sicetaitsimple a écrit :Lequel a écrit :
Actuellement je consomme 12300KWh d'électricité par an, absolument tout compris (chauffage, ECS, cuisson, etc)
Economie anuelle envisagée de 32%
Avec une facture annuelle de 2400€, cela fait 768€ d'economies par an.
6000€ de capteurs ( sans installation) sont amortis en 8 ans.
Si vous êtes en tout électrique aujourd'hui et que l'objectif est de réaliser des économies, j'avoue ne pas bien comprendre cette attirance pour le solaire thermique. Complexe , couteux (panneaux et plomberie asociée, stockage, plancher chauffant?).
Ne serait-il pas plus simple d'installer quelques kW de PV, avec:
-la consommation réseau liée à l'ECS pratiquement supprimée tout en ayant le secours) plus de 3000kWh/an estimés selon le logiciel Ademe
-même chose pour d'autre gros consommateurs LL,LV au moins à la belle saison sous réserve de les programmer au bon moment
-pareil pour le "tout venant" dans la journée
-quelques revenus provenant de la vente des surplus
Je précise que je n'ai rien à vendre, c'et juste une idée en passant.
Tout à fait. C'est même la raison principale de l'échec commercial de ce genre de solution, dans l'habitat individuel.
Dès le début des années 90, une petite PME française en Savoie avait lancé le concept "PSD", ou planché solaire direct, avec un succès commercial limité.
La principale innovation était dans le choix de la température, beaucoup plus basse que les réalisations antérieures : le rêve de la maison solaire date des années 70.
Toutefois, une petite bande de"fadas" ont créé une plateforme d'échange d'informations, ce qui a permit de faire émerger un millier de projets individuels en autoconstruction en une vingtaine d'années. En particulier, ils proposent un ensemble de systèmes de régulation par carte électronique relativement simple.
C'est donc un genre de solution qui se mérite ...
Voir : https://www.apper-solaire.org/
A noter, surtout si vous êtes dans le centre ou le nord, la nécessité d'un chauffage d'appoint pour passer les "événements météorologiques" qui peuvent durer une semaine sans soleil, et parfois même deux.
Le chauffage solaire thermique regagne de l'intérêt dans le cas des chauffages collectifs, où sa rentabilité est désormais avérée pour des projets de 100 à 500 m2 : l'Ademe et le Fond Chaleur apportent un peu de soutien.