boulon a écrit :Si je comprend bien, l'eau d'un puit de T° 12°C baisse de 5°C dans l'évaporateur en lui fournissant ses calories
idem pour l'air(de -15°C à -10°C)(en hiver où on en a le plus besoin) et donc la différence de rendement dépend principalement de la T° disponible dans le milieu de prélèvement
Les systèmes frigorifiques réversibles ou pas utilisent 2 échangeurs:
1 échangeur "chaud" dit condenseur qui sert à condenser le fluide et évacuer les "calories" de condensation de ce fluide
1 échangeur "froid" dit évaporateur qui sert à évaporer le fluide et absorber les "calories" d'évaporation de ce fluide
Le compresseur et le détendeur servent à comprimer et détendre le fluide aux pressions et températures adaptées; on choisi un fluide frigorigène en fonction de ses caractéristiques
Diagramme dit de Mollier
Voir ce site bien fait:
http://www.cooling-masters.com/articles-4-0.htmlhttp://www.univ-nancy2.fr/Amphis/images ... r%20pdf%22pour les courageux
http://www-ipst.u-strasbg.fr/jld/machth.htmhttp://pastel.paristech.org/bib/archive ... %20R410%22Plus la température du médium (air ou eau) utilisé pour capter les "calories" de l'évaporation du fluide est proche des limites d'évaporation de ce fluide à la pression atmosphérique, moins le rendement est bon;
Par exemple le R134 doit avoir une pression d'évaporation de -25°C à Pression atmosphérique, on peut l'employer pour des chambres froides à T° 0°C, le fluide travaillera à une température d'évaporation de -10°C
De même que les températures de condensation en point haut du diagramme de Mollier (désolé, on ne peut toujours pas insérer de fichier) de 50 à 70°C font aussi tomber le rendement, car l'énergie utilisée pour la compression est plus importante.
Si on prend les extrêmes :
entrée 7°C sortie 28°C (différence : 21°C)= bon COP
entrée -15°C sortie 50°C (différence : 65°C)= COP médiocre (65°C est-ce possible d'abord?)
T'as tout compris, la relation PxV/T° étant constante, moins il y a de delta entre les températures d'évaporation et de condensation, moins il y a d'effort à fournir pour la compression du fluide et meilleur est le rendement.
Il existe de PAC dites haute température, mais le rendement s'en ressent.
L'idéal c'est en effet d'utiliser une PAC sur un plancher chauffant à 28°C max
avec un complément solaire.
Mais souvent les COP des PAC avec prélèvement d'eau ne tienne pas compte des kw qui servent à acheminer l'eau vers la PAC
ex : PAC consomme 2 kw, restitue 10 kw = COP de 5
si la pompe à eau consomme 1 kw le vrai résultat donne :
10 kw divisé par (2 + 1) = COP de 3,33
Ben oui, plus on a d'équipements consommateurs d'énergie, moins le rendement est bon,
une pompe de 1KW c'est quand même déja costaud, à moins de pomper trés profond
Capt_Maloche a écrit :à +7°C il est courant de constater des COP de 5!! avec du R410
un peu moins avec du R407
C'est quoi les différences entre R134a ; R407 et R410
Les T° d'evaporation à Pression atmosphérique sont différentes
-25°C pour le 134A
-45°C pour le R407
-52°C pour le R410
Est-ce qu'avec un système a sonde dans un forage sans prélèvement d'eau(avantagé par la sppression du pompage de cet eau) peut avoir le même problème qu'un réseau enterré à 0,80 m (geler toute une masse de terre souterraine à faire caduque une PAC)(problème forcement absent par prélèvement d'eau)
boulon
oui, tout dépend de la nature de la terre et de la surface d'échange
J'espère t'avoir renseigné
salut