izentrop a écrit :...
En mécanique quantique, on est plus loin de la théorie du tout que les modélisateurs du climat ne le sont du climat futur.
C'est faux. Les équations de la mécanique quantique fonctionnent parfaitement, dans leur domaine.
La relativité fonctionne parfaitement, dans la sienne.
Les deux peuvent prévoir les résultats des phénomènes, et contrairement à la climatologie, en les quantifiant correctement.
La recherche se focalise pour trouver le pont entre MQ et relativité générale, car la MQ n'est pas compatible avec la RG. La "théorie du tout" n'est qu'un nom plaqué, surtout pour le grand public, pas une science.
Aucun physicien ne prétend avoir cette théorie unifiante, seulement des hypothèses, et encore, limitées. Et encore moins, les physiciens ne prévoient des phénomènes futurs à base de leurs hypothèses, sauf pour les vérifier. Contrairement aux climatologues, quand les mesures ne correspondent pas à la théorie, ils la rejette et passent à une autre, ils savent qu'ils n'ont pas encore la science.
On est loin des joujoux numériques des climatologues ! D'ailleurs ce sont en général les physiciens qui pointent leurs bourdes, notamment en thermodynamique et en traitement statistique, un comble vu que ce sont des points critiques de la climatologie.
En climatologie, la complexité des phénomènes en jeu, le nombre énorme des paramètres, dont on est loin de connaître précisément les relations mathématiques qui les lient, dont certains ne sont pas connus ou quantifiés de façon suffisamment précises, et qui sont critiques parce que les évolutions sont chaotiques et divergent facilement pour un chouia d'écart des valeurs de départ, font les résultats qu'on voit : des prévisions qui ne marchent pas. Il n'y a pas encore de science climatique, seulement une vague ébauche.