"Bravo" à certains agriculteurs BIO !

[GuyGadeboisLeRetour]

Le cuivre est-il toxique pour les sols ? Quand le cuivre Cu++ est bio-disponible pour la matière organique et pour le ph, il est absorbé. C’est quand il y a dans les sols un problème de matière organique et de ph (sols sur lesquels sont répandus des pesticides de synthèse qui ont tué les micro-oragnismes qui s’y trouvaient) qu’il ne peut plus être absorbé. Le cuivre peut être toxique pour des sols morts ou en passe de le devenir.

https://alerteauxtoxiques.com/2019/01/1 ... ticulture/

Le cuivre ne devient toxique (en Bio) que quand la quantité déversée dans les sols outrepasse la capacité des micro organisme à l'assimiler. Il est donc toxique à n'importe quelle dose dans l'agriculture conventionnelle qui travaille sur des substrats quasi morts et il l'est en bio quand les agriculteurs en utilisent trop. C'est vraiment pas difficile à comprendre.

[janic]

par GuyGadeboisLeRetour » 28/07/21, 15:18

Ce topic n'a PAS pour but de stigmatiser les agriculteurs bio. Du tout. Il s'agit de dénoncer des pratiques, qui lorsqu'elles sont abusives (quelles qu'elles soient), exposent (en excès) les populations à des produits TOXIQUES, qu'ils soient naturels ou synthétiques. Or il se trouve que tout le monde dans le bio (industriel ou pas) n'a pas la main légère sur le cuivre. C'est un fait, c'est tout.

tu n'as pas tort, mais là comme ailleurs de quel bio parle-ton? Du gars qui fait du bio à gauche et du conventionnel à droite sur le même terrain, celui qui a empoisonné sa terre pendant des décennies et qui se met au bio officiel par opportunisme ou par conviction, celui qui pratique depuis des décennies en pionnier en ayant sélectionné les plants les plus robustes, pas les plus productifs ou encore la biodynamie et autres de même genre? Donc CERTAINS en bio (sic) peuvent choisir entre perdre une récolte et la moins mauvaise des solutions quitte a vendre sa récolte dans le circuit conventionnel, c'est ce qui se faisait au tout début du bio aux règles bien plus strictes que le bio officiel.

[GuyGadeboisLeRetour]

tu n'as pas tort, mais là comme ailleurs de quel bio parle-ton?

Je viens de te l'écrire: De celui qui est mal mené.

[janic]

GuyGadeboisLeRetour » 28/07/21, 18:21

janic a écrit :
tu n'as pas tort, mais là comme ailleurs de quel bio parle-ton?

Je viens de te l'écrire: De celui qui est mal mené.

J'ai bien vu, merci! mais cela ne s'adresse pas spécialement à toi, mais à l'article lui même qui ne distingue rien!

[janic]

https://www.quechoisir.org/actualite-ag ... te-n60934/
« (....)Pour autant, les agriculteurs bio sont bien conscients que la restriction de l’utilisation du cuivre est inéluctable. Fini le temps où les vignerons répandaient des doses de 15 à 20 kg de cuivre par hectare sur leurs vignes, dont 90 % partaient dans la terre et rendaient les sols stériles. Depuis 2002, les doses maximales recommandées oscillent entre 3 et 5 kg/ha/an. Mais en l’état actuel, il n’existe aucun produit de remplacement à 100 %. « On a des solutions partielles, qu’il faudrait arriver à mettre bout à bout », constate Marc Chovelon, de l’Institut technique de l’agriculture biologique (Itab). Parmi elles, la génétique, et notamment la recherche de variétés résistantes tient une place importante. Mais assurer leur viabilité demande du temps. En attendant, nombre de techniques permettent de diminuer les doses de cuivre pulvérisées, des huiles essentielles aux tisanes ayant une action cryptogamique, en passant par la stimulation des défenses naturelles de la plante. Mais l’efficacité de ces méthodes alternatives reste limitée. Impossible, pour le moment, de se passer du cuivre.
Sensible à ces arguments, la France est montée au créneau et a demandé à la Commission européenne d’autoriser, dans le cas des cultures pérennes (vignes, arbres fruitiers), un dépassement limité de la dose maximale de 4 kg, dès lors que l’apport total ne dépasserait pas la quantité maximale fixée sur une période de 7 ans. Une proposition entérinée par la Commission européenne mais qui se heurte à l’intransigeance des pays du nord, Danemark et Pays-Bas en tête, qui ont interdit le cuivre en usage phytosanitaire. Le 23 octobre dernier, le comité d’experts européens chargés du dossier de réapprobation du cuivre s’est conclu par une « non-décision » ! Une réunion de la dernière chance se déroule ce 27 novembre à Bruxelles. Les débats promettent d’être agités.

Florence Humbert

[GuyGadeboisLeRetour]

Utiliser la toxicité du cuivre pour chercher à discréditer les viticulteurs en Bio ou Bio-Dynamie est un discours tout aussi hypocrite et fallacieux que celui des pays du nord de l’Europe (le Danemark, la Finlande, la Grèce, les Pays-Bas et la Suède) qui ont une tolérance zéro sur le cuivre, mais utilisent des engrais foliaires qui contiennent du cuivre qu’ils détournent de leur fonction initiale.

https://alerteauxtoxiques.com/2019/01/1 ... ticulture/
Hypocrisie d'états.

[janic]

https://alerteauxtoxiques.com/2019/01/1 ... ticulture/
article bien fait et qui remet les pendules à l'heure, la BONNE heure!

[izentrop]

Utiliser la toxicité du cuivre pour chercher à discréditer les viticulteurs en Bio ou Bio-Dynamie est un discours tout aussi hypocrite et fallacieux que celui des pays du nord de l’Europe (le Danemark, la Finlande, la Grèce, les Pays-Bas et la Suède) qui ont une tolérance zéro sur le cuivre, mais utilisent des engrais foliaires qui contiennent du cuivre qu’ils détournent de leur fonction initiale.

https://alerteauxtoxiques.com/2019/01/1 ... ticulture/
Hypocrisie d'états.

Tout à fait crédible comme référence.
Pour preuve l'oeuvre d'une personne qui a réussi à gagner un procès, suite au cancer de son père. Aujourd'hui, tu sais bien qu'on peut gagner n'importe quel type de procès, du moment qu'on a assez d'argent pour alimenter le système judiciaire.
En l'occurrence, on ne se protégeait pas suffisamment, vis à vis de substance toxiques concentrées lors d'épandages, ce qui n'a rien à voir avec la toxicité pour les sols, encore moins celle résiduelle dans nos assiettes, mais n'importe quel amalgame fonctionne avec les réseaux sociaux.

Le cuivre ne devient toxique (en Bio) que quand la quantité déversée dans les sols outrepasse la capacité des micro organisme à l'assimiler. Il est donc toxique à n'importe quelle dose dans l'agriculture conventionnelle qui travaille sur des substrats quasi morts et il l'est en bio quand les agriculteurs en utilisent trop. C'est vraiment pas difficile à comprendre.

Du Claude Bourguignon tout craché... Encore un anthroposophe
C'est toi-même qui t'es tiré une balle dans le pieds en publiant cet article du "canard".

C'est clair qu'en bio ils n'ont pas d'autre alternative pour lutter contre les maladies fongiques comme le mildiou. Cette année avec les pluies à répétition, il faut recommencer les traitement après chaque pluie, vue que la bouillie bordelaise a été lessivée et s'accumule dans le sol et vu que ce n'est pas un produit dégradable.
C'est comme ça qu'ils ont tué des sols pour longtemps dans le vignoble bordelais ... Normal puisque la vigne est particulièrement fragile, elle a plus besoin de traitements que les cultures conventionnelles.

Ce dogmatisme institutionnalisé est bien dommage car il existe des "produits de synthèse" (Oh!! le gros mot ) efficaces, ciblés sur la maladie et non rémanents dans les sols

Au sol, sa demi-vie par réaction de photolyse est de 35,4 jours. https://www.sagepesticides.qc.ca/Recher ... tiveID=159

Double balle dans le pieds :
L'article "poil à gratter" ne cite pas ses sources, alors que l'étude en question ne cible pas spécifiquement le cuivre, mais les métaux lourds en général https://www.quechoisir.org/actualite-sa ... ds-n92992/

[GuyGadeboisLeRetour]

Et l''autre andouille qui vient faire son malin en étant encore une fois à côté de la plaque, hors sujet (propamocarbe ???) démontrant son incurie habituelle et sa mauvaise foi... Pathétique Izy...

[Biobombe]

C'est comme ça qu'ils ont tué des sols pour longtemps dans le vignoble bordelais

Jean-Marie Lespinasse, ancien chercheur INRA bien connu là-bas, et aussi potagiste reconnu, s'est beaucoup investi afin d'améliorer la situation.