en tirer des enseignements très intéressants, à condition de ne pas vouloir lui faire dire ce dont il est incapable. C'est le souci des limites de la pertinence d'un modèle...
Les grilles peuvent même s'emboiter comme des poupées russes: les plus globales recouvrant les plus restreintes. Chacune possède son utilité, mais ma préférence va à la grille thermodynamique qui est la plus généraliste; pour une structure particulière comme le capitalisme, le marxisme théorique est la plus précise et n'entre pas en contradiction avec la précédente...

[eclectronvolt]

il y a beaucoup de grilles interprétatives qui peuvent être utilisées et je crains que celle de Todd ne soit pas plus pertinente que, par exemple, pour en prendre une proche, celle qui repose sur la différence entre monde catholique et monde protestant. On peut en tirer des enseignements très intéressants, à condition de ne pas vouloir lui faire dire ce dont il est incapable. C'est le souci des limites de la pertinence d'un modèle...
Les grilles peuvent même s'emboiter comme des poupées russes: les plus globales recouvrant les plus restreintes. Chacune possède son utilité, mais ma préférence va à la grille thermodynamique qui est la plus généraliste; pour une structure particulière comme le capitalisme, le marxisme théorique est la plus précise et n'entre pas en contradiction avec la précédente...

Oui absolument de même que tous les êtres humains sont réellement identiques sur leur fonctionnement hard et logiciel de bas niveau, pour faire une analogie avec l'informatique.
Ce qui fait de grosses différences est le logiciel (= la culture, où entre la forme de la cellule familiale- Et la religion que Todd évoque comme un autre déterminant important mais pas le but de la vidéo).

Disons que je suis toujours à la recherche du "parfait manuel pour un monde durable "et dans cette optique, Il est quand même intéressant de savoir où géographiquement la "sauce durable" pourrait prendre.
Chez nous ça pourrait, vu que individualisme permet toute innovation mais un modèle de cellule familiale collective parait plus indiqué.
Il y a une planète , une biosphère avec nous dedans et non des individus isolés face au reste du monde ( mentalement et culturellement en conflit face à la nature et à tout ! )

[GuyGadeboisLeRetour]

Analyse. Sommet de Kazan : entre bloc alternatif et bloc anti-occidental, les Brics se cherchent encore

C’est au bord de la Volga que les pays membres des Brics se réuniront du 22 au 24 octobre. Sous l’égide de la Russie, le bloc de pays entend réfléchir à un ordre mondial multilatéral et plus équilibré. Pourtant, des dissensions apparaissent déjà.



Dans l’entourage du président russe Vladimir Poutine, on qualifie l’événement de “plus grand événement de politique étrangère jamais organisé en Russie”, rapporte le quotidien en exil The Moscow Times. Du 22 au 24 octobre, la ville russe de Kazan accueille le 16e sommet des Brics.

Sur les bords de la Volga, détaille Nikkei Asia, on ne trouvera pas que des représentants des pays membres de l’organisation que sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, et, depuis août 2023, l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran – l’Argentine de Javier Milei a renoncé à son adhésion. Quelque 24 chefs d’État devraient prendre part aux pourparlers, avec des représentants de huit autres pays. Au total, 32 pays seront présents, souligne Daily News Egypt.

Dans le détail, les participants entendent réfléchir à la construction d’un nouveau système mondial de paiements financiers “pour attaquer la domination américaine sur la finance mondiale et protéger la Russie et ses amis des sanctions” et à la question récurrente de la dédollarisation de l’économie mondiale, rappelle The Economist.

Quel futur élargissement ?

Mais ce sommet de pays bien décidés à organiser un ordre international alternatif se déroule surtout dans un contexte qui voit de plus en plus de pays exprimer un intérêt à rejoindre les Brics.

Comme l’observe Carlos Solar, chercheur au think tank britannique Rusi, sur le site centrasiatique Azattyq, “l’intérêt pour l’adhésion aux Brics croît, de nombreuses nations en développement voyant dans cette organisation un outil utile pour ajuster les équilibres géopolitiques dans les années à venir”.

Cette volonté est principalement alimentée par la Russie, qui veut prouver qu’elle n’est pas isolée sur la scène diplomatique, d’autant que Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale de La Haye, avait dû renoncer à se rendre au précédent sommet en Afrique du Sud.

À eux seuls les dix pays membres des Brics représentent déjà 35,6 % du PIB mondial, soit plus que les 30,3 % du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni). Ils pèsent également 45 % de la population mondiale contre moins de 10 % pour le G7, rappelle Foreign Affairs. Un poids qui devrait s’accentuer puisque plus de 40 pays souhaitent les rejoindre, y compris des puissances émergentes comme l’Indonésie.

Aux yeux de Pékin comme de Moscou, les Brics, surtout élargis, ont une “capacité à représenter plus de 6 milliards de personnes vivant dans le monde qui n’est pas membre du G7”, analyse Nikkei Asia. Une division du monde s’imposerait ainsi, entre un G7 représentant les nations riches et développées et le groupe des Brics représentant le fameux “Sud Global”.

La Chine comme la Russie plaident pour un élargissement du groupe. Et si Moscou promeut un modèle inédit de “pays partenaire” comme première étape vers une adhésion à part entière, Pékin semble plaider pour un groupe “plus grand et revigoré”, analyse encore Nikkei Asia.

Lors de ce sommet de Kazan, Russie et Chine pourraient chercher à imposer leur point de vue, observe la presse internationale. Le sommet réunira en effet autour de la table les cinq principaux partenaires commerciaux de la Russie : la Chine, l’Inde, la Turquie, le Kazakhstan et le Brésil. “Cela offre à l’hôte une occasion unique d’orienter la discussion”, affirme le Nikkei Asia qui note qu’en marge du sommet, Vladimir Poutine doit également tenir au moins 20 réunions bilatérales.

Un contrepoids puissant à l’Occident ?

De façon unanime, les commentateurs estiment que la Russie voit surtout dans les Brics et leur attractivité un moyen d’asseoir son influence, même auprès de ses anciennes républiques et zone d’influence directe. Moscou plaiderait ainsi pour l’entrée de candidats tels que l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan, ainsi que l’Indonésie.

“Les Brics jouent un rôle majeur dans l’évolution de la grande stratégie russe”, note ainsi Foreign Affairs qui rappelle que l’invasion de l’Ukraine a été un point de bascule dans la stratégie russe mondiale.

Comme l’explique le politologue Victor Mizin, dans le Vechernyaya Moskva, quotidien publié à Moscou, “l’évolution des Brics constitue un contrepoids puissant à l’Occident, y compris sur le plan économique, car ces pays aident à contourner les restrictions existantes”.

“Pour la Chine, les Brics ont une importance primordiale”, souligne par ailleurs le chercheur David Lubin, dans les colonnes de Nikkei Asia. “La tentative de Pékin de s’établir comme un pilier alternatif de l’ordre mondial repose largement sur sa capacité à rallier les pays en développement autour d’elle.”

Pourtant la question de l’élargissement ne semble toujours pas tranchée entre les différents membres. “Il n’y a pas de consensus parmi les membres sur une expansion supplémentaire”, affirme Nikkei Asia.

L’Inde semble ainsi plus réticente à tout élargissement immédiat, plaidant pour un délai d’attente de trois à cinq ans pour tout pays candidat. L’autre géant asiatique semble considérer que tout élargissement des Brics profiterait, de façon mécanique, à la Chine.

La position indienne semble être renforcée par celle du Brésil qui pourrait également souhaiter contenir l’influence croissante de la Chine, analyse encore le Nikkei Asia.

La vision des Brics russe et chinoise inquiète aussi un autre membre de poids : l’Afrique du Sud. Dans une analyse consacrée au sommet de Kazan, ISS Africa pose frontalement la question : “Les Brics sont-ils un outil efficace pour réduire la dépendance mondiale à l’égard de l’Occident, ou servent-ils principalement à soutenir la Russie, et dans une moindre mesure la Chine, dans leurs tensions croissantes avec les puissances occidentales ? ”.

Et le journaliste sud-africain Peter Fabricius d’estimer que si la Russie envisage les Brics comme un moyen de construire un ordre international multipolaire, la “posture de confrontation” adoptée par Moscou vis-à-vis de ce qu’elle considère comme un ordre occidental “ne correspond pas à celle généralement adoptée par le Brésil, l’Inde, la Chine ou l’Afrique du Sud”.

Le Brésil, souligne aussi Foreign Affairs, rejette même l’idée que les Brics soient présentés comme un contrepoint au G7. Il affirme souvent que le groupe n’est “contre personne” et n’est surtout pas un bloc anti-occidental.

Courrier international

https://www.courrierinternational.com/a ... ore_223607

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États-Unis. Les stars portoricaines montent au créneau après des sorties racistes à un meeting de Trump

En qualifiant Porto Rico d’“île flottante de déchets” durant son passage sur scène au meeting de Donald Trump au Madison Square Garden, l’humoriste Tony Hinchcliffe a déclenché la colère de plusieurs stars portoricaines. À l’instar de l’artiste Bad Bunny, qui a réagi en annonçant soutenir Kamala Harris.



Les 20 000 personnes rassemblées au Madison Square Garden de New York ce 27 octobre formaient “une mer de casquettes Maga rouges [pour Make America Great Again, “Rendre sa grandeur à l’Amérique”, le slogan de Donald Trump] au milieu d’un Manhattan bleu foncé”.

Les partisans de Trump réunis à New York, État démocrate, à l’occasion de l’un de ses derniers meetings de campagne avant la présidentielle, se sont délectés de “six heures de meeting-spectacle”, dont plus d’une heure a été animée par leur candidat, raconte The Wall Street Journal.

S’ils étaient “extatiques”, comme l’écrit le quotidien des affaires, certains ont toutefois essuyé des attaques lors du passage sur scène de l’humoriste et podcasteur Tony Hinchcliffe, qui s’est moqué de manière raciste d’un homme noir dans le public, avant de qualifier les Juifs de “radins” et les Palestiniens de “lanceurs de pierre”, entre autres “blagues”.

L’une des sorties de l’humoriste a fait mouche, et ce, bien au-delà de l’arène du Madison Square Garden. “Il y a une île de déchets qui flotte au milieu de l’océan en ce moment. Je crois qu’elle s’appelle Porto Rico”, a-t-il lancé, provoquant des réactions en chaîne de la part de personnalités latinos influentes aux États-Unis, dont Bad Bunny, la pop star originaire de Porto Rico, rapporte The Washington Post.
Un électorat très courtisé

Le chanteur de reggaeton, qui n’avait pas encore pris position pour l’un ou l’autre des candidats, a officialisé son soutien à Kamala Harris ce 27 octobre “en partageant à ses 45,6 millions de followers Instagram” une vidéo du compte de la candidate démocrate.

Dans cette vidéo de campagne, Kamala Harris accuse Donald Trump d’avoir “abandonné” Porto Rico quand l’île avait besoin d’aide après un ouragan dévastateur sous sa présidence, n’offrant à ses habitants que “des insultes” et “des rouleaux de papier toilette”. Elle détaille son propre programme pour l’île au statut d’État libre associé aux États-Unis. Avec notamment une “amélioration des services de santé” et une “réduction du coût du logement”, précise le quotidien de la capitale fédérale.

Ce soutien tombe à pic pour les démocrates qui “espéraient que Bad Bunny s’exprime”, le chanteur ayant une “influence notable” auprès des Latino- Américains, et notamment auprès des jeunes hommes latinos, un électorat très courtisé par les deux camps et parfois “difficile à mobiliser”. Si les habitants de Porto Rico ne peuvent pas voter lors de la présidentielle, la communauté portoricaine aux États-Unis a en revanche un poids considérable, notamment dans certains États clés comme la Pennsylvanie, note en particulier le Washington Post.

Bad Bunny a rapidement été suivi par l’actrice et chanteuse Jennifer Lopez, d’origine portoricaine, et le chanteur Ricky Martin, qui est né sur l’île. “Ces trois artistes comptent à eux seuls plus de 314 millions de followers sur Instagram”, précise le Washington Post. Depuis, d’autres personnalités portoricaines et latinos ont officialisé leur soutien à Kamala Harris.

Dynamique funeste

La campagne de Trump a finalement pris ses distances avec les commentaires de Tony Hinchcliffe, tandis que ce dernier a affirmé qu’il ne s’agissait là “que d’humour”.

“Ce meeting aux tonalités incendiaires marque l’apogée d’une campagne de plus en plus sinistre et menaçante”, écrit néanmoins The New York Times, journal qui a pris position pour Kamala Harris le mois dernier, la qualifiant de “seul choix patriotique” pour les Américains.

Au-delà des attaques envers certaines franges de la population, le quotidien new-yorkais a vu dans ce rassemblement une “démonstration bien concrète” de la “dynamique funeste qui sous-tend” le mouvement Maga qui a de plus en plus recours à la rhétorique de la violence. Au Madison Square Garden, il a même parlé de sa victoire potentielle comme d’un jour de “libération” qui mettrait un terme à “l’occupation [des États-Unis] par des migrants envahisseurs”.

Chloé Boyer

https://www.courrierinternational.com/a ... ump_223892

[GuyGadeboisLeRetour]

Screenshot 2024-11-02 at 23-05-36 Le Canard enchaîné N°5425 30 Octobre 2024.png (607.63 Kio) Consulté 547 fois

Ah mais du moment qu'il est pote avec Poutine, ça passe, hein, hein, hein ?