Le conflit israëlo-palestinien : Histoire lointaine, récente et Actualités

[GuyGadeboisLeRetour]

(C'est curieux chez les idiots, ce besoin de faire des phrases...)

[gegyx]

N'est ce pas ! Et de vouloir toujours avoir le dernier mot.

[Obamot]

mot infect et toxique d’un “dur”, qui publie fakes répugnants et entourloupes, dévoilant ainsi sa vraie nature, il est où le scoop?

[GuyGadeboisLeRetour]

C'est pas gentil pour Gegyx ça, y'a de l'eau dans l'gaz dans votre couple ?

[janic]

26/02/25, 19:15

tête de noeud en bois pedomachin

(C'est curieux chez les idiots, ce besoin de faire des phrases...)

re-re-re-re-re-re-re-re effet miroir! Car ton besoin de faire des phrases montre alors que tu es un idiot!

[Obamot]

Heureux qu’il est le benêt-rouette, d’étaler sa prose qui ne sert à rien tellement il est grillé

[GuyGadeboisLeRetour]

Gaza. En Israël, l’armée tente de contourner la contestation des réservistes

Tsahal cherche à trouver une parade au mouvement de refus de la guerre né au sein de l’establishment militaire après la lettre ouverte signée par un millier de réservistes qui continue de faire boule de neige. Le nouveau commandant en chef de l’armée compte remplacer les réfractaires par des conscrits sur les zones de combat. Mais est-ce la bonne solution ? s’interroge le quotidien israélien “Ha’Aretz”.


L’armée israélienne a décidé de réduire la proportion de réservistes engagés dans les zones de combat actif. Le nombre de convocations a été limité, et 1 500 d’entre eux, pour certains à des postes à responsabilité, ont été révoqués après avoir signé les lettres ouvertes appelant à la fin de la guerre à Gaza.

L’armée israélienne considère que le manque de confiance des réservistes dans la mission menée dans l’enclave palestinienne risque de compromettre sa mise en œuvre, à l’heure où Tsahal est déjà confronté à d’autres défis en Cisjordanie, au Liban, voire en Syrie. “Par conséquent, explique Yaniv Kubovich dans Ha’Aretz, Eyal Zamir [le nouveau chef d’état-major] tente de réduire sa dépendance aux réservistes en recrutant de force davantage de conscrits dans la bande de Gaza.”
“Inacceptable”

D’ici quelques jours, les officiers supérieurs de l’état-major prévoient de s’entretenir avec les commandants de terrain sur la manière de gérer le problème des réservistes.

“Près de 20 % des signataires des lettres de protestation occupaient jusqu’à présent des postes essentiels pour la sécurité du pays.”

Pour Eyal Zamir, ces réservistes ont le droit d’exprimer démocratiquement leurs opinions en tant que civils, pas quand ils sont d’active. “Tenter d’impliquer l’armée dans un conflit politique interne israélien et de s’exprimer collectivement en se revendiquant de prestigieuses unités militaires d’élite est tout simplement inacceptable.”

Jeudi 10 avril, un millier de pilotes de chasse réservistes ou anciens réservistes ont publié une lettre ouverte dans les principaux quotidiens israéliens, une tribune appelant à donner la priorité à la libération des derniers otages encore détenus par le Hamas, quitte à mettre fin à l’offensive israélienne contre la bande de Gaza. Le lendemain, cette lettre ouverte a été suivie d’un appel identique signé par plus de 250 réservistes de l’infanterie israélienne combattant ou ayant combattu à Gaza, ajoute Ha’Aretz dans un autre article.

“Sur un coup de sang”
Ces appels émanent de soldats servant dans des unités prestigieuses, dont celle des parachutistes, la Shayetet 13 (marine de guerre), la Sayeret Matkal (force spéciale de Tsahal), la Yehidat Moran (artillerie d’infanterie) ainsi que l’Unité Shaldag (unité spéciale de l’armée de l’air).

Ces derniers jours, des appels similaires ont été lancés par des vétérans de l’unité de cyberguerre de l’armée, de l’unité des opérations spéciales, de l’unité de renseignements 8200, du corps blindé, de l’unité technologique Talpiot et d’autres unités d’élite, entre autres.

Enfin, une lettre ouverte appelant à la fin de la guerre et à un accord pour la libération des otages a été publiée lundi 14 avril par 3 500 professionnels de la santé et des lauréats du prix Nobel, toujours selon Ha’Aretz.

En réaction, le nouveau chef d’état-major de l’armée, Eyal Zamir, a décrété la révocation de tous les signataires réservistes, soit près de 1 500 militaires selon un document édité par ces refuzniks (objecteurs de conscience) d’un genre nouveau. “Mais cette décision semble avoir été prise sur un coup de sang et sans ligne directrice”, juge Yaniv Kubovich.

La guerre à Gaza, déclenchée après les massacres du 7 octobre 2023 ayant fait 1 200 morts, est le plus long conflit de l’histoire de l’État d’Israël. Après un cessez-le-feu qui a duré deux mois, entre janvier et mars, les combats et les bombardements ont repris de plus belle, alors que des dizaines de milliers de soldats sont mobilisés ou engagés sur le terrain depuis dix-huit mois.

Courrier international

https://www.courrierinternational.com/a ... tes_230017

[gegyx]

oui, oui et alors ?

[GuyGadeboisLeRetour]

Entretien. Le sionisme n’était peut-être pas “une si bonne idée”, pour l’historien israélien Tom Segev

Alors qu’il vient de fêter ses 80 ans, Tom Segev, l’un des plus vieux historiens israéliens, se livre dans un entretien à “Ha’Aretz”. Il fait preuve d’un grand pessimisme quant à l’issue du conflit israélo-palestinien et l’avenir de la société juive israélienne.


L’historien Tom Segev est né Thomas Schwerin à Jérusalem en mars 1945, dans une famille de Juifs communistes ayant fui l’Allemagne nazie en 1935. Il s’est exprimé dans de nombreux médias écrits et audiovisuels hébreux, et surtout dans Ha’Aretz, où il a publié une centaine de chroniques.
À lire aussi : Vu d’Israël. Le “transfert” des Palestiniens, une idée aussi vieille que le sionisme ?

En ce qui concerne la plupart de ses best-sellers internationaux, les livres de Segev sont consacrés au sionisme, au conflit “judéo-palestinien” et à la Shoah. “Vivants et vibrants, écrit Ofer Aderet, qui a publié une interview fleuve dans Ha’Aretz début avril, ses travaux ont rendu l’utopie sioniste accessible au grand public israélien et international de manière iconoclaste et surtout subtile”.

Dans son entretien au quotidien israélien de centre gauche, Tom Segev répond à plusieurs questions, allant de la guerre en cours à Gaza au mouvement sioniste, en passant par les attaques du 7 octobre 2023, les manifestations anti-Nétanyahou et la Shoah.

“Conflit à la vie, à la mort”
Dans l’œuvre de Segev, il ressort que le conflit israélo-palestinien est sans issue. À partir de 1917, deux mouvements nationaux concurrents, dont les identités se sont forgées en Palestine, ne pouvaient aboutir qu’à une confrontation totale.

“Soit les Arabes vainquaient les sionistes, soit les sionistes vainquaient les Arabes.”

Autrement dit, il ne s’agit pas d’une question de frontières ni de partage de territoire, selon l’historien, “mais de deux identités nationales engagées dans un conflit à la vie, à la mort”.

Pour Tom Segev, la plus grande erreur du sionisme est que, le “septième jour” (soit au lendemain de la guerre des Six-Jours), Israël n’a pas rendu aux Arabes les territoires conquis en juin 1967, dont Jérusalem-Est. “Nous aurions dû restituer ces territoires. Mais, à l’ombre de la Shoah, nous nous sommes enfermés dans une utopie autojustificatrice, impossible, infernale et meurtrière.”

Segev est-il antisioniste ? “Je ne suis pas un idéologue et je ne suis donc pas un antisioniste, dit-il. On a dit que je voulais briser les mythes. Mais c’est faux. Concernant la création de l’État [d’Israël], jusqu’aux années 1980, il n’y avait pas d’histoire ici, juste de la mythologie et de l’endoctrinement.”

Dans le contexte du 7 Octobre, de la guerre à Gaza et du “coup d’État judiciaire” mené par le gouvernement Nétanyahou, Israël est-il encore un lieu vivable ? “Non, répond du tac au tac Tom Segev, le conflit judéo-palestinien est insoluble.”

Et l’historien de concéder :

“Il m’aura fallu quatre-vingts ans pour que je commence à me demander si le sionisme était une si bonne idée.”

“Obnubilés par le désir de vengeance”
Que pense l’historien du 7 Octobre et de la guerre à Gaza ? “Comme tout Israélien, je suis traumatisé par le 7 Octobre et par la question des otages. Mais j’éprouve également un terrible sentiment de culpabilité envers les dizaines de milliers de Palestiniens que nous avons tués, majoritairement des civils, et parmi eux 10 000 enfants, dit-il. Rien ne peut justifier une telle vengeance.”

Quant aux manifestations antigouvernementales israéliennes, Tom Segev dresse un constat sévère. “Pour avoir participé à certaines d’entre elles, je me suis rendu compte que, au mieux, elles ne rassemblaient que 200 000 manifestants à l’échelle de tout le pays, ces derniers étant majoritairement des Ashkénazes [descendants des Juifs d’Europe centrale et orientale] surtout là pour préserver leur statut d’élites politiques et technocratiques.”

Y a-t-il un risque de guerre civile entre Israéliens ? “Non, répond Segev. Le faible nombre de manifestants antigouvernementaux et les sondages démontrent que notre peuple n’est ni divisé ni déchiré. Obnubilée par le désir de vengeance, la majorité des Israéliens soutient la stratégie militaire de Benyamin Nétanyahou.”

Sur la question de la Shoah, Segev estime par ailleurs que les Israéliens ont suivi deux cheminements principaux : “L’un est passé de l’insularité nationale et de la xénophobie à une ouverture universelle et humaniste, tandis que l’autre a nourri une tension insoluble entre identité israélienne et identité juive.”

Et de conclure : “Plus la Shoah s’éloigne dans le temps, plus sa présence se renforce dans la mémoire collective des Israéliens, de leurs émotions et de leur vision du monde.”

Courrier international

https://www.courrierinternational.com/a ... gev_229985

[Ahmed]

Très intéressante analyse, très lucide. Trop lucide pour ne pas être désespérante.