gegyx a écrit :Maximus leo, si tu es le concepteur et l’expérimentateur depuis plus d’un an, tu as le recul nécessaire pour dire que ton système est fiable. Donc c’est un réel progrès.
Sur un de tes liens, il m’a semblé comprendre qu’on s 'était inspiré de ton idée, avec subventions... Ce qui t’importait, c’était la sécurité, et c’est tout à ton honneur.
Il y a un moment que je maudis les constructeurs. Comment aujourd’hui, ne peut-on mettre en série sur les vélos, un système fixe d’éclairage, à leds, rechargeable et performant, avec la technologie moderne ?
Au lieu de cela, on a des boîtiers autonomes, à piles, qui tombent de peur, et qui sont souvent oubliés. Cela m’enrage, car une législation en ce domaine , pour un éclairage fiable et non amovible, permettrait une sécurité grandement accrue. Alors qu’en fait, avec ces systèmes à la noix, les vélos roulent avec un éclairage absent ou déficient la plupart du temps. Quand les politiques parlent surtout de sécurité, ils ferait bien de penser à ces choses élémentaires, qui préserverait l’avenir de bien des gens, et surtout d’enfants…
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J’ai pas bien compris ton dernier schéma de principe :
2 ponts redresseurs par génératrice
La lampe 12v 6 w, c’est le feu stop ?
Le limiteur de surgarge ne commande que T1 qui commande cette lampe . Intérêt ? Balancer la surcharge dans le feu stop ?
Pourquoi T2 et T3 ? Alors que les leds et la résistance en série, cela marche aussi bien , et cela utiliserait une résistance + 2 transistors + 4 diodes en moins ?
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Pour les leds rouges, en mettre moins, dont la moitié clignotantes, serait plus voyant, et plus économe. Non ?
Un autre point serait susceptible d'être amélioré, c'est le rendement médiocre ( 20%) de ces "dynamos" standards. Mais il est vrai aussi, que tu as mis en application un système fiable avec des pièces standards accessibles à tous pour un moindre prix.
Je confirme que c'est tout à fait viable dans la mesure où l'éclairage utilise des leds pas trop nombreuses (4 à l'arrière et 8 à l'avant), ça éclaire un peu mieux qu'un système classique et il n'est pas nécessaire de recharger. Les dynamos utilisées ne sont pas adaptées en effet mais on les trouve partout et pas cher. Il faudrait des dynamos spéciales, capables de fournir un courant plus important et intégrées au système de frein.
Pour le circuit électronique, on m'a reproché à plusieurs reprises de ne pas avoir mis de circuit de protection anti-surcharge pour les accus. J'en ai donc installé un sur le système à accus Ni-MH, il provient d'un ancien circuit à accus Li-Ion où il est indispensable car il y a un risque de destruction des accus en cas de surcharge. Ce circuit de contrôle n'est actif que lorsque les dynamos sont en fonctionnement, le comparateur LM393 compare une fraction de sa tension d'alimentation (quasi identique à celle des accus mais ce n'est pas celle des accus) avec une référence obtenue par une diode 1N4148 (cette tension de référence n'est pas parfaite mais suffisante). Si la tension d'alimentation dépasse un certain seuil (réglable par le potentiomètre) la sortie du comparateur bascule et le transistor Darlington passe à l'état saturé et allume une lampe 12 V qui absorbe le courant de charge et protège donc les accus. Il y a bien d'autres possibilités de circuits de protection mais celle là fonctionne bien et elle n'utilise pas l'énergie des accus.
Les transistors T2 et T3 et les 4 diodes sont deux générateurs de courant constant (enfin à peu près !). Le rôle de ce circuit : permettre un éclairage quasi constant et protéger les leds.
- Le circuit fixe un courant de fonctionnement pour les diodes leds aux alentours de 18 mA tant que la tension des accus est supérieure à 8~9 volts.
- En cas de défaillance des accus les dynamos vont débiter directement dans les leds mais le courant sera limité et les diodes leds n'en souffriront pas.
Sans ce circuit, l'éclairage varie avec la tension des accus et avec le freinage, c'est peu sensible certes surtout si le niveau de charge est élevé mais il y a un autre inconvénient : en cas de défaillance des accus les dynamos débitent alors directement dans les leds sans aucun contrôle, la tension peut monter et les diodes peuvent être détruites et ce sont les éléments les plus coûteux.
Le système reste expérimental mais il a fait ses preuves. Il y a d'autres circuits en développement : il y en a un qui fonctionne sous impulsions, les leds ont alimentées par des impulsions de courant élevées mais très courtes, la persistance rétinienne fait que qu'on obtient un éclairage puissant avec une consommation dérisoire, quelques dizaines de milliwatts. Autre circuit à l'étude, un circuit qui n'utilise qu'un seul accu. Le problème avec les accus montés en série et les nombreuses recharges successives c'est que l'écart entre leurs tensions à tendance à s'accentuer, on a des accus à 1,15 V et d'autres à 1,35 V. Une solution c'est d'employer un seul accu et une alimentation à découpage (capable de travailler sous 1 volt !) fournissant une tension constante pour les leds.
Fiare clignoter les leds rouges arrière ce n'est pas un problème et je n'ai rien contre mais ce n'est pas légal en France.