Le fonctionnement du dopage à l'eau : diagramme ?

L'injection d'eau dans les moteurs thermiques et le fameux "moteur pantone". Informations générales. Coupures de presse et vidéos. Compréhension et explications scientifiques sur l'injection d'eau dans les moteurs : idées de montages, études, analyses physico-chimiques.
boulon
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par boulon » 11/02/07, 00:21

Andre a écrit :Je pense que c'est le contraire ,dans un diesel auto a pleinne charge l,injection de gasoil est dans un temps trés court et ce n'est pas le manque d'air qui fait que cela fumme ,mais la quantité de gasoil qui doit traverser un front de flamme pour se frayer un chemin pour trouver de l'air en arriere


bonjour André
il y a beaucoup d'anciens moteurs diésel dont la pompe à injection a fini d'injecter vers moins 10° avant le PMH (exemple réel pompe en ligne : injection de pleine charge de moins 24° à moins 12° avant PMH) dans ce cas, à -20° avant PMH, il n'y a peut-être pas encore eu un début de combustion.

Andre a écrit :Alors que a mi régime le moteur est plus doux en fonctionement et que la dose d'eau ne fait gagner que peu sur le rendement..

tu veux dire à mi-charge : dans ce cas, la T° de combustion est sans doute inférieure à la T° de "crackage supposé"

Pour en revenir à mon raisonnement,
la chaleur de vaporisation de l'eau correspond à env 537 calories/g :
çà fait un régulateur extraordinaire, par exemple, quand on fait bouillir une casserolle d'eau : tant qu'il y a de l'eau entre les nouilles, elles restent à 100°C, après la T° monte et adieu le repas

est-ce qu'on peut transposer la "chaleur latente de vaporisation" de l'eau liquide avec la "chaleur latente de crackage" de l'eau déjà en vapeur sècheImage
si la vaporisation de l'eau liquide se passe obligatoirement sous les 374°C, (sous 220 bar), çà veux dire qu'un excés d'eau empêcherairait la combustion de dépasser ces 374°C :
aucun intérêt

si le crackage de la vapeur d'eau se passe vers 1500°C, c'est beaucoup plus interressant comme T° de régulation de combustion :
et l'énergie perdue du crackage (moins interressante près du PMH) est forcément récupérée bien avant la sortie à l'échappement, puisque la T° éch atteint difficilement les 800°C

si trop de retard à l'injection fait facilement des imbrûlés, il suffirait de mettre plus d'avance, en sachant qu'une injection de vapeur empècherait la montée en T° de combustion au PMH, et la maintien automatiquement au meilleur compromis ensuite :
optimisation du diagramme automatique :P
Image

est-ce que quelqu'un connaît :
la T° de crackage de l'eau en fonction de la pression :?:
la chaleur latente de crackage (combien de calories/g) en équivalent chaleur :?:

si le rendement est optimisé par ce principe, je ne tiens pas compte de l'effet ionisant ou effet pantone.

est-ce que l'effet pantone est de rendre la T° de crackage de la vapeur à la bonne T° (qui ne l'est peut-être pas dans mon exposé : pris au hazard à 1500°C) :?:

boulon
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Andre
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par Andre » 11/02/07, 02:31

Bonjour Boulon
Andre a écrit:

Alors que a mi régime le moteur est plus doux en fonctionement et que la dose d'eau ne fait gagner que peu sur le rendement..

tu veux dire à mi-charge : dans ce cas, la T° de combustion est sans doute inférieure à la T° de "crackage supposé
"

je veux dire au régime du couple et faible charge
l'avance est resté a sa position pour ces RPM ,mais la durée d'injection se trouve dans un angle plus étroit (peu de gasoil) donc on évite ce pick de combustion qui fait monter brutalement la pression qui nous donne un cyle de moteur a explosion.
on a tout interet a avoir le moins possible cette pointe de pression
qui a tendence a absorber de l'energie (un peu comme un moteur explosion qui autoallume, ) mais pour des raisons de temperature de l'air dans la chambre avec le diesel il faut injecter quand la temperature de l'air comprimé a atteint un 500c a 600c et cela ne peut que etre en fin de compression l'injection dure que quelques milliemes de secondes ,Je pense pas que le front de flamme soit aussi important que dans un explosion qui peut atteindre 37 metre seconde en moyenne avec, le lent dépard et la final sur les parois qui reduisent, cela donne un 15 metres secondes , dans le diesel ces chiffres sont nettement plus bas, cela veut dire que, a un régime de 3000 rpm et plus la combustion se fait sur une partie descendante du piston une chambre qui augmente de volume ..
On sait que la vitesse de combustion dépend du combustible ,de la conductibilité thermique et chaleur spécifique de la masse gazeuse
La vapeur d'eau introduite dans le moteur devrait modifier la conductibilité thermique et la chaleur spécifique du mélange , elle devrait aussi baisser la temperature au moment de la flamme en donner une pression plus étalé dans la descente du piston
l'énergie qu'elle absorbé piston en haut a reduit le choc (diesel) et le restitue en descente, pour lui donner un fonctionement vrai diesel.

Je pense que l'on vas chercher des hypothéses de fonctionement bien compliqué sur le role de l'eau , mais cela doit etre probablement des simples passages de differrents états de l'eau avec absorption et restitution de l'énergie.
On constate que si on remplace l'eau par de l'alcool (mise a part que c'est un combustible que le gain dans un moteur a exposion est moins bon qu'avec de l'eau) parceque la chaleur spécifique et le pouvoir d'absorption de l'alcool est loin en arriere de l'eau .
Jamais j'ai considréré l'eau comme un carburant (malgrés que c'est de l'oxygéne et de l'hydrogéne) l'eau pour moi ce n'est rien qu'un vehicule a chaleur ,on la préleve sur l'échappement et on la transpose dans le cycle travaillant.. et sa limite en quantité dans le moteur est simplement lié a ce que cela ne nuisse pas au front de flamme au moment de la combustion..
C'est juste une hypothése a ma facon de percevoir ,mais il est difficile de savoir ce qui se passe a l'interieur du moteur. la seule chose que l'on sait c'est les remarques des differrentes experimentations je suis persuadé que l'on ne pourra pas dépasser un gain de 50% de consomation pour cela il faudrait rechercher les 30 % de perte dans l'échappement et une partie dans l'eau de refroidissement.

André
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laurent.delaon
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par laurent.delaon » 11/02/07, 12:04

tu veux dire à mi-charge : dans ce cas, la T° de combustion est sans doute inférieure à la T° de "crackage supposé"


çà fait un régulateur extraordinaire, par exemple, quand on fait bouillir une casserolle d'eau : tant qu'il y a de l'eau entre les nouilles, elles restent à 100°C, après la T° monte et adieu le repas


heu apparement le reacteur fait aussi bouillir les nouilles (mais pas les memes)...

est-ce qu'on peut transposer la "chaleur latente de vaporisation" de l'eau liquide avec la "chaleur latente de crackage" de l'eau déjà en vapeur

non car cen'est pas l'eau qui est crackée (voir le calcul de cristophe qui me prouve:l'eau n'apporte pas assez d'hydrogene) en revanche avec le gazoil il y a suffisament d'hydrogéne apporté.

si le crackage de la vapeur d'eau se passe vers 1500°C, c'est beaucoup plus interressant comme T° de régulation de combustion :


non ce n'est pas l'eau qui est crackee mais le gazoil qui est vapo cracké ce n'est pas pareil....


est-ce que quelqu'un connaît :
la T° de crackage de l'eau en fonction de la pression :?:
la chaleur latente de crackage (combien de calories/g) en équivalent chaleur :?:

si le rendement est optimisé par ce principe, je ne tiens pas compte de l'effet ionisant ou effet pantone.

non c'est logique et c'est une bonne chose de ne pas tenir compte du bout de feraille tiede...

est-ce que l'effet pantone est de rendre la T° de crackage de la vapeur à la bonne T° (qui ne l'est peut-être pas dans mon exposé : pris au hazard à 1500°C) :?:


l'effet du pantone et de creer une illusion collective sur un bout de fer tiede qui masque la realilté des choses qui ont lieu de maniere beucoup plus logique en pression elevée et temperature elevée 80bar 800°C dans la chambre de combustion....
aussi le principe, que j'ai inventé, d'injection de la vapeur directe
avec un micro bouilleur est bien plus realiste et logique (et beaucoup plus simple) que tout ce qui a été fait jusqu'a present.
Par extrension on peut envisager l'injection directe par pulverisation (ce qu'a fait Clerget 1900) mais avec de moins bon resultat que l'injection directe dans l'admission d'air (ce qu'il a réalisé et constaté avant moi aussi).
Au passage cela explique aussi de maniere simple pourquoi les petites auto non pas de bons resultats par rapport aux tracteurs (quantité d'eau evaporée)cela dans la majorité des cas vus la tailles des montage réalisés.
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