ou “Projet immobilier” irréalisable?
heuh pourquoi “aujourd’hui”?sicetaitsimple a écrit :Tiens, aucune réaction aujourd'hui sur la déclaration de Trump déclarant Gaza la future "nouvelle Rivieira" en Méditerranée?
Juste 1 question: à quand remonte ta dernière larme versée pour les Palestiniens, ta critique du régime génocidaire facho?
Tu ne trouveras personne ici qui a opté pour soutenir Trump de manière inconditionnelle ou que sais-je. Donc réaction de qui?
Pour ma part j’ai déjà dit que les déclarations tonitruantes c’est une chose, mais qu’il sera jugé sur les actes. Et en effet, entre le “meilleur” et “le pire” lui “défend les gens intérêts des USA d’abord”… Et pour le reste du monde, ça ressemble au pire comme ici.
Mais, car il y a un gros “mais”, sur Gaza, quels seront “les faits”(?) puisqu’il aura contre lui:
— le droit international,
— les gazaouis et autres Palestiniens ailleurs.
— la diaspora palestinienne qui ne manquera pas de protester,
— le monde arabe,
— tous les pays pour une VRAIE SOLUTION À DEUX ÉTATS,
— toute la communauté internationale,
— les BRICS dont le but est précisément le contraire de l’ingérence entre états tiers!
— l’ONU qui pourrait risquer de voir remettre en cause la résolution 181 de 1947, qui n’a aucune base légale:
Et contre lui le couple sino-russe, qui ne manquera pas de faire valoir un éventuel véto au Conseil de sécurité!Wikipedia a écrit :— Le 29 novembre 1947, l'Assemblée générale des Nations unies adopte la résolution 181 qui prévoit le partage de la Palestine en un État juif ET un État arabe.
— Le nouveau Yichouv et les communautés juives sionistes accueillent favorablement ce vote mais les Arabes palestiniens et l'ensemble des pays arabes qui militaient pour la constitution d'un État arabe sur toute la Palestine rejettent la résolution.
A l’issue d’une telle proclamation, les Russes doivent particulièrement glousser avec le dossier ukrainien…
Et ce que peu disent, c’est que nonobstant leur droit de véto face à un tel casus belli, Trump n’a qu’un seul mandat alors que ce projet de “nettoyage éthnique de luxe” n’est qu’une déclaration (de guerre) en l’air puisqu’il prendrait plus de vingt ans pour se réaliser…
Et c’est avec les Palestiniens (peuple martyr qui n’a pas l’intention de partir) qu’il fallait négocier, pas avec leurs bourreaux. Donc, j’avais discuté avec un juriste de l’Institut de droit comparé à Lausanne, en lui demandant si la “Création de l’État juif” pouvait être juridiquement remis en question, et sa réponse a été:
— au plan juridique, tout peut être remis en question.
Ainsi on peut audacieusement penser (à défaut d’arriver à une conclusion sévère et formelle) que du moment que la résolution 181 n’a pas de fondement légal (puisque rejettée) — c’est juste que les sionistes font “comme si” elle était entrée en vigueur — théoriquement aucun état ne pourrait opposer son véto à son abrogation, puisqu’elle n’existe pas en tant que fondement juridique solide. Mais comme “la coutume fait loi”, la poudrière en flamme du Moyen-Orient n’est pas prête de s’éteindre.