Effectivement « la tentance » écolo est de mise, en ces temps de pré-élections… Que cela en devient grotesque. La bataille semble dure pour racoler les voix, car les programmes sont insipides.
Au vu des traces de lecteurs VIP-Inconito, visitant le forum, je disais récemment que le forum Econologie permettait le résumé des opinions des jeunes, moins jeunes, des marginaux hors circuits, l’avis de gens raisonnables qui avaient un peu réfléchi, et que ces expressions diverses étaient une mine d’or, pour des observateurs politiques, afin d’y piocher des idées originales, dans l’air du temps, qui les rapprocheraient d’électeurs nouveaux.
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Targol a écrit :Christophe a écrit :Je ne sais pas lequel des 2 est le plus dangereux : le gros on le sait tous qu'il l'est mais le petit cache bien son jeu et a des méthodes bien plus fourbes...
La réponse est facile à trouver : tu mets Le Pen au second tour, toute la France vote contre lui : dangerosité : 0.
Le petit Nicolas au second tour .....

Je vais peut-être vous choquer, mais au deuxième tour des dernières présidentielles, je n ‘ai pas voté (une première !). La suite m’en a donné raison.
L’agression d’un petit vieux avec sa maison brûlée dans un quartier chaud d’Orléans (ou du moins de mauvaise réputation), à la veille des élections, et abondamment commenté sur tous les médias, a propulsé Chirac et Le Pen aux avant-postes. (L’enquête avait écarté un témoignage signalant que les agresseurs étaient sortis d’un fourgon de luxe, cagoulés et bien sur eux, rien à voir avec des « maghrébins » qui étaient soupçonnés implicitement).
J’avais été ému par les manifs de jeunes, qui enfin se réveillaient politiquement, mais j’étais triste de constater qu’ils se faisaient (une fois de plus) manipuler… Toutes les opinions représentatives demandaient à ce qu’on vote pour « la démocratie ». Et cela m’a énervé, car si Le Pen était si anti-démocrate, faschiste, sectaire qu’on le disait, je ne voyais pas pourquoi, il avait eu la possibilité de le faire légalement, en cette douce France.
Voter Chirac, et c’était « le pas bien bon » que je refusais, qui arrivait. Et c’est arrivé !
Voté Le Pen, je m’y refusais quand même, vu mes opinions.
Mais si j’avais du choisir au final, j’aurais voté pour ce dernier. Car mon raisonnement était le suivant :
Voter Le Pen, et c’était le catastrophisme médiatique général, avec en même temps, les flonflons et le cinéma d’une victoire patriotique d’un homme satisfait d’y être enfin arrivé, à la charge suprême. Son gouvernement dans les six mois, aurait immanquablement voté des lois grossières, qui aurait franchi le Rubicon de la bienséance.
Et là, cela aurait été, en réaction, un immense mouvement populaire, qui aurait balayé, rejeté tous ces hommes et ce système, ministres et président, et surtout ce qui est le plus important au final, à mon sens,
la cinquième république et ses croûtons…
Des perspectives neuves pouvait en émerger.