izentrop a écrit :Il est mensonger de prétendre que l'alimentation bio réduit le risque de cancers
..ce qu’on ne peut pas lire comme affirmations péremptoires ici… ça va encore râler mais y’a des exemples qui te ressemblent (et d’autres pas dans le BIO…!)
Exemple type les huiles dévitalisées, alors que les huiles “BIO” sont pressées à froid. Dans les premières tu peux trouver jusqu’à des acides gras “
TRANS” et pas d’acides gras polyinsaturés, alors que les autres (et quand même pas n’importe lesquelles) sont riches en Oméga-3-6-9 et contiennent les opposés: acides gras
“CIS” et polyinsaturés.
A défaut de ces éléments vitaux, il y a de fortes chances qu’au bout de quelques années ton immunité batte de l’aile et ton seuil inflammatoire grandisse jusqu’au …cancer (qui est notoirement une accumulation de toxiques — provoquant des inflammations — que le corps ne sait plus où caser). C’est une cause indirecte (voire directe t’en sais quoi?). Certifier que c’est “mensonger” est un défi impossible. Les acides gras “
TRANS” ont par exemple été interdits par la municipalité de New-York… je vais pas multiplier les exemples, y’en a à foison, sans pour autant vouloir faire dans le catastrophisme, c’est normé… Mais pas tant que ça vu le nombre de nouvelles substances chimiques mises au point chaque année (voire REACH, plus de 40’000 en l’état, les agressions en leur contact, viennent s’ajouter… à notre Karma biochimique si on peut dire).
On peut multiplier les exemples. Je ne suis pas un Ayatollah du bio,
on peut rester en bonne santé en mangeant du non-BIO jusqu’à un certain point. Donc je mettrais pas ma main au feu sur de telles allégations, c’est de plus en plus compliqué de se nourrir sainement. Mais content si y’a des gens qu’une telle étude peut rassurer, “l’anxiété” produite par l’image de qualité malsaine des produits alimentaires lambda, peut être très néfaste (cause iatrogène) sur certains sujets. Plus néfaste que les intrants eux-mêmes, c’est dire si je relativise,
Époux autant, là où je suis BEAUCOUP MOINS optimiste, c’est sur la quantité d’intrants chimique et/ou additifs de toute origine “non naturelle”,
que le corps humain doit filtrer durant tout une vie, et là ce serait près de cent tonnes pour une personne vivant 85 ans (à la louche, si on compte 1,33 kg d’intrants par kg de nourriture ingurgitée, engrais inclus), et jusqu’à 10 tonnes d’additifs colorants et conservateurs divers… je ne suis pas scotché sur ces chiffres, si quelqu’un a mieux, je prends, mais les quantités à filtrer seront de toute façon imposantes). Juste pour avoir une idée vu l’absence de données scientifiques,voici la base de calcul à la louche, pour “
le bol alimentaire déséquilibré de l’occidental moyen” vivant dans les villes (et j’espère ne pas trop me tromper):
Si on imagine que son alimentation se compose à la louche et en général de :
27% de produits d'origine animale
30% de céréales
25% de légumes
10% de fruits
5% de snacks
3% divers
Supposons les valeurs suivantes pour les intrants et additifs ingurgités par an (évidemment grosse simplification) :
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si on n’est pas d’accord avec ce “
bol alimentaire type/moyen” il suffit de changer la variable… le boulot est plus ou moins fait pour du “non-BIO”…:
Produits carnés: 2 kg d'engrais et 0,5 kg de pesticides par kg de viande produite.
Céréales: 1 kg d'engrais et 0,2 kg de pesticides par kg de céréales produites.
Légumes: 0,5 kg d'engrais et 0,1 kg de pesticides par kg de légumes produits.
Fruits: 0,3 kg d'engrais et 0,05 kg de pesticides par kg de fruits produits.
(Le BIO ayant lui même des intrants controversés)
Je me demande donc bien quelle “étude scientifique” oserait tenir compte de tout ça…?
Et comment et où elle en trouverait le financement hein hein hein…